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Bien dans mes pompes... le blog de Claude

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De la Bresse à Montmartre

En 2010   : j'écrivais déjà: J'ignore  ce qui me pousse à tenter ce défi, le 4 Août prochain ,  je prendrai le départ...  non pas vers Compostelle, mais en direction de Paris-Montmartre terme de mon périple, pour finir ce chemin ... la montée du parvis dernier effort avant de me faire "tirer" mon portrait par les portraitistes de la place du tertre. A lire dans "Bourg-Paris"
Déjà prémonitoire
pont du Mt BlancEn 2011, Tour du lac Léman... dans le sens d'une "rolex" Assis sur les blocs de pierres de l'embarcadère d'Yvoire pieds dans l'eau  je regarde l'accostage du Savoie, bateau à vapeur  et en même temps je ne  peux pas m'empêcher de regarder l'immensité de ce lac. A lire dans "tour du Léman"

DSC06870En 2012: Sur la route de Compostelle
En prélude de ce périple de 1000 kilomètres, j’écrivais en Novembre 2012 comment se  surprendre  au travers d’un chemin que l’on invente, comment  sortir de ces sentiers  conventionnel que l’on veux nous imposer. ‘Seuls ceux qui osent s'accordent le droit de réussir’ 
A lire dans " Mon 1000 km"  Récit entre mon Haut-Bugey et le Pays Basques périple de 12 jours.

  Enmodif 2013, "Courir à perdre la raison, Courir à n'en savoir que dire, A n'avoir que toi d'horizon, Et ne connaître de saisons.  Epreuve EXCEPTIONNELLE de 216 km sur un jour, son nom: ULTR'ARDECHE.
En ce Dimanche de Mai 2013, je suis finisher de cette course inventé, organisé de main de maître par Laurent & Isabelle, qu’ainsi tous les  bénévoles et Monsieur le Maire d’Alboussière. Merçi à tous. … il n'y aura pas d'UA3, je suis triste car c'était une vrai épreuve d'ULTRA... heureux je fais partir des 125 'ardoisiers' des 2 éditions de l'Ultr'Ardèche 









 

 

 

13 novembre 2009

24 heures d'Aulnat, un petit 169.500 !!!

 

Après Peynier, j’pouvais pas attendre 2010, Aulnat s’impose finalement par défection des autres 24 heures de fin d’année, Vallauris et Marseille (dans un premier temps). Seul inquiétude en choisissant ce 24 heures, c’est qu’il se déroule 6 semaines après Millau. Mais mon abandon aux 71 ièmes kilomètres me permet de  ré embrayer aussitôt. Cela devient un atout, en surfant sur mon pic de forme.

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Vendredi, après une journée normale de boulot… direction l’Auvergne 3 heures de route pile poil, nous rentrons dans la cité dortoir de Clermont. Aucun dépaysement à notre arrivée… les photos et vidéos ne sont pas étrangères à ce phénomène. Ce 24 heures se déroule autour d’un complexe sportif, c’est sûr rien à voir avec « La Garenne » de notre cher Domi, Fluo13 & cie.

 

.Le gymnase est coupé en deux, une partie pour la restauration et la seconde partie réservé au repos. Des matelas posés à même le sol, rangés certainement par un militaire….c’est pas possible autrement ! Récupération des dossards 2 par coureurs  bien vu, tee-shirt et manchettes aux logos des 24 heures…super cadeaux …j’adore les manchettes c’est tellement pratique !

Pour l’appéro il faudra repasser en 2010…l’essentiel étant de ne pas « louper » les pattes ! Le plateau en main, nous savons de suite quelle table rejoindre, ça sera celle du forum des  ADDM de Bruno…avec un accueil chaleureux de leur part, merci Chantal, Chantou, Vincent, Cloclo, Pascal, Mono13 et j’en oublie à la pelle. Il est loin le temps où j’allais faire mes défis en vélo du genre « Ardéchoise » tout seul dans mon coin, pas de pasta, juste un hôtel et basta ! bien sûr le net’ est passé pas là…et c’est tant mieux !

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Pas facile de pondre son œuf, après la Pasta !!!! Lequel prendre…où se placer le moment est stratégique « allo Patrick ». Demain il faudra que l’accès soit facile, en cas de retour dans le gymnase….et perdre le moins de temps possible, ce hall est immense à traverser. La nuit est calme…sans « bruiteur » étonnant !!!! Au petit matin, déménagement direction les gradins … bien dans l’axe de l’entrée. Petit texto à Gano, pour lui refiler le tuyau du jour….grosse côte sur le 102 au pari turf’.

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Tradition respectée photos & vidéos d’avant départ et PAN c’est parti, envoi de baisers à madame … je découvre le parcours … ça c’est sûr RIEN à voir avec PEYNIER ! Que déjà le tél sonne, encouragement de sylvain…par la suite c’est mon coach qui assura les relations publiques de la famille SylvainCler montoise !


C'est parti !

 

 

L'avant 100 bornes

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.C'est parti tout baigne…. Et premier coup de théâtre au 3 ième tours, les p’tites puces électroniques déclenchent sans préavis un mouvement de mauvaise humeur…les bips des dossards restent muet….et croyez-moi l’histoire n’est pas drôle…surtout lorsque vous êtes là pas par pur découverte de l’Auvergne. J’avais prévu de faire le point toutes les 30 minutes et de régulariser par de la marche où des arrêts prolongés aux ravitaillements … l’essentiel étant de tourner entre 7.5 & 8.4 km/h. Sans repère, ma montre étant sous les manchettes difficiles de se réguler… je n’ai pas la sensation de tourner au dessus de mes prévisions. Vers 18 heures soit après 7 heures de course, après un savant calcul de nos  informaticien et cienne, un premier classement est enfin donné ! Chapeau !!! Ils ont assuré le bug en bipant chaque dossards qui ne fonctionnaient pas  à la poëlle à frire, mais de ce côté il y a eu parité, le bug était sournois car nos petites puces avaient bien préparer leur coup… elles jouaient à leurs jeu favorite à saute dossard ! D’où une vigilance à chaque passage sous le portique…à l’écoute du bip bip

 

Mon coach m’informe que je tourne à 9,4 …aussitôt un vent de panique s’empare de moi…j’suis encore parti trop vite et déjà j’envisage une nuit très difficile. En ce début de soirée second coup de tél de Vivi, la Com est impossible, mais l’essentiel est là, je ne suis pas seul ! Je continu sur ma lancée …pour passer les 100 en 11 h 57…mais pourquoi mille millions de mile sabords j’n’ai pas ralenti, voir fait une pause ? Parce que beaucoup pense que ce qui est pris est pris mais moi je ne partage pas cet avis…. Ça c’est bien pour les costaux. Une descente en enfer sera toujours plus rapide, qu’une montée au paradis !

.L'après 100 bornes

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.Passage aux 100, 15 minutes de pause… le temps d’enfiler mon pyjamas pour la nuit ! j’alterne course & marche mais ça passe pas …ça casse mentalement et le physique ne peut que suivre. Tu as raison Gano, il faut « bouffer » de la marche sportive. Heureusement Yannick est là…j’me doutais que tu me passerai un petit coup fil, tout est bon dans ces moments, toute les branches sont bonnes à prendre. Le nombre de fois…c’est Con où j’ai regardé mes petits rubans rouge & jaune accroché à mon poignet tout en me disant « allez Claude » ils sont derrière leur ordi, il ne faut pas les décevoir.

.Vers 2/3 heures du mat’  j’applique une idée après coup dévastatrice… j’avance en saut de puces…décidément elles sont partout ! Avec 170 partants cela fait encore de nombreux « hamsters » en piste,  mon petit jeu consiste à courir et marcher d’un coureur à un autre… sauf que la partie course je la réalise sur un rythme trop élevé …. Comme si j’étais pressé de marcher ? Dommage la méthode semble bonne, manque juste de la discipline et ne pas être « un chien fou »

Il y a bien longtemps que la fatigue à  squatté mon corps … mais une douleur va foudroyer mes 24 heures …j'ai la sensation de courir sur des pointes, une violente douleur vient de s' installer sous ma voûte plantaire.

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Depuis son premier appel, je me disais que cela serait sympas…mais comment écrire un tel scénario ! Eh si ! Comme promis Yannick, me rappel et je lui parle de mes déboires…. et il me demande de passer le bonjour à Chantal….qui à ce moment de ma course est à des années lumières de ma pensée ! et là  50 mètres devant moi… avec son beau bonnet blanc accompagner du beau Vincent…Yaplusqu'à …petit sprint de 50 mètres…et là que du bonheur…je lui passe mon  portable, moment magique dans la nuit Clermontoise, les visages s’illuminent. Yannick merci, c’étais si bon de faire un tour sans douleur….t’aurai pas pu nous accompagner jusqu’à l’arrivée !

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Après cette belle tranche d’amitié, je prends la décision d’aller me masser et de tenter un petit coup de «  pokeomnoler

 

une dizaine de minutes.DSC_0143_2_

Il est 5 h 15 un petit "roupillon" d' un quart heure, à 5 h 30 au plus tard je ré embraye. Que s’est-il passer une montre mal réglé, une sonnerie que je n'entends pas…résultat c’est à 6 h 30 que je retourne dans la cage à hamsters, je réaliserai environ 7.5 dans l’heure. Un rapide calcul fait que le score de Peynier est encore jouable. Mais le mal est tenace, je passe les 150 à 8 h, il reste 3 heures il me  faut impérativement tenir au moins une moyenne de 7.1… c’est pas gagné, mais je compte sur la magie des dernières heures.

 

 


23 ième heures....les dernières cartouches !

Hélas, je déchante rapidement, la cheville droite ayant été sollicité plus que d’ordinaire commence à effacer la douleur de ma voûte plantaire….c’est dire ! Cette fois la messe est dite ! Je suis OK debout ! Mais à  huits  minutes du coup de pistolet je m’arrête à hauteur des douches et de mes supporters. Sylvain est en admiration, moi j'suis déçu j’aurai tant aimer finir en courant. Aujourd’hui j’me dis que nous aurions dû faire tous ensemble ce tour et passer ces 170 kilomètres qui aurait suffit à mon bonheur. Comme dirait Clo-Clo la pendule c’est arrêté sur 169.500

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Comme toujours, les belles images et les meilleurs sons reprennent vite  le dessus. Le bon accueil de l’équipe des ADDM , Stéphane l’organisateur les coups de tél de Gano, Vivi, Yannick, Frantz et Domnac… en bon père de la famillau...http://www.100kmdemillau.com/forum.html prenant de mes nouvelles !  Et ces dernières images des petits loups s’éclatant sur les tapis de judo pendant que l'on prend la douche.

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L’an prochain c’est sûr que je ne lâcherai pas le morceau tant que mon objectif ne sera pas attient, mais c’est mon corps qui  décidera de l'heure ! Ce n’est pas les 24 heures qui manquent ! Mais c’est sûr, Gano t'a raison dès cet hivers plan marche sportive, il faut que j’arrive à associer les deux. Apprendre à canaliser cette fougue du départ en allant faire des 4 ou 6 heures juste pour travailler cette P…. d’allure  de 24 h.

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Vous l’avez compris le plaisir de courir, atteindre ses limites, trouver l’ultime force pour puiser dans ses derniers retranchements, ne peuvent être compris que par les adeptes de la discipline, pour les autres nous sommes des extra-terrestres laissons-les y croire !

 

aulnat_2009__42_

En compagnie des coureurs du forum des ADDM

 

 

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Galerie de photos sur:

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http://picasaweb.google.fr/timyply/24HeuresDAulnat78novembre2009#

 

http://picasaweb.google.fr/pascal600/Aulnat2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 novembre 2009

24 heures d'Aulnat, 7 & 8 Novembre...ma prépa

 

Après un premier coup d'essai à Peynier, quoi de plus naturel que de remonter de nouveau le tic tac de la pendule !  en cette  fin de saison le choix ne manque pas.  Golf Juan  annulé, Marseille dans un premier temps annulé, puis finalement maintenu ...Le Pontet , Crest et Aulnat. Lorsque je pose la question... lequel choisir, voici quelques réponses reçu sur le forum ADDM.

Aulnat a une bonne réputation.
Momo pourrait te parler de Marseille, il va le faire d'ailleurs.
Vallauris est un mois plus tard que les deux premiers et, si tu es gourmand, peut te laisser la possibilité de faire une épreuve longue - du genre 100 km - du genre Millau -- en septembre.

Sans hésitation AULNAT !
Organisation sérieuse, comptage des tours sans équivoque, ravitos très adaptés, des scores qui prouvent que le circuit est performant
J'y suis tous les ans et j'y serai encore cette année, même si je prends une grosse gamelle à chaque fois. En fin de saison, plus d'essence et j'y vais pour voir tous les potes !

Je serais aussi sur ce 24h ,bonne organisation et bon circuit d'après les infos recueillies depuis peu ,je pense que tu pourras concevoir une bonne marque sur cette épreuve ! En tout cas ce sera avec plaisir de partager ce 24h ensemble !

Salut Claude, je ne connais pas Aulnat, mais d'après ce qu'on dit, il a l'air sympa ...... par contre, je serai à Marseille et à Vallauris (les deux sont proches de chez moi) donc si tu te décides pour un 24h en PACA, on devrait se voir.

Je vote Aulnat, c'est pas moi qui le dit mais le vainqueur de l'an dernier, Bruno Heubi avec une marque à 240 kilomètres... cela laisse songeur ! Depuis Peynier...la tête est au 24 heures... j'aime ce challenge et je me tarraude l'esprit ...jusqu'où est-il possible d'aller ? Et j'ai une revanche à prendre....effacer ce revers de Millau ! Le 8/9 Novembre nombreux seront les spécialistes des courses horaire à être ici, j'ai hâte de connaitre tous ces coureurs de 24 heures qui a ce jour ne sont que virtuel !

Plan d'entraînement:

 

L'avantage d'enchaîner les épreuves, c'est que l'on peut "suffer" sur  la préparation précédente. Psychologiquement c'est très reposant ! Pour préparer ce 24 heures ...je prévois uniquement une ou deux sortie de 2 h 30 maxi.

 

 


 

 

Mes séances/semaine

 

4/10  - 0 h 33 - 5.500 km = Reprise

 

 

 

 

Ma 6/10  - 1 h 22 - 12.500 km = Cyrano

S 10/10 - 1 h 15 - 13.000 km = Cyrano

D 11/11 - 0 h 49 - 8.500 km &  0 h 52 - 9.000 = Bi- Séance

             

 

 

 

 

L 12/10 - 1 h 15 - 12.500 km = Sur circuit de 1 km

Ma 13/10 - 0 h 39 -  5.800 km = Récupération

Me 14/10 - Repos

J 15/10 - 1 h 30 - Environ 13.000 km  = Allure 24 - Température 8° ... fini le short !

V 16/10 - Repos

S 17/10 - 2 h 00 - 20.200 km  = en circuit de 2 kms  - Temps pluvieux - Moy/ 10.1

D 18/10 - 1 h 02 - 10.000 km   =  MATIN en chemin - température 0/2.5° - FIN AM 1 h 01 - 9.800 chemin - 8/9 ° Bi- Séance

 

Bornes  de la semaine...71.300

 

 

 

L 19/10 - 0 h 55 -8.250 km 

Ma 20/10 - 1 h 15 - 12.000 km = Que du plaisir !

Me 21/10 - Repos

Je  22/10 - 1 h 06- 10.560 km = de nuit....à la frontale...

V 23/10 - Repos

S 24/10 - 4 h 20 - 37.500 km en boucle de 7.500 km & 0 h 41- 5.500 km décrassage

D 25/10 - 1 h 06 - 9.800 km

Bornes  de la semaine...83.610

 

 

 

 

L 19/10 - 0 h 54 -8.000 km 

Ma 27/10 - 1 h 45 - 15.750 km

Me 28/10 - Repos

Je 29/10 - Repos

Ve 30/10 - Repos

Sa 31/10 - 1 h 00 -  10.000 km :

Di 01/11 - 1 h 01 -  9.800 km

Bornes  de la semaine...43.550

 

 

 

 

 

L 02/11 - Repos

Ma 03/11 - 0 h 55 - 7.000 km = PLUIE

Me 04/11 - 0 h 40 - 7 .000 km = yaplusça

 

A J-1

 

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La seul question à ce jour a ce poser est : Quelle météo ? si j'en crois les bulletins ...cela sera à ne pas mettre un chat dehors ! Ouf ...j'suis poisson, mais des mers du sud !

Dans ces conditons difficiles de pronostiquer un résultat et les blessures du genre tendinite seront à craindre. En Mai dernier ma moyenne a été de 7,162 km/h ...je ne sais pas si j'en suis capable, mais comme j'aime bien les challenges...un petit 8 de moyenne ne serai pas pour me déplaire. Certes c'est présomptueux, mais bon pour les coups de blues que de se fixer un objectif.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

3 octobre 2009

Millau 2009 où mes illusions perdues!

 69841_20090927_HR_vignette_1_ Millau ce n'est pas qu'une course...c'est une rencontre avec des hommes et des femmes qui partagent une même passion ,venue des 4 coins de France. C’est devenu également depuis deux ans un rendez-vous convivial dans une région chaleureuse… Mot de passe … taper « Famillau » où « centbornard » où « 100 km de Millau »

100kmdemillau_famillau

Une partie des protagonistes de http://www.planet-course-a-pied.com/forum/sujets-recents

Cette année je n'aurai pas  droit à l'ivresse que procure l'entrée dans le parc de la victoire  de Millau, j'ai abandonné au 71 ième kilomètres... pris par des crampes...avec impossibilité de courir...voir marcher. Bien sûr la déception est là ...mais j'avais placé le curseur très haut cette année...j'étais très confiant dans ma petite entreprise...mais voilà, je suis arrivée avec un petit pépin musculaire et sur un 100 bornes cela ne pardonne pas....alors non je ne suis pas triste. Millau c'est une boucle de 40 kilomètres & un allé et retour de 60 kilomètres... accompagné par des suiveurs vélo....par cette forte chaleur mon épouse à été une aide très appréciable.

 

100_0403 Notre camp de base "le Millau plage"

100_0032 Le stand de la "Famillau" au parc de la victoire.

100_0039 traditionnel "Pasta"

100_0035 Présentation des meneurs d'allure par Bruno Heubi

100_0048 Traditionnel photo sur les gradins du parc.

100_0052 Jour " J" au stand de la "Famillau"

100_0057 Y'a plus qu'a !!!

100_0081  Clic Clac...souvenir souvenir..

100_0077..100_0076..100_0080

Grosse inquiètude au départ...

100_0086 Départ des vélos, 30 mn avant les coureurs. regroupement au km: 7 à Aigessac

100B0112 Retrouvaille à Aiguessac

100_0122 Riviére s/Tarn Km: 10

100_0124 Au plus court...sur l'axe médian

100B0133 Traversée du Tarn Km: 20

100_0145 1ère côte...le temps de faire quelques photos

100_0146 Millau...c'est la fête avant tout

100_0148 Ravito de La Cresse

100_0147 Km: 30

100_0150 Km: 34 Paulhe...2 minutes d'arrêt...coucou à Sarah

100_0182 Km: 52 vers St Georges de Luzençon

 

 

100_0183

Louis Benoît, Monsieur Morbihan

100_0184

Cissou, Monsieur trans'Aq

100_0191

Martine94 & Yoyo.... en 13 h 59 SUPER

100B0204

Notre Luxembourgeoise ...Isa

100B0211

Marcel....dans les derniers mètres de la montée du Viaduc

100B0220

Frantz, à Creisels

100B0232

Vivi, à Creissels

100B0241

Dame de Vals, à Creissels

100B0160

La fin de la montée du Viaduc

100B0250

Arrivée de LB...

100B0300

L'arrivée de Cissou

100B0341

L'arrivée de Martine94...

100B0371

L'arrivée du couple de l'année

100_0406

le lendemain.......

100_0442

Pique nique du Dimanche au Millau Plage

100_0443

Traditionnel partie de Trenels

100_0465

Frantz & Lacool

100_0073

C'est ça l'esprit... Famillau...Bye bye ...

 

Mon Millau 2009: Récit d'un abandon

 

Nous sommes beaucoup à ne pas avoir finir «  ce Millau 2009 » Récit d’un abandon programmé depuis plusieurs jours. Souvenez-vous  « ça passe ou ça casse »

 Depuis plusieurs jours, j'avais une p’tite douleur au niveau du tibia …suite à un faux mouvement fait voici 10 jours, le temps ayant manqué.  Samedi en descendant faire la photo vers la fontaine ça tourne au cauchemar la douleur devient crampe. J’essaye de rester calme, chose étonnante que j’arrive à faire ! Massage sur le bord de la fontaine, je partirai même trottiné dans le parc …pour m’apercevoir que les carottes sont cuites.

 Le départ :

Je quitte la bande de la Famillau (avec regrets), pour aller me placer juste derrière la fanfare...de façons à partir plus tranquillement ....et là de suite le verdict tombe  impossible de suivre en marchant....je prends le trottoir.... obliger de m'accroupir pour soulager le mollet...et tout en voyant défiler ce long cortège...je pense à Joëlle parti à Aiguessac rentré toute seule. Je n’imagine pas être le premier abandon de cette édition 2009. Je dois mon salut à la fanfare qui fera 3/4 arrêt ... et à Franck, le vainqueur des 6 hrs d'Ambilly 2009...avec une marque de 9 h 15 sur Millau et qui aura cette phrase " ne prend pas de risque...ne te bousille pas 6 mois !!! " Message reçu. Au virage de l'Avenue Jean Jaurès ...comme par enchantement "le mollet se dégonfle " je retrouve Franck à 10 m du portique...nous discutons, j’essaye de faire diversion et ça marche.

Coup de pistolet

PAN c’est parti … 10m 20 m 40 m j’peux courir….la magie de Millau, j’essaye de participer à la fête, de faire le vide pas simple je visualise mon premier  arrêt  à 500 m….arrêt pipi le long de la voie ferrée … je l’attend avec impatience pour me masser le mollet… mais j’attend surtout l’après passage à niveau ….petit faux plat montant et là j’aurai la vraie réponse. Si j’ai mal…c’est râpé….si je ressens un soulagement j’peux expérer ! Et mon épouse m’attend à Aguessac, je ne peux pas la décevoir, nous nous sommes entraîné  ensemble …tour du lac d’Annecy la vallée de l’Ain etc….et depuis des jours nous attendons ce jour « J » De plus nous avons mis une stratégie en place. Mon épouse, ne pouvant faire les 100 km en vélo… parce que l’Aveyron ….n’est  pas plat ! Nous nous contenterons du marathon….avec une p’tite cerise sur le gâteau….une petite poussée jusqu'à Monsieur Viaduc ! P’tit jeux de mot ….viaduc n’étant pas ce belle ouvrage….mais celui du photographe au 50 ième !  Mais pour y parvenir ensemble …notre stratégie consiste  place du Manrandous….dans un compte rendu il faut toujours citer le nom de cette place au cœur de Millau ! À partir de là  moi direction le parc…et Joëlle direction sans passer par la casse départ Creissels …voilà comment on perd 20.000 de nos anciens francs !

Première boucle – Le marathon

Le long de la voie rapide…j’ai peur …que tout « ça » s’écroule ! Mais il était dit…que ce jour là un St Bernard … non non  pas Anouck…mais Fluo13 veillerai sur la Famillau … (lire Cr de LB). Sa présence tant inattendue que bienvenue fut une grande bouffé d’oxygène… à ce moment là nous étions à plus de 10 …et dire que 10 mn plus tôt …j’préfére ne plus y pensé . Le corps se relâche…tout va pour le mieux….jusqu’au moment ou je constate, que j’ai oublié ma p’etite bouteille d’eau pour ces premiers 7 km … la bouche avec toutes ces émotions….est pâteuse. Si le ciel est bleu….mes pensées virent de nouveaux aux noirs Combien ai-je consommer « déjà » de calories ? Heureusement, Aiguessac arrive...Le vélo se trouve  en zone « C » parce que si j’veux être en zone A…j’ai qu’à m’inscrire plus tôt ! Une zone c’est 300 m …. Soit 2 minutes de course à pied….j’vous la donne en mille ! bien vers la fin…avant d’avoir mon premier bidon … et là stupeur…mes bidons sont encore dans l’isotherme…si tu savais ce que tu as perdu à ce moment là….tellement heureux d’être là et de pouvoir faire « notre » course ! Résultat des courses c’est vers le 9ièmes kilo que afin je récupère  mon premier ravitaillement…sans conséquence pour la suite je le pense. Du 10 au 21 mes crampes jouaient au yoyo … mais très timidement. L’’an dernier cette portion était passé rapidement, que là cela devenait interminable…j’avais « déjà » l’impression d’être dans le « mur ». Et pourtant grâce au  compteur  que j’avais placé  sur la potence du vélo… l’allure  était comprise  entre 10/11. N’étais-je pas entrain de commettre  ma première erreur ? N’Aurai-je pas dû réinitialiser mon logiciel ! L’essentiel à Millau n’étant pas de finir ? Mais voilà lorsque l’on est  compétiteur  dans l’âme…difficile de laisser s’envoler ….le pourquoi on s’est entraîné durement …comme par exemple la montée de l’Izoard. Passage du semi en 2 h 05…j’adore ce passage….c’est  l’Alpes du Huez…sans les camping car…ouf…pour la beauté du vieux  Peyreleau. Au  sommet belle surprise ….le Furet en ROUGE & JAUNE et sa p’tit Furette….nos jeunes mariées Merci Domnac  Pardon Rick… j’ai plus le souvenir de notre rencontre  …la tête était ailleurs…. L’heure était à la concentration. Nous allions aborder le secteur fait de montées et de descentes lesquels se feront en marchant. Ce qui me permettra de réaliser quelques clichés de madame sur son vélo…il est possible de viser 11 h et de prendre du plaisir ! A partir de là je découpe mon Millau en étape. La première sera  Paulhe…on nous attend Sarah et Nath’, nous prendrons 2 minutes pour immortaliser notre « Millau » … au faite où est  Fred !

 

En cette fin de  première boucle « je jardine » je coure sur l’axe médian …et ma vitesse chute à 9 km/h et ces chiens de la SPA, qui ce soir n’auront plus de cordes vocale…p’ovre bêtes ! Comme prévu je m’arrête 5 minutes à notre  camp de base « Millau Plage » où j’ai ce matin sortie ma voiture sur le parking…pour mon propre ravitaillement. Que le retour vers le parc… est difficile, la foulée s’écrase au sol, le regard sur les baskets « ça pioche dur » Au point de dépasser Yoyo parti sur le marathon sans même m’en  apercevoir. Place de Marandous, Marco me  dépasse, , je le garde en point de mire…mais que c’est difficile… je sens que la seconde boucle va être une sacré partie de manivelle ! Je commence à gamberger.

Millau – Le Viaduc

Passage au marathon en 4 h 20 au lieu de 4 h 16. Au parc pas d’arrêt, j’embraye sur mon chemin de croix ! En redescendant je croise stéphan, meneur en 12 heures ! Bizarre sa barrière était à 14 h 45. L’effet nouveau départ, ne change rien à la donne… pas d’effet de second souffle…et le Tél. qui sonne… merci Gano, de prendre de mes nouvelles…mais en plein centre de Millau pas simple de répondre avec la circulation. J’attaque Creissels péniblement…je suis obliger de marcher… plus de gaz … et pourtant il va bien falloir monter jusqu’au viaduc …j’suis attendu, j’peux pas lui faire ça et puis il y a la photo du 50 ième… c’était notre deal. Et soudain à la sortie de Creissels à 150 m de moi….j’hallucine …je rêve…j’me pince…devant moi le meneur en 11 heures et croyez moi pas besoin de gel ! Je fonce sur lui… deux fois hélas, il m’annonce « je suis en carafe » file  c’est encore jouable… moins de 10 minutes de retard sur le tining. Je reprends à espérer…que la côte du viaduc me  permettra de me refaire. La chance serait-elle de mon côté sur cette deuxième portion…à 50 m l’ami Marco et là, nous montons ensemble en haut  du viaduc petite photo, alors que je m’arrête quelques instant Marco continu. Nous repartons tout les deux  pour « la photo officielle » km 50… Clic clac en boite…restera plus qu’a rendre visite à TenensJunior ce soir  pour la visualiser.

St Geoges s/Cernon – St Rome s/Cernon

La descente de St Georges cogne et je commet l’erreur de débutant…je coure  sur le bas côté au lieu de prendre l’axe médian ce qui se traduit par une petite douleur du genoux. Je  reçois la visite éclair de Doudou presser de retrouver son frère jumeau ! A St Georges nous formons un trio : Marco, moi et Louis Benoît qui nous rejoindre dans la salle des fêtes. Arrêt bref pour moi…je repars le premier…je sens monter un mauvais pressage  dans les jambes dès que l’effort s’arrête. Pause pipi, LB repasse devant …je ré embraye de suite mais déjà 20 m nous sépare. Pas question de laisser partir une locomotive …sans wagon cela vaut bien de se mettre en surrégime à la grande surprise de Louis Benoît. A proximité du radar  le lance deux ou  trois blagues à deux balles du genre « photo à 100 m ou prime prime à 100 m ». Notre binôme ne dur pas très longtemps, je profite du passage d’un vélo pour me coller dans sa roue …à l’abri du vent  je suis bien, peut être le meilleur moment de mes 100 bornes.

ST Rome s/Cernon – Sommet de Tiergues

Il est presque 17 heures, LB, Marco et moi sommes toujours sur une base de 11 heures…mais le plus dur reste à faire… j’espère à chaque mètre retrouver enfin mes bonnes sensations comme cela était le cas lors de ma prépa. Au ravito un ou deux verres et je repars mais là je paye cash, cette long vallée ! Alors je suis obligé de changer la  stratégie prévu « faire du Cyrano de poteau à poteau » résultat cela sera de la marche durant toute la montée, même dans les « S » la tête n’arrive pas à relancer la machine, il faut dire que tout le monde marche …alors pourquoi courir !

L’abandon

Et coup de grâce à 150 m du sommet de Tiergues, un gros point de  côté au moment  ou j’entend «  allez Claude » c’est mon LB, qui à encore du charbon ! C’est fois je ne peux pas faire l’effort de le suivre la douleur m’empêche de courir. J’essaye de trottiner, le point s’éclipse légèrement … mais s’était sans compter sur mon adversaire du jour, qui attendait le moment opportun pour porter son dernier assaut au moment ou j’étais le plus vulnérable  «  saloperie de crampes », la messe était dite ! Il me restait le choix de l’abandon ou essayer de se refaire la cerise à st Af’, merci Franck pour la sagesse de tes mots au départ et aussi Lundi il y a boulot… par les temps qui courent c’est pas le moment de faire le Con et il y a toujours cette objectif d’Aulnat, tout cela fait que ma décision est très facile à accepter.

Le dernier cliché

Mes dernières images seront celles de Marco et Cissous entrant à st Afrique. Il était écrit que cette journée serai sous le signe de l’amitié, le Furet et sa jeune épouse est là venu soutenir « la Famillau » C’est en taxi de luxe que je regagnais Millau Plage sans supplément de prix ! Merci encore à vous deux.

Avec le recul de plusieurs jours, je pense que sans tout mes petits soucis du matin j’aurai pu mener à bien ma petite entreprise, hélas … il me faudra attendre  une autre édition pour retenter Millau. J’aimerai bien tenter un 100 tout plat pour que madame puisse me suivre sur la totalité du parcours. Sans la vous ma Famillau ce week-end aurai été un échec, mais grâce à cette belle « communion » se fût un week-end d’une grande REUSSITE . 

 

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5 septembre 2009

Une belle saga d'été .

 

 

 

L'été à été chaud, conviviale, et respirant ! avec en toile de fond The North Face Ultra-Trial du Mont- Blanc en supporters de l'ami Marcel et de JP sur la TDS ...

Un  moment fort durant l'été, l'invitation que j'ai fait à Marcel...vous ne le connaissez pas...c'est que vous n'êtes pas un fidèle du forum, c'est bien parce que c'est vous ! j'vous  redonne l'adresse: Centbornard.com. Marcel était  en ce moment là en  pleine préparation de l'Ultra Trail du Mont-Blanc et les doutes qui vont avec ! Et puis  le 15 août ce  fut la reconnaissance de l'Umbruman...son nouveau défi pour 2010 ...  Et durant 2 jours  Jean Paul nous accompagna...lui aussi à ce moment là est en pleine préparation   de la dernière né de l'UTMB...Sur les traces des Ducs de Savoie. Et c'est en tout logique que ce  dernier week-end d'Août, je me suis improvisé supporter... dans un cadre GRANDIOSE... le massif du Mont-Blanc, avec une arrière pensée...mais là, c'est encore d'autres pages qui faudra ouvrir !

 

 

 

Cette saga d'été commence avec l'arrivée du TGV en provenance de Montpellier, avec à son bord la grande tante. Quelle rapport avec la course à pied aucun. Quoique recevoir tata Marie c'est du sport...pas facile  d'avoir le dernier mot. Et à chacun de ces passages nous nous lui proposons notre patrimoine local.

 

 

la_maison_des_enfants_d_Izieu__8_En ce 2 Août, nous nous rendons au Mémorial de la maison d'Izieu près de Belley dans l'Ain. Petit rappel des faites. Le 6 avril 1944, la Gestapo de Lyon, sous commandement de Klaus Barbie a arrêté les 44 enfants qui avaient trouvé refuge dans la maison d'Izieu et leurs sept éducateurs parce qu'ils étaient juifs. Parmi les personnes présentes, une seule a pu s'échapper. 42 enfants et cinq adultes ont été gazés dans le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Deux adolescents et le directeur de la maison ont été fusillés en Estonie. Il y eut une unique survivante.
Au lendemain du procès de Barbie à Lyon, en 1987, une association s'est constituée autour de Sabine Zlatin, fondatrice avec son mari de la colonie d'Izieu en 1943. Le 24 avril 1994, François Mitterrand, alors Président de la République, inaugurait le Mémorial d'Izieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au cours de la visite, une date m'interpelle, elle concerne  celle de Miron Zlatin, mari de la fondatrice de la maison d'Izieu Sabine Zlatin. Cette date est celle du 2 Août, hors nous sommes le 2 Août ! Le 2 Août 1944 Miron Zaltin est  fusillés en Estonie. La vieille de cette visite je venais de souhaiter l'anniversaire à Marcel, une rencontre né sur internet,  né un 2 Août 1944 jour de l'exécution de Miron Zatlin. http://www.izieu.alma.fr/index02.html

 

Tante Marie, se retourna à Montpellier après un séjour fort agréable... pour laisser la place... à une belle tranche de vie. Bienvenue Marcel dans mon Haut Bugey.

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marcel__ Tout commence par une banal phrase .... 2 nuits ou rien au final cela sera 6 nuits !Ne croyez-pas que je n'en suis mordu les doigts...loin de  ma pensée...Marcel se fut un vrai bonheur et des vacances d'un autre style que nous avons Joëlle et moi beaucoup apprécié . Marcel merci pour ces longs échanges.... où nous étions pas forcément d'accord, j'y repense souvent. Tout belle histoire à une trame :  son titre: The North face Ultratrial du Mont-Blanc. pour les novices, le tour du Mont-Blanc : 166 kilomètres pour 10000 m de dénivelé ... en 44 heures maximun.... autant vous dire.... à ne pas mettre dans toute les mains ! les qualitée requises: Endurance, mental hors pair et apprivoiser  la haute montagne !

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Mardi 11 Août, Comme un TGV rentrant en gare...la petite Citröen C1 s'immobilise devant mon garage à heure dite ! Petit tour du propriétaire, petit collation est 2 heures plus tard ...petit décrassage de bienvenu autour du lac de Nantua... le coup d'envoi est donné pour un marathon de 6 jours !

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Petit décrassage de bienvenu...

 

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  autour du lac de Nantua.

 

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Coup d'envoi pour un marathon de 6 jours.

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Mercredi 12, Deux pierres d'un coup ou comment joindre l'utile à l'agréable ! en ce début Août, se déroule le tour de l'Ain cyclistes pro, toutes les équipe du grand cirque pro tour sont là...avec leur Néos-professionnels. Passionné de vélo tous les deux ...ce rendez-vous devient incontournable...d'autant qu'il s'agit de la dernière étape ...Etape finale...l'arrivée au sommet du géant du Haut-Bugey " Le Grand Colombier est ses 1501 m " et ses pourcentages èlevés...que le tour de France refuse d'y faire passer un étape... car elle serait au dire des spécialistes...dévastatrice !  C'est en partie à pied que nous rejoindrons le col du Grand Colombier ...depuis celui de la Biche...l'idée n'est pas de moi, mais de Jean Paul...lui aussi l'ultra fondeur et prêt à en découdre fin Août sur la petite dernière de l'utmb des Duc de Savoie, petite balade de 106 km avec un dénivellé de 6000 m . Superble petite randonnée d'environ 4 heures sur les crêts du Haut-Bugey d'un côté le Valromey et de l'autre le rhône et en toile de fond la chaîne du Mont-Blanc et droit devant nous le lac du Bourget. Merci Jean Paul et Simone pour cette agréable balade... l'ami Marcel était au ange !

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Le Grand Colombier 1501 m, vu depuis le col de la biche 1210 m

 

 

 

 

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Territoire de moyenne montagne, le Haut-Bugey culmine en moyenne à 1200 mètres d’altitude. Appartenant géographiquement au massif jurassien.

 

 

 

 

 

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  Col de la biche, au fond de la combe, point de départ.

 

 

 

 

 

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Et d'un !

 

 

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  Lac du bourget, vu du sommet.

 

 

 

 

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Chaîne du Mont Blanc.

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Jeudi 13. Le grand jour, Ayant peu l'expérience des reliefs montagneux, il devenait impératif avec  l'ami Marcel de  faire un petit entraînement...question de voir ! Car préparer un 10 000 m de dénivellé en région parisienne n'est pas tâche facile. la journée sera scindé en trois partie: 3 heures de trial, un pique pique "de convivialité " suivie de deux heures de marche et pour finir une heure de trial . Difficile de faire plus  à 3 semaines de l'épreuve.

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En route pour une longue sortie

 

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Même les passages technique était au menu.

 

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Passage d'escaliers naturel.

 

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Passage des Chamois.

 

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Un vrai trial....

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...avec tout type de terrain.

 

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P'etit entraînement...sans se "défoncer"

 

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p'tit coup de fourchettes... dans un cadre Exceptionnel...

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Vendredi 14. A peine rentrer de notre escapade... que déjà d'autres horizons nous attendent, direction Embrun...et son Embrunam du 15 Août et déjà que germe dans un petit coin de la tête une "petite folie... d'ultrafondeurs"

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Samedi 15 Août: Triathlon international d'Embrun

 

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Plan d'eau d'Embrun

 

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3 km 800 de natation avant ....

 

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180 km de vélo ... dont le Col de l'Izoard.

 

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Entrée d'Arvieux, qui à eu l'idée de montée l'Izoard !

 

 

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Au plus près des triathlètes....

 

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En route pour 15 km .... avec des rampes à 14 %

 

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Un binôme de choc !

 

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Sur la route.... de l'UTMB.

 

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Sur la route de Millau 2009

 

 

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Passage ombragé avant la casse déserte .

 

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Sur les passages les plus pentu: 9 au kilo.

 

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Qui encourage qui ?

 

 

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Excellent point de mire pour les triathlètes...

 

 

 

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Seul au monde ...

 

 

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...dans la casse déserte

 

 

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Spectacle Grandiose...

 

 

 

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Mar... où tu vas... et la photo !

 

 

 

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Une immense joie... pour les stat...  en 1 h 57

 

 

 

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Ah... le C.. J'arrive !!!

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Non ...non nous irons pas jusqu'a Briançon !

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Un table de pique nique nous arrêtera avant OUF....

Cette Journée fut riche en renseignements, la forme est là, concernant cette Iroman... c'est du maous costaud  ! Si l'Izoard constitue un momunent... ne pensez pas que le retour est un long fleuve tranquille...la Durance est là .... à vous guetter aux moindres faux pas !

 

Dimanche 16 Août, retour par les chemnins buissonniers

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Col du Lautaret

 

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Col du Galibier

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Le rouge & Jaune couleur de la Famillau

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L'Ami Marcel, sans retourna ....direction Chamonix, Quand à moi, direction le lac d'Annecy pour peaufiner ma prépa Millau

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Magnifique terrain d'entraînement...

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.... tour du lac 42 kilomètres

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le Paquier ...

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En face.... direction Thônes et le col de la Forclaz

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En arrière plan la " Tournette " 2352 m

Le Grand rendez-vous tant attendu ...l'ultratrial du Mont Blanc

Epreuve de montagne, comportant de nombreux passages en altitude (>2500m), dans des conditions climatiques pouvant être très difficiles (nuit, vent, froid, pluie ou neige), nécessitant un très bon entraînement, un matériel adapté et une réelle capacité d’autonomie personnelle.

 

28 août 2009. Il est 18h30 ils sont plus de 2300 à partager le même rêve : faire le tour du Mont-Blanc en moins de deux jours. Chacun c'est soigneusement préparé durant de longs mois. Malgré la démesure de l'épreuve, ils sont sereins car ils savent que près de 1300 bénévoles participent à la même aventure, prêts à offrir avec passion leur aide et leur réconfort dans un esprit de partage et d'amitié. Ils vivrons une aventure hors du temps !  Coureurs et  nous accompagnateur.
Au clair de lune, ils  côtoieront l'Aiguille de Bionnassay et franchirons le Col du Bonhomme. Au soleil levant, ils passeront le col de la Seigne et pénétreront en Italie dans la magie du Val Veni dominé par la Noire de Peuterey et les glaciers qui descendent du Mont Blanc. Plus tard viendra le Val Ferret, gardé par la Dent du Géant et les Grandes Jorasses avant de basculer, enfin, en Suisse et de savourer son environnement soigneusement préservé.

Ils leurs faudra supporter la fatigue, surmonter leurs doutes et leurs angoisses. Certains , ayant repoussé leurs limites à l'extrême, préfèreront s'interrompre tout en gardant entier l'espoir de boucler le tour complet une prochaine fois. 
Les autres, franchiront Bovine et les Tseppes. Puis, face à l'Aiguille Verte, à la verticale des Drus et à la majesté du Mont-Blanc, ils plongeront vers l'arrivée au coeur de Chamonix.

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Le parcours... 166 kilomètres, + de 9000 m à réaliser en moins de 44 heures !

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28 Août 2009, Km 8 les Houches 1er ravitaillement...

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Sortie des premiers concurents...aux Houches...et le futur vainqueur.

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Le Grand Marcel, unique photo... de ce périple . Une fois passer à ce premier poste, je le retrouverai à St Gervais à 22 heures et ensuite à 0 h 30 à Notre Dame de la Gorge où là je l'accompagnerai durant 500 m. Mes impressions à ce moment là ...pas très rassurante...  Mar..c'est  beaucoup refroidi dans la premère descente ...faite prudemment....et l'arrivée du Col du Bonhomme l'inquiète beaucoup. je le laisse s'enfoncer dans les ténèbres de la nuit...quand à moi, je rejoins St Nicolas de Véronce, pour être sur place dès le Samedi matin pour monter au sommet du Mont Joly 2500 m, voir passer l'ami Jean Paul " Sur les traces des Ducs de Savoie" l'utmb c'est 4 courses organisés simultanemment.

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C'est dans le brouillard que s'effectura en grande partie cette ascension.

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Cadre...somptueux.

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Passage des premiers concurents de la TDS

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Mont Joly,

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Mon idée était de voir passer JP au sommet.... mais au vu des conditions je préférai redescendre ...à la rencontre des des trailleurs. Je croisa JP à 1200 m du sommet.

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Et sur le coup de 11 heures ... place à en magnifique soleil dans la vallée ...

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A peine arrivée à Chamonix....que déjà les premiers sont annoncés à 15 kilomètres !

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Beaucoup de monde, dans les rue de Cham' ...

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Manifestation très festive.

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L'arrivée de Jornet en 21 h 33 mm

 

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Forte délégation de Japonnais à cette édition.

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Le vainqueur 2009, Espagnol Jornet Kilian

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Le podium 2009: jornet, Chaigneau (Fr), Kaburaki ( Japon)

Les vainqueurs de l'Ultra-Trail du Mont-Blanc, de la CCC, de la TDS et de la petite trotte à Léon

Un plateau de choix, des coureuses et des coureurs remarquables d'opiniâtreté, les courses autour du Mont-Blanc ont encore cette année permis de découvrir, ou redécouvrir, des personnalités fortes et attachantes.

De gauche à droite et de haut en bas : Deux membres de l'équipe arrivée en premier de la PTL, puis Patrick Board (1er TDS, France), Tsuyoshi Kaburaki (3e UTMB, Japon), Kilian Jornet (1er UTMB, Espagne), Krissy Moehl (1ère UTMB, Etats-Unis), Monica Aguilera (3e UTMB, Espagne), Thomas Saint-Giron (2e TDS, France), Fernanda Maciel (Brésil), Sébastien Chaigneau (2e UTMB, France), Jean-Yves Rey (1er CCC, Suisse). Plateau des vainqueurs des 3 courses UTMB, la CCC, la TDS et la petit trotte à Léon.

 

Et mon Marc.... dans tout ça ! Par sécurité il sera arrêté entre le Lac de Champex et Triente.... je ne pourrai pas le revoir en course.... petite déception...mais grand soulagement de le savoir aux mains des organisateurs. tout au long de l'épreuve, j'ai pu suivre son évolution grâce au PC mis en place pour les accompagnateurs.

Marcel à dit: Voilà, l'UTMB est maintenant terminè et s'est soldè quant aux rèsultats par un èchec  mais aussi par un bonheur immense pour ce que j'ai fait. En effet, les cols de la course que j'ai choisi par hasard, me paraissaient correspondre à la bonne moyenne des difficultès que j'allais rencontrer. Ce ne fut pas le cas. Les descentes ètaient par la suite beaucoup plus difficiles et techniques que celles de mes entrainements. Les passages « dangeureux » beaucoup trop nombreux à mon goût et les montèes et descentes beaucoup plus abruptes que mes tests me l'avaient montrè. Aussi, des la première descente inconnue, la mèfiance a-t-elle ètè de mise avec la peur qui souvent l'acccompagnait. Plus des erreurs d'habillement où je montais dans le froid et le brouillard jusqu'au moment où cela devenait insupportable à mon goût; alors je m'habillais chaudement et me retrouvais bien. Seulement, cela se faisait presque au sommet du col et la descente derrière j'ètouffais de chaleur avec ces vètements chauds sans vouloir les changer de nouveau D'où des arrivèes en bas des cols dèlicates. A cela s'est ajoutè quelques problèmes de nourriture sans grande importance puisque je pouvais quand même prendre la soupe. Ainsi, je suis arrivè à Courmayeur avec beaucoup de satisfaction. Certes mon planning temps n'ètait pas respectè mais me servait de base pour adapter correctement ma course ainsi que je l'avais imaginè.

La seconde nuit, ma prudence,la tension provoquèe par la peur, la fatigue des montèes et descentes difficiles le nombre d'heures restè èveillè, le vent violent, le brouillard ont affaibli mon capital rèsistance si bien que dans les endroits difficiles, je craignais le faux pas (qui ne s'est pourtant jamais produit, même s'il est arrivè plusieurs fois dans des endroits plus faciles) et là j'ai encore ralenti et surtout dormi 1h15 en plusieurs fois, attendant que le jour se lève pour bien repartir. Malheureusement, l'organisation m'a rattrapè 1/2h avant que je jour ne se lève en me demandant de redescendre.  J'avoue que je ne savais plus bien quoi faire, je me suis rangè à son avis il m'a alors dit que nous ètions trop loin pour faire demi tour. (Plus reposè, je rèanalyserai ce point par rapport à mes compagnons qui eux ont rèussi). Là le gars m'a demandè de redescendre seul car il devait continuer mais que d'autres viendraient me chercher. J'avais juste à suivre le chemin; si ce n'est qu'en montant il retirait au fur et à mesure les rubalises et que je craignais de me perdre. A un moment, plus certain de mon chemin, je suis restè sur place et j'ai attendu qu'on vienne me chercher. Finalement après une longue descente à pied on m'a rècupèrè en voiture pour me conduite à Trient, là où je voulais aller. De cet endroit, avec d'autres, on nous a ramenè à Chamonix. C'est donc après 35h de course que j'ai ètè èliminè.

Ce week end a ètè formidable car j'ai appris à mieux connaître la montagne, à surmonter mes peurs mais surtout, j'ai apprèciè la prèsence de l'ami Claude qui m'a si chaleureusement soutenu et je garde en mèmoire tous ces moments où je le retrouvais. De plus, il a permis à mon amie de pouvoir aussi me suivre. Je n'ai qu'un seul regret: ce n'est pas de ne pas avoir fini, c'est simplement de n'avoir pas ètè capable de leur offrir le suivi de la fin de course qui pour nous trois aurait ètè un moment extraordinaire car physiquement j'ètais encore bien. J'ai au moins le souvenir d'avoir vu pètiller les yeux de Claude qui me semble avoir quand même passè un excellent week end d'autant qu'il a suivi Jeau Paul dans sa performante prestation.
Il me reste maintenant à dècider si l'annèe prochaine je ferai l'embrunman ou l'UTMB car la rècupèration est bonne puisque hier je suis allè au glacier des bossons qui prèsente un dènivelè de 400M; d'accord, ce n'ètait pas sur un rythme rapide.
Voilà le rèsumè d'un èchec qui ne me laisse que du bonheur et auquel je suis heureux d'avoir participè. Certes, ayant encore de la fatigue, mes idèes se mèlangent encore parfois et je devrai revenir sur mes souvenirs pour les classer mais que c'est beau d'avoir vècu cela.

Merci Marcel, pour cette fabuleuse tranche de vie Aoûtien. Rendez-vous le 26 Septembre et le 27 du côté de St Rome s/Cernon lorsque nous nous croiserons sur la deuxième boucles des 100 kilomètres de Millau.

2 septembre 2009

Supporter à l 'UTMB,

Le Grand rendez-vous tant attendu ...l'ultratrial du Mont Blanc

Epreuve de montagne, comportant de nombreux passages en altitude (>2500m), dans des conditions climatiques pouvant être très difficiles (nuit, vent, froid, pluie ou neige), nécessitant un très bon entraînement, un matériel adapté et une réelle capacité d’autonomie personnelle.

28 août 2009. Il est 18h30 ils sont plus de 2300 à partager le même rêve : faire le tour du Mont-Blanc en moins de deux jours. Chacun c'est soigneusement préparé durant de longs mois. Malgré la démesure de l'épreuve, ils sont sereins car ils savent que près de 1300 bénévoles participent à la même aventure, prêts à offrir avec passion leur aide et leur réconfort dans un esprit de partage et d'amitié. Ils vivrons une aventure hors du temps !  Coureurs et  nous accompagnateur.
Au clair de lune, ils  côtoieront l'Aiguille de Bionnassay et franchirons le Col du Bonhomme. Au soleil levant, ils passeront le col de la Seigne et pénétreront en Italie dans la magie du Val Veni dominé par la Noire de Peuterey et les glaciers qui descendent du Mont Blanc. Plus tard viendra le Val Ferret, gardé par la Dent du Géant et les Grandes Jorasses avant de basculer, enfin, en Suisse et de savourer son environnement soigneusement préservé.

Ils leurs faudra supporter la fatigue, surmonter leurs doutes et leurs angoisses. Certains , ayant repoussé leurs limites à l'extrême, préfèreront s'interrompre tout en gardant entier l'espoir de boucler le tour complet une prochaine fois. 
Les autres, franchiront Bovine et les Tseppes. Puis, face à l'Aiguille Verte, à la verticale des Drus et à la majesté du Mont-Blanc, ils plongeront vers l'arrivée au coeur de Chamonix.

utmb_parcours_2009_1_

Le parcours... 166 kilomètres, + de 9000 m à réaliser en moins de 44 heures !

CRIM0003

28 Août 2009, Km 8 les Houches 1er ravitaillement...

CRIM0007

Sortie des premiers concurents...aux Houches...et le futur vainqueur.

CRIM0019

Le Grand Marcel, unique photo... de ce périple . Une fois passer à ce premier poste, je le retrouverai à St Gervais à 22 heures et ensuite à 0 h 30 à Notre Dame de la Gorge où là je l'accompagnerai durant 500 m. Mes impressions à ce moment là ...pas très rassurante...  Mar..c'est  beaucoup refroidi dans la premère descente ...faite prudemment....et l'arrivée du Col du Bonhomme l'inquiète beaucoup. je le laisse s'enfoncer dans les ténèbres de la nuit...quand à moi, je rejoins St Nicolas de Véronce, pour être sur place dès le Samedi matin pour monter au sommet du Mont Joly 2500 m, voir passer l'ami Jean Paul " Sur les traces des Ducs de Savoie" l'utmb c'est 4 courses organisés simultanemment.

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C'est dans le brouillard que s'effectura en grande partie cette ascension.

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Cadre...somptueux.

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Passage des premiers concurents de la TDS

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Mont Joly,

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Mon idée était de voir passer JP au sommet.... mais au vu des conditions je préférai redescendre ...à la rencontre des  trailleurs. Je croisa JP à 1200 m du sommet.

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Et sur le coup de 11 heures ... place à en magnifique soleil dans la vallée ...

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A peine arrivée à Chamonix....que déjà les premiers sont annoncés à 15 kilomètres !

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Beaucoup de monde, dans les rue de Cham' ...

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Manifestation très festive.

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L'arrivée de Jornet en 21 h 33 mm

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Forte délégation de Japonnais à cette édition.

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Le vainqueur 2009, Espagnol Jornet Kilian

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Le podium 2009: jornet, Chaigneau (Fr), Kaburaki ( Japon)

Les vainqueurs de l'Ultra-Trail du Mont-Blanc, de la CCC, de la TDS et de la petite trotte à Léon

Un plateau de choix, des coureuses et des coureurs remarquables d'opiniâtreté, les courses autour du Mont-Blanc ont encore cette année permis de découvrir, ou redécouvrir, des personnalités fortes et attachantes.

De gauche à droite et de haut en bas : Deux membres de l'équipe arrivée en premier de la PTL, puis Patrick Board (1er TDS, France), Tsuyoshi Kaburaki (3e UTMB, Japon), Kilian Jornet (1er UTMB, Espagne), Krissy Moehl (1ère UTMB, Etats-Unis), Monica Aguilera (3e UTMB, Espagne), Thomas Saint-Giron (2e TDS, France), Fernanda Maciel (Brésil), Sébastien Chaigneau (2e UTMB, France), Jean-Yves Rey (1er CCC, Suisse). Plateau des vainqueurs des 3 courses UTMB, la CCC, la TDS et la petit trotte à Léon.

Et mon Marc.... dans tout ça ! Par sécurité il sera arrêté entre le Lac de Champex et Triente.... je ne pourrai pas le revoir en course.... petite déception...mais grand soulagement de le savoir aux mains des organisateurs. tout au long de l'épreuve, j'ai pu suivre son évolution grâce au PC mis en place pour les accompagnateurs.

Marcel à dit: Voilà, l'UTMB est maintenant terminè et s'est soldè quant aux rèsultats par un èchec  mais aussi par un bonheur immense pour ce que j'ai fait. En effet, les cols de la course que j'ai choisi par hasard, me paraissaient correspondre à la bonne moyenne des difficultès que j'allais rencontrer. Ce ne fut pas le cas. Les descentes ètaient par la suite beaucoup plus difficiles et techniques que celles de mes entrainements. Les passages « dangeureux » beaucoup trop nombreux à mon goût et les montèes et descentes beaucoup plus abruptes que mes tests me l'avaient montrè. Aussi, des la première descente inconnue, la mèfiance a-t-elle ètè de mise avec la peur qui souvent l'acccompagnait. Plus des erreurs d'habillement où je montais dans le froid et le brouillard jusqu'au moment où cela devenait insupportable à mon goût; alors je m'habillais chaudement et me retrouvais bien. Seulement, cela se faisait presque au sommet du col et la descente derrière j'ètouffais de chaleur avec ces vètements chauds sans vouloir les changer de nouveau D'où des arrivèes en bas des cols dèlicates. A cela s'est ajoutè quelques problèmes de nourriture sans grande importance puisque je pouvais quand même prendre la soupe. Ainsi, je suis arrivè à Courmayeur avec beaucoup de satisfaction. Certes mon planning temps n'ètait pas respectè mais me servait de base pour adapter correctement ma course ainsi que je l'avais imaginè.

La seconde nuit, ma prudence,la tension provoquèe par la peur, la fatigue des montèes et descentes difficiles le nombre d'heures restè èveillè, le vent violent, le brouillard ont affaibli mon capital rèsistance si bien que dans les endroits difficiles, je craignais le faux pas (qui ne s'est pourtant jamais produit, même s'il est arrivè plusieurs fois dans des endroits plus faciles) et là j'ai encore ralenti et surtout dormi 1h15 en plusieurs fois, attendant que le jour se lève pour bien repartir. Malheureusement, l'organisation m'a rattrapè 1/2h avant que je jour ne se lève en me demandant de redescendre.  J'avoue que je ne savais plus bien quoi faire, je me suis rangè à son avis il m'a alors dit que nous ètions trop loin pour faire demi tour. (Plus reposè, je rèanalyserai ce point par rapport à mes compagnons qui eux ont rèussi). Là le gars m'a demandè de redescendre seul car il devait continuer mais que d'autres viendraient me chercher. J'avais juste à suivre le chemin; si ce n'est qu'en montant il retirait au fur et à mesure les rubalises et que je craignais de me perdre. A un moment, plus certain de mon chemin, je suis restè sur place et j'ai attendu qu'on vienne me chercher. Finalement après une longue descente à pied on m'a rècupèrè en voiture pour me conduite à Trient, là où je voulais aller. De cet endroit, avec d'autres, on nous a ramenè à Chamonix. C'est donc après 35h de course que j'ai ètè èliminè.

Ce week end a ètè formidable car j'ai appris à mieux connaître la montagne, à surmonter mes peurs mais surtout, j'ai apprèciè la prèsence de l'ami Claude qui m'a si chaleureusement soutenu et je garde en mèmoire tous ces moments où je le retrouvais. De plus, il a permis à mon amie de pouvoir aussi me suivre. Je n'ai qu'un seul regret: ce n'est pas de ne pas avoir fini, c'est simplement de n'avoir pas ètè capable de leur offrir le suivi de la fin de course qui pour nous trois aurait ètè un moment extraordinaire car physiquement j'ètais encore bien. J'ai au moins le souvenir d'avoir vu pètiller les yeux de Claude qui me semble avoir quand même passè un excellent week end d'autant qu'il a suivi Jeau Paul dans sa performante prestation.
Il me reste maintenant à dècider si l'annèe prochaine je ferai l'embrunman ou l'UTMB car la rècupèration est bonne puisque hier je suis allè au glacier des bossons qui prèsente un dènivelè de 400M; d'accord, ce n'ètait pas sur un rythme rapide.
Voilà le rèsumè d'un èchec qui ne me laisse que du bonheur et auquel je suis heureux d'avoir participè. Certes, ayant encore de la fatigue, mes idèes se mèlangent encore parfois et je devrai revenir sur mes souvenirs pour les classer mais que c'est beau d'avoir vècu cela.

Merci Marcel, pour cette fabuleuse tranche de vie Aoûtien. Rendez-vous le 26 Septembre et le 27 du côté de St Rome s/Cernon lorsque nous nous croiserons sur la deuxième boucles des 100 kilomètres de Millau.

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3 juillet 2009

Le Grand Raid Du golfe du Morbihan

177 kilomètres autour d'une des plus belles baies du monde

La famillau, ne pouvait pas manquer ce rendez-vous... Vivement 2010 !

Pascal, Domnac, Doudou83, LB, dame de Valz, Marcel, Frantz et Bernard

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La FAMILLAU se met au Golfe

Leur récit,

DOMNAC 2 Parfois, avant de se lancer dans une course, nous nous demandons le pourquoi de notre participation ; Domi nous avait, l’année dernière donné envie de le suivre pour qu’il puisse, avec nous, réaliser l’objectif de finir ce grand raid !
Et à l’approche du jour J, beaucoup d’interrogations (comme pour chaque course du reste) mais surtout le bien fondé de participer à une épreuve aussi longue. En ce qui me concerne, je n’avais jamais fait plus de 100 kms, jamais réalisé de 24 heures, jamais passé une nuit complète en courant. Bon, je n’avais qu’à bien me préparer, un entraînement hebdomadaire n’est assurément pas très sérieux, je pars ainsi avec rien de spécifique pour cette course, pas d’allure modérée. ; Juste à me dire que je cours à mon rythme et faire une pause lorsque les ravitaillements surviennent. C’est important, car je ne suis absolument (je le sais Marsél) pas un exemple………je poursuis dans l’idée qu’il faut se donner du plaisir et pas de contrainte, que la course n’est pas un tout, que l’objectif pour ce genre d’épreuve est exclusivement de finir…….d’autres objectifs autrement plus réalisables nécessiteront l’entraînement adéquat.

Selon la légende, c’est en 2003, lors de sa troisième participation à la diagonale des Fous, que l’organisateur a imaginé ce raid : ….pas de diagonale comme à la Réunion, pas de course verticale comme pour le Mont Blanc, non une course horizontale. Si la majorité des ultras trails ou des courses natures d’envergure se déroulent en montagne, la Bretagne démontre avec le raid du Golfe du Morbihan, qu’une épreuve en bordure du littoral atlantique, empruntant une majorité de sentiers côtiers peut prendre une tournure dantesque, digne d’une odyssée, où là aussi, les concurrents, contraints de composer avec les éléments et de s’adapter au déchaînement des forces de la nature se révéleront à eux-mêmes, lorsque enfin ils parviendront à rallier l’arrivée.


Comme tous les participants à ce challenge j’ambitionne non seulement d’aller au bout du plus long ultra de France et ainsi atteindre le port du Crouesty, en partant de Locquemariaquer…….. plus de 177 km, l’équivalent de la distance entre Paris et Arras
Alors que la distance entre les deux rives de son embouchure n’excède pas 900 mètres. !!!
Une épreuve atypique – un peu folle aussi –, dont le taux d’abandon flirte régulièrement avec la barre des 50 %.

Pour information , en Breton, Morbihan signifie « petite mer ».


Je ne reviendrai pas sur les préparatifs, le repas chez Frantz où je suis arrivé en retard avec Marsél (mais les yaourths aussi), la bise et le plaisir de retrouver les copains Frantz-Louis Benoit et Doudou, l’ambiance durant la route qui nous a menés jusqu’au terrain de camping….le plaisir de se retrouver, de rencontrer Rémy, les taquineries au moment de monter les tentes (Louis Benoît est bien organisé et méthodique).
Quel plaisir de retrouver notre Dame de Valz (ne croyez pas que c’est une sainte, toutefois il se dégage chez elle une infinie tendresse), revoir Pascal et enfin découvrir Bernard de Ludres, la légendaire Locomotive.
Heureux de trouver un emplacement pour faire flotter l’étendard de la Famillau et de poser tous ensemble devant nos couleurs. Nanou, comme il est beau cet étendard, quelle joie d’avoir une appartenance et de la démontrer !
Agréable cette soirée qui nous permet, autour d’une table de restaurant (merci Frantz), d’échanger nos projets et nos inquiétudes, de trinquer pour l’anniversaire de l’ami Frantz……échange de cadeaux gadget……assurément ces pauvres gens qui mangent à la table d’à côté n’auront pas le calme escompté en ces lieux. Que d’éclats de rire…… nous élaborons nos plans de course et il ne semble pas que les visages soient crispés à la veille de l’épreuve……. la distance nous donne probablement une certaine dérision de l’épreuve…..Seul l’Axiome a un projet et n’en démord pas……..mais nous avons, nous aussi, sur un petit ou grand papier un plan de course.


Nous sommes sérieux et après cette pasta party, le coucher n’est pas tardif. La nuit permet à certain d’entendre le souffle paisible du sportif à la quête de l’exploit à venir……..Dans ce sommeil, nous sommes certains que nous allons accomplir une course qui se veut avant tout un défi sur nous mêmes.

Une folie ? Peut-être… mais nous faisons partie de la grande famille des Coureurs fêlés, qui laissent ainsi passer la lumière…..:
"Chasseurs de stress, chercheurs de sérénité et d'absolu, conquérants de l'inutile, coureurs de l'impossible... on les prend parfois pour des fous mais ils sont l'exemple vivant que le sport peut n'avoir d'autres buts que l'épanouissement personnel. Ils passent des heures à regarder ailleurs, à écouter battre le coeur du monde et entreprennent des voyages au creux de la solitude pour mieux déboucher, au bout de l’effort, dans le regard des autres."

Ce réveil du vendredi, un peu tôt pour Louis Benoit, mais il suffit qu’un se remue « le plastique » et tout de go la Famillau est debout.
Nous nous retrouvons tous pour le petit déjeuner avant de nous éparpiller, les uns à la toilette, d’autres à parcourir le bout du camping, là ou nous devrions passer 10 à 15 kms avant l’arrivée ; Et oui, ils ont osés nous faire passer devant nos tentes, après 160 kms, avec la tentation de s’y poser !
La Dame de Vatz fait ses effets avec sa tenue Auvergnate, Bernard de Ludres ne cesse de recenser ses affaires…….Boudiou, où sont ses épingles à nourrices ? Par chez nous, on dit "qu’il tourne en rond comme une pie qui a mal au cul !!"
Mais il n’est pas le seul, il est à peine 9 heures et tout un chacun s’active à sa préparation….des regards se croisent, des sourires bien entendu……mais déjà une tension monte………et c’est bien d’être nombreux, jamais l’élastique est tendu et l’éclat de rire relâche cette pression.
Quelques commissions effectuées, la crème achetée en pharmacie ainsi que l’achat de la citronnelle pour éviter les moustiques attirent l’attention et l’amusement des clients, et oui, de drôle de spécimen ces coureurs !
Nous revenons pour le repas de 11 heures, encore des pâtes………des pâtes,...oui mais des panz……..(en fait des pâtes ………pour nous modeler………. un corps d’athlète).

Bon, m’enfin, on va se la faire cette sortie ! Il est 13 heures et la valse des navettes commencent ; Tout d’abord à Vannes pour y retirer les dossards, y laisser nos sacs pour les étapes intermédiaires………et pour y retrouver la duchesse du Luxembourg, son Yann et sa sœur..
Re-navette pour la ligne de départ, et puis une attente d’une heure et plus, car une manifestation a bloqué un car…….obligeant de retarder le départ de 30 minutes……bien évidemment sous le soleil (mais cela aurait pu être la pluie), ou nous apprenons qu’un des 3 coureurs retrouvés morts lors de la course du Mercantour était du Morbihan…..une minute de silence, silence que nous retrouvons souvent sur nos courses……mais silence définitif pour lui……profitons de nos envies, partageons ces beaux moments……l’arrêt peut être au milieu d’une phrase !

Le départ est donné, nous partons tous en fin de peloton, ce qui expliquera que j’arrive en temps réel avec une avance sur Marsél et Isa, partis en tête de peloton.
Et stupidement, je prends mon allure habituelle (mais avais-je vraiment le choix puisque sans véritable préparation), remonte au niveau de Marsél et Isa…..et fait mon bonhomme de chemin jusqu’au 24 éme……..et je ressens un début de contracture……Louis Benoit et Doudou venant à mon niveau me traînent jusqu'à Auray où ils prennent le café et il me faut plus d’une heure pour me réguler. Ils reviennent avant Le Bono (kms 35) et poursuivent leur chemin.
Vers le 46éme kilomètre, je retrouve Doudou et nous faisons ainsi route ensemble jusqu’au premier hébergement de Larmor Baden. Voilà déjà près de 7 heures de courses, il est temps de changer de tenue, un bon plat de pâtes-jambon lors d’un arrêt de 45 minutes qui m’ont permis de voir 10 minutes Louis Benoit (bien en forme), de regarder l’arrivée du duo Marsél-Isa et je repars ;
Voilà 10 minutes que Doudou est parti et bien davantage pour les 2 compères.
Le footing de nuit ne posera pas de problème, sinon des erreurs de parcours ou des racines que l’on apprécie mal et qui vous mettent à terre, et la frontale qui faiblie (elle a de la chance, je peux changer ses batteries…..personne pour changer les miennes !!).
Le matin arrive, il est 7h30 et zut……..pas de croissant à Vannes…. ceux de devant ont tout pris, ou la livraison n’est pas à cet endroit ! Je me change pour la seconde fois, prends mon ticket pour le kiné puis pars ensuite me restaurer….pendant ce temps j’ai eu de nouveau l’occasion de côtoyer Doudou et de voir le duo arriver et repartir. Cet arrêt durera une heure et demie.
Voilà 92 kms de courses, et quelques heures maintenant que nous faisons l’essuie glace avec les mêmes têtes….Nini, je te dis "c’est une tranche de vie !"
Maintenant une nouvelle course commence ; celle de 50 kilomètres qui me mènera à Sarzeau…….et c’est là-bas que je saurais si je peux finir ce raid.

Je retrouve vers le 105 kms le Duo ; Isa en a plein la citrouille, a l’impression de ne pas avoir avancé…….Je lui explique qu’il y a eu une erreur de kilométrage…… les 5 kilomètres en font finalement 10 (mince Marsél, tu ne lui as pas expliqué la règle du multiplié par 2.2 !) je poursuis jusqu’à Noyalo (kms 125) avec ce long chemin bordant la nationale…….quelle erreur, ce chapelet de voiture qui, par des klaxons, nous encourage, mais également cette chaleur qui se dégage de la route ! J’ai aperçu à la pharmacie un 39°….dans le sud, certains s’en contenteraient !! Je m’aperçois aujourd’hui que j’ai raté Doudou de 20 minutes……si peu…….et c’est quelques kilomètres plus loin que j’ai commencé la marche jusqu’au final. Je vais mettre 4heures 32 pour réaliser 20 kilomètres !!!!

Impensable, inconcevable…il n’y avait pas de ravitos intermédiaires, juste une envie de sieste que je ne me suis pas gêné de faire……mais seulement 20 minutes…….punaise, cela s’appelle patiner dans la semoule……..et puis autour de moi, plus personne ne court, mes pieds sont chauds, je tourne à 110-120 pulsations et les muscles ne donnent pas de signe de douleurs……..oui mais je n’avance pas !! et ceux qui m’entourent non plus !! plus d’émulation entre coureurs, les regards en disent longs….
Arrive enfin Sarzeau……incroyable comme les derniers hectomètres sont longs dés lors que l’on se rapproche d’une étape !!! Les 2 coureurs marcheurs avec moi se promettent de dormir jusqu’au matin ; Oui, il est 20 heures, mais si on s’allonge, je crains que ce ne soit pour quelques heures et que demain il faille lutter avec la barrière horaire…….et le prochain arrêt n’a pas de lit !! Le corps va bien, je me sens seul et je vais directement au podologue…..mes pieds me semblent brûlants mais il ne veut pas de moi de suite, d’abord se laver (pas mal, je dois m’essuyer avec mon maillot de la course)…..Cela fait du bien toutefois. Retour au podologue, les pinceaux ne sont pas beaux, un petit feu d’artifice d’ampoules (celles-ci j’en ai pas besoin pour la nuit)….m’annonce que poursuivre ne va pas arranger les pieds et qu’il serait préférable d’arrêter !
Un doute s’installe,voilà déjà une heure que je suis là et heureusement le Duo arrive ; J’interpelle Marsél, je lui fais part de mon envie d’abandonner…….je n’ai pas envie de m’esquinter les pieds, finalement finir n’est pas une fin en soi, cela ne me changera pas………..Il ne bronche pas, juste de le dire à Isa……….Punaise, je reçois une salve verbale de coups de pied au cul…….ce bout de femme me donne une leçon de volonté et je crois qu’en même temps cela la galvanise…….Promis Isa, tu me laisses dormir 30 minutes et je ne vous lâche plus. Je pars manger, à table pas de conversation, nous sommes tous dans la contemplation, inutile de regarder le regard de l’autre….il n’a plus non plus le regard lucide…. Ils sont sympas les copains car ils me laissent dormir 1 heure.

Nous repartons et je serais resté dans ce gymnase 3 heures !!! Le changement de chaussures me fait du bien, les strappings protégent efficacement. Finalement, si j’avais attendu les 2 compagnons d’avant Sarzeau… je découvre qu’ils ne sont pas repartis !
Marsél semble également avoir un sérieux problème avec son pied, il avancera dorénavant entre 3.3 et 4 kms par heure………. Avec Isa, nous avançons plus rapidement et sommes capables d’aller jusqu’à 5.3………et cela nous permettra, à ma demande, de dormir ici et là. La pauvre Isa, impossible de fermer l’œil avec ses lentilles alors que sitôt allongé, je ronfle comme un bébé !! Si la Duchesse n’avait pas été là à plusieurs reprises les heures se seraient écoulées tranquillement……….

Isa aura été ma lumière et mon réveil durant cette seconde nuit. La fin se corse avec des enchaînements d'escaliers de littoral à monter et descendre (hautes marches), des racines énoooormes et tordues comme des serpents, un vrai piège pour les chevilles. Une arrivée au port du Crouesty interminable (dur pour le moral et les pieds) mais non insurmontable finalement.

Heureux de finir à 8 heures du matin……..fier d’aller récupérer ce tee-shirt de FINISHER !
Un coup de téléphone à Louis Benoit qui prenait son petit déjeuner avec Frantz, et aussitôt les voici à côté de nous ; Quel bonheur, les embrassades, les félicitations et une inquiétude : ou est passé Doudou ? Et bien en arrivant à 3 heures, il a préférédormir sur place……..et il a eu raison !
Tous les coureurs de la Famillau sont maintenant réunis sur la ligne d’arrivée, j’ai hâte de retrouver Nanou et Bernard……..ils doivent être tant déçus !

Nous en avons découverts des paysages wouah ! Que c'est beau le Morbihan. Des maisonnettes style cottage fleuri, ces longues longères, avec des fleurs mais des fleurs !!!! Des massifs d'hortensias impressionnants. Des roses trémières de toutes les couleurs. Ouais alors là, je me suis régalé pour de bon. J’aime ces parterres de plantes vertes avec ces fleurs rouges……Ces longs sentiers de pinèdes (bonjour les racines), chemins de landes et de bruyères, également des marais, des plages de sable fin, ces petites criques…autant de bonheur pour les yeux…….La lumière était présente sur la baie, l’éclat du soleil est resplendissant à toute heure ; magnifique coucher du soleil (avec « la chance » d’y goûter 2 fois) ; Cette première nuit ou, brutalement surgit le brouillard, certes bref, mais qui surprend. Et le matin qui pointe (et ce n’est pas mal non plus) avec sa brume matinale que traverse le soleil et qui nous redonne l’envie …….alors que tant d’efforts restent encore à fournir !
Toutefois j’ai eu l’impression que l’on nous imposait davantage de kilomètres que de découvertes du patrimoine !

Nous remontons à nos tentes, comme elle est bonne cette douche, même si parfois il nous faut nous tenir au mur, par perte d’équilibre……..Agréable ce petit déjeuner de retrouvailles, d’échanges de ce périple, beaucoup de bonheur partagé mais également d’émotions avec les malchanceux qui auraient tant voulu finir jusqu’au bout…Ces moments autour de la table sont comme une véritable communion ; L’effort, nous le savons est solitaire…….mais oh combien nous sommes heureux du partage …….je suis si fier d’être de la Famillau.
La journée n’est pas finie……..le repas du midi…….la sieste, la sortie sur le port (comme nous donnons envie de courir lorsque l’on nous voit !!), la bonne crêperie (merci Nanou), le resto moules-frites………..tous ces délicieux moments, que la course nous donne mais que nous prolongeons bien au-delà .
Domi, sûr que tu dois être malheureux de ne pas être venu…….ta place était avec nous, trop heureux de ta présence, même si tu n’avais pas la solidité pour parvenir jusqu’au bout.
Tout de même, pourquoi tant de kilomètres ?........ah oui Yoyo, tu as raison….nous sommes des fêlés ……..et nous laissons ainsi passer la lumière.

Domnac, père fondateur de cette belle famille-de-Millau



BERNARD Avant de commencer, je tiens à dire merci à cette famillau, ils m'ont donné l'envie de rire, de manger de bonnes glaces etc..., ils aiment la vie, ils sont sympathiques même "Marcel" je rigole, Marcel est un homme "FORMIDABLE" et moi je sais l'écouter "même si parfois ils raconte des bêtises" je rigole encore, je le respecte car pour moi c'est un Monsieur.
J'ai une pensée pour Sarah, Vivie, Dom et les autres, j'irai vous retrouver sur le MILLAU, je pense qu avec Vivie nous allons faire un bon 100km.
Bon je vais vous faire le compte-rendu du MORBIHAN.
Région très belle, nous le savions.
Grand Raid du MORBIHAN : très difficile, nous l'avons découvert et quelle surprise pour nos jambes.
Température élevée: j'avais oublié de mettre des glaçons dans mon sac à dos.
Pour ceux qui ont abandonné: Pascal, Dame de Valz, Frantz et moi : on a tout fait mais nous n'avons pas réussi, ce n'est pas grave, nous avons appris beaucoup de choses sur ce Grand Raid.
Pour ceux qui ont réussi: je les félicite, vous êtes forts, et pour Isa, je lui dis "Tu progresses vite, tu peux encore progresser, je suis fier de toi", tu as de la volonté et un conseil, tu auras toujours besoin des conseils de Marcel, je te félicite encore encore et encore.
Pour toi Nanou, je dois te dire tu as fait une très belle année, souviens toi de ton niveau en 2007, maintenant tu dois te reposer
et tu verras tu n as pas fini de nous étonner.
Pascal, je pense que tu as de la chance d'habiter pas loin de Nanou, j ai une pensée pour vous deux.
Bernard, Doudou, Frantz, Jean Louis, Marcel ne changeaient pas vous êtes formidables.
A bientôt

Bernard, dit la loco...


Dame de Valz Voilà, c’est fini. Difficile de croire que le temps passe si vite quand on est au plus profond d’une deuxième nuit blanche, soutenue par deux coureurs, que les yeux sont fermés, que les jambes avancent toutes seules et qu’il reste une heure avant le ravito…
Ca, c’était au 139 ème kilomètre, à 2h40 dimanche. Il en restait seulement 38 dont 5 avant Sarzeau, l’avant dernière étape… Et cela faisait déjà des heures et des heures que je m’accrochais sans voir venir la catastrophe. Depuis que je fais de la rando, je me suis toujours demandée ce que l’on pouvait ressentir quand on marchait jusqu’à ne plus pouvoir. Maintenant, je le sais.

L’étape avant Sarzeau, Noyalo, j’y étais arrivée avec deux coureurs du semi raid que j’avais suivi en courant assez souvent. La nuit était là et la fatigue… Comme une andouille, je n’ai pas voulu m’assoir par peur de ne pas repartir. J’ai remis pour la énième fois de la crème sur mes pieds et je suis repartie après m’être assurée de l’heure de la barrière horaire pour Sarzeau. J’avais vu 3h30 sur le règlement mais une des bénévoles du ravito m’a assurée, en me montrant une feuille que c’était 4h50. Je suis donc repartie, avec la frontale à la main parce que ça me gavait de la mettre sur la tête. De toute façon tout me gavait sauf l’envie d’arriver, de ne surtout pas abandonner, d’arriver au bout. Pour moi c’était tellement évident, quelque soit les efforts que je devrais fournir. Il n’était pas question une seule seconde d’arrêter.
Mais je n’y arrivais pas, je ne voyais rien, j’allais de droite et de gauche. J’essayais de suivre les semi-raideurs mais quand je me faisais distancer, j’attendais plus ou moins la vague de derrière et ainsi de suite jusqu’au moment où je me suis retrouvée vraiment, vraiment seule dans un chemin avec mon corps qui criait son envie de dormir. Un besoin extrême comme quand on a très faim ou très soif. Et puis j’ai vu des « choses noires » traverser le chemin, plusieurs fois. J’ai senti derrière moi des gens qui arrivaient mais quand je me retournais, il n’y avait personne. Je n’avais pas peur. Je pleurais parce que je voulais dormir, m’allonger juste 1minute mais l’autre moi ne voulait pas. Et puis sur ma gauche des fleurs blanches sur un buisson se sont transformées en petites têtes de fantômes, c’était joli…
J’étais touchée, coulée….
Je suis sortie de ce chemin dans un petit village.
Et puis quoi…. Qu’est ce que j’allais faire….
Quatre coureurs sont sortis du chemin et m’ont demandé comme j’allais et au lieu de dire que ça n’allait pas, je rien dis, juste que j’avais un petit passage à vide et je les ai suivi. Et l’enfer a continué. Dans ma tête c’était l’éternel combat : pas pour dire j’abandonne mais pour me demander par quel moyen j’allais pouvoir continuer avec ce corps qui me lâchait doucement mais sûrement.
Pourtant, pendant ce temps là, j’avançais toujours et toujours derrière les 4. Ils me parlaient, je leur répondais et je plaisantais en sachant très clairement que je partais en sucette et en me demandant quand et de quelle façon ça allait craquer. Je jouais avec moi en ayant peur mais je ne lâchais rien de rien. Je continuais à passer les chemins, les bords de mer, les coureurs avaient ralenti la cadence et m’avait calée au milieu d’eux .Je me sentais en même temps protégée et sous surveillance. La partie « ficelle » en moi se demandait comme elle allait faire pour leur faire croire que ça allait pendant qu’une autre partie paniquait en se demandant quand j’allais tomber….
Et puis, n’y tenant plus j’ai demandé combien de temps il restait : une bonne heure. Et là ça a explosé dans ma tête et j’ai dit : désolée, je ne tiendrais pas.
- Tu veux qu’on appelle la course, une voiture.
- Non
- Alors qu’est ce que tu veux ?
- Je veux continuer mais je ne veux pas vous pourrir votre course.
- Tu nous pourris, rien, on se ballade. Si tu veux on va t’accompagner mais après ?
- A Sarzeau je dormirai une demi-heure. J’ai juste besoin d’arriver là bas et de dormir un peu…
Alors deux coureurs m’ont pris par le bras et nous nous sommes remis à marcher, marcher, marcher. J’ai fermé les yeux et mis mes jambes en pilotage automatique. Pour moi, arriver à Sarzeau, c’était gagner la partie. Le 33 kilomètres restant j’étais prête à les faire à quatre pattes s’il le fallait. Le jour allait se lever, je dormirai un tout petit peut et ça irait.

Enfin le bâtiment. Les coureurs m’ont lâché et j’ai franchi la porte et tendu le bras. Bip bip.
Yessssssssssss. Maintenant, dormir…
La dame de pointage s’approche.
- Il ne fallait pas pointer.
- Pourquoi ?
- Il est 3h40. La limite est à 3h30. Vous êtes disqualifiée.
??????????????????

En larme j’ai plaidé ma cause, expliqué le coup du ravito d’avant. Elle m’a dit d’aller me coucher et a appelé le directeur de course.
Je me suis couchée, l’envie de dormir était partie. La dame est revenue. Je me suis relevée.
- Alors ?
- Alors, j’ai une mauvaise nouvelle. Le directeur de course ne veut rien savoir. Vous êtes hors délais.

J’ai rappelé le directeur de course en sanglotant. Rien n’y a fait.
J’étais effondrée. La dame m’a dit de rendre la puce. Je l’ai enlevé de mon poignet et lui ai donné. Et là, pour moi, tel que je le ressens encore aujourd’hui (Domi, les kleenex, je ne vois plus les touches, bordel), l’ultime humiliation : rendez moi votre dossard.
Et comme une conne j’ai appuyé les mains sur mon dossard et en sanglotant j’ai dit : non, pas mon dossard, vous ne pouvez pas me le prendre, vous ne savez pas comment je me suis battue, je le mérite mon dossard, laissez le moi. Je suis allée au bout de ce que j’étais capable de faire et même plus, laissez le moi mon dossard.
Elle a tendu la main et je lui ai donné mon dossard.

Voilà, de ce raid, maintenant, il ne me restait plus rien du tout. Rien après 34 heures et 144 km….

Mon Homme m’avait mis un mot derrière mon tableau de prévision horaire :
En amour, gagner c’est être la derrière,
En sport, la victoire c’est tout simplement donner le meilleur.

Ce mot, il était …. Derrière mon dossard.

Bien sûr de ce Morbihan il ya tellement d’autres choses : les amis de la Famillau, ce we avec des paysages superbes. Les rescapés vainqueurs d’après course avec leur fatigue, leur joie. Bravo à tous sans exception. Merci à Sarah et Vivi du feuilleton sur le net et de vos commentaires. Merci de votre amitié et tout particulièrement merci à Frantz qui m’a gentiment trouvé un nouveau surnom pour me remonter le moral après ma disqualification:
L H D L F : La Honte De La Famillau…
Pour conclure, c’est très simple : j’ai un an pour me préparer et aller rechercher un dossard que je garderai jusqu’au bout.

Dame de Valz...votre Auvergnate de coeur ...


Mar...l 2 Dèpart de Boisemont et bien sùr les plaisanteries pleuvent sur le dos de marcel mème si en dehors de la voiture il fait beau. Heureusement, la prèsence de Rèmy sur l'autoroute concentre les esprits ailleurs. Le bonheur de faire sa connaissance sur l'autoroute ètait bien visible. C'est quelques minutes resteront importantes.
On s'installe et là comme par hasard personne ne veut de marcel dans la tente. Frantz moins fort que les autres rèunis est finalement obligè de m'accepter.
Le jour de la course, je retrouve Yann et Isabelle à Vannes. Je reçois un tèlèphone. Etrange petite bète noire que l'on glisse dans un sac, qu'on laisse couiner de temps en temps, et que l'on retrouve une fois que c'est fini en se demandant à quoi ça sert. Il parait qu'il y en a qui savent..... La course commence et l'objectif est parfaitement dèfini : je fais l'impasse sur le morbihan qui sera un entrainement et Isabelle devient aussi forte que moi. Entre le 100ème et le 110ème km Isabelle n'a qu'une heure de retard sur LB mais une mauvaise information vient perturber la machine; Isabelle n'aurait fait 6km en deux heures. De plus le ravitaillement est 5km plus loin. Du coup le moral tombe car son accompagnateur n'a pas les bons mots pour relancer la machine. Heureusement Yann saura mieux y faire (je comprends pas pourquoi....). A cet instant, nous changeons l'objectif: après le trail "course" vivons le trail "cool". C'est à dire 1/4h de repos par heure et ça marche pas trop mal jusqu'au moment où nous retrouvons Domnac ou plutot reretrouvons mais avec domnac c'est toujours pareil...... Ce dernier s'est forgè un argumentaire sèrieux pour arrèter mais c'est sans compter sur Isabelle et moi pour contre carrer un si mauvais plan. Finalement, c'est Isabelle qui rèussira à lui faire promettre que si on l'attend une heure pour qu'il puisse dormir, il repart avec nous. C'est chose faite mais à chaque arret, on perd 1/2h de rècupo et comme j'ai eu la bonne idèe de changer de chaussettes 30km plus tot alors que je n'avais aucun problème, j'ai eu des ennuis et j'ai eu un carrè de peau de 7cm de cotè qui s'est dèchirè pour se replier sur lui-mème d'un cotè et se greffer sur et entre mes orteils de l'autre cotè je perds moi aussi 1/2h quand je marche. La pauvre Isabelle va perdre ainsi de nombreuses heures. Mais pendant ce temps, elle joue la mouche du coche de la fable de la fontaine, à la diffèrence cpendant qu'il y a cette fois une grande efficacitè. A partir de là, Isabelle et Domnac vont rester ensemble et moi je resterai seul. Inutile de vous dire que tous les coureurs ou presque qui me dèpassaient me demandaient comment cela se faisait que le grand père et sa petite fille n'ètaient plus ensemble. Et en plus, il fallait expliquer pourquoi nous avions un fanion "Famillau". Cependant à chaque controle nous nous retrouvions tous les trois car j'avais ordre du chef que si j'arrivais le premier je devais les attendre. Et c'est comme ça que nous avons franchi la ligne d'arrivèe. Si heureux d'avoir constatè qu'Isabelle ètait plus forte que Domnac et moi, mème si nous avons fini ensemble gràce à sa gènèrositè. Après je suis allè voir mon amie la podologue, qui m'a ècorchè vif en m'enlevant la peau (il aura fallu une quinzaine d'essais) .Plus persone ne se soignait ou se faisait soigner chacun attendant que mon corps vibre sous la douleur et après cela il a fallu enlever les petits caillous là aussi avec de nombreux essais. Les brulures ètaient effroyables. J'ai tellement ètè traumatisè qu'une fois fini, mon corps sursautait de lui mème comme si ça allait recommencer (ceci a durè plusieurs heures avant de s'estomper. La plaie ètait si grange que le pansemant ètait trop petit et que par endroits le collant est posè directement sur la peau vive. Si bien qu'aujourd'hui, j'ai la trouille d'enlever le pansement. Je prèfère attendre que le pied tombe.... Il parait d'après eux que j'ai du souffrir atrocement pendant la course. Tout ça parce que j'ai enlevè une paire de chaussettes qui m'allaient très bien.
Par contre, j'ai beaucoup apprèciè la gentillesse des amis qui m'ont particulièrement bien aidè et en partculier LB; une vraie mère poule. Rien que pour ça, et si on ne touche pas à mon pied, ça vaut le coup de se blesser. Donc ce week end j'ai vu Isabelle devenir une "Grande Dame" qui n'a plus besoin de personne pour progresser et une bande d'amis à qui je dis un grand merci. Ainsi, pour ma prochaine course, j'ai le sac de Domnac, les guètres de Frantz et la frontale d'Isabelle. Je ne serai donc pas seul. Bises à tous ceux qui auront ètè capable de lire ce CR jusqu'au bout.

Marcel....si n'existait pas...faudrait l'inventer...

Souvenirs....Souvenirs...Souvenirs....Souvenirs...

PIEDS 1

Boncourt 08 Tout d’abord heureusement que je suis arrivé en avance chez Frantz pour l’aider à faire son sac sinon nous ne serions jamais partis. Donc c’est Jeudi il est 12H45 les sac de Frantz est prêt, Doudou nous a amenés le soleil et, Mar…l et Domnac sont en retard. Frantz ayant insisté pour que nous prenions sa voiture, il faut bien que tout rentre dans le coffre. Et c’est rentré , ha mais.
Josy nous avait préparé un succulent taboulé par contre elle a essayé de nous refiler tous ses laitages dont la date de péremption était fort dépassée.
Stop départ.
Sur l’autoroute avec des calculs de robinets qui fuient dans une baignoire pas étanche nous arrivons à rencontrer l’ami Rémy qui laisse ces produits frais au soleil pour nous faire la bise. (j’vous dis pas pour les dates).
Puis c’est Nanou qui cherche le camping, nos excellentes informations l’ont aidé puisqu’elle a trouvé. Et qu’elle ne dise pas le contraire…
Jeudi soir arrivée, bises à Nanou, Pascal et Bernard, montage de tentes et direction le restaurant du (putain je sais plus le lien de parenté) de Frantz pour la Pasta party.
Et enfin il est 23H30 au lit.
Ça ronfle fort et j’ai les noms.
Vendredi matin réveil sous une petite pluie (super il va pas faire trop chaud).
Petit dej, Frantz et Doudou vont faire des courses, le stress monte, les sacs de course se préparent.
Doudou nous abandonne pour trouver un autre co-voiturage pour aller au départ.
Midi repas et encore des pâtes y’en a marre des sucres lents. Heureusement il y a un peu de chinois pour faire passer ça.
Puis c’est la procession, un petit km à pied d’échauffement pour prendre la navette. Evidemment j’ai stressé tout le monde et nous avons ¾ d’heure d’avance, un petit café pour patienter.
13H30 pétante la navette pour les dossards s’ébroue et nous arrivons à Vannes, on récupère les dossards et Isa avec Son Yann.
Puis à nouveau navette pour se rendre au départ, ou toute la Famillau se retrouve, nous sommes au complet (Bernard de Ludre, Nanou (alias Dame de Valz), Pascal, Mar…l, Isa, Domnac, Doudou, Frantz et moi-même).
Plantés au milieu d’un terrain de foot sous le soleil, nous apprenons que le départ est repoussé à 17H30 (et merde ma moyenne).
Vers 17H briefing du directeur de course (ne me demandez pas ce qu’il a dit j’ai pas écouté).
Puis moment d’émotion, une minute de silence pour nos 3 amis morts au Grand Raid du Mercantour.
17H30 Pan, c’est parti.
Tout d’abord je souhaite présenter toutes mes excuses à Bernard de Ludre, Nanou, Pascal et Frantz, j’avais promis de marcher un bout de temps avec eux et dans l’euphorie du départ avec Doudou nous sommes partis en courant. Vraiment Désolé.
Alors voila, la course commence.
Gilles avec son nouveau GPS d’assure que nous restons bien aux alentours de 8 km/h de moyenne et nous nous y tenons. Au premier ravito nous rejoignons le couple infernal (Isa et Mar…l). Puis c’est avec Domnac que nous allons courir jusqu’à Auray où le frère de Doudou nous accueille avec un café.
Puis la course reprend et ça avance, course sur le plat et en descente, marche dans les côtes. Petit à petit Doudou perd un peu de terrain sur moi et me dit de faire ma course qu’il va courir avec Domnac qui est juste derrière.
Arrive le Premier gros ravito (Larmor Baden), comme convenu je me changes des pieds à la tête (les filles on se calme). Je me restaure et je salue Domnac et Doudou qui s’attablent au moment où je pars. Nous nous encourageons et nous donnons rendez-vous aux prochains ravitos.
La nuit est là, la course devient solitaire, tellement solitaire que je me perds, demi-tour et merde 10 mn de perdues.
En plus de la nuit nous avons le droit au brouillard, je propose à un collègue d’infortune de passer en code par ce que en plein phare c’est un mur blanc qu’il y a devant nous.
Et ça continue, je commence à avoir envie de dormir dans cette nuit laiteuse et je me dis qu’à Vannes je ferai bien un petit somme de 15 mn comme à Peynier. Mais en arrivant sur Vannes le soleil se lève et l’envie de dormir s’en va avec sa venue.
Vannes à nouveau changement de tenue, casse-croute et au moment de partir Doudou est là. Nous discutons un peu puis je l’abandonne et pars pour la deuxième moitié du parcours.
Toujours un peu de brouillard ce qui fait que la vue sur le golf est limitée par contre pour l’instant la chaleur n’est pas là. C’est bien. Alors je continue ma course souvent seul. J’ai Sarah au tel, Doudou, Frantz, Nanou aussi, Isa ayant prêté son tel à Mar…l là c’est silence radio. Nanou m’apprend que Pascal a abandonné et que comme ce n’est pas assez difficile comme course elle s’essaye au roulé boulé dans les racines et autres caillasses.
Elle m’annonce que Bernard est devant elle.
Je continue le brouillard s’est levé le soleil est là et la chaleur avec. Je commence à doubler des concurrents qui souffrent plus que moi de la chaleur. Les foulées ne ressemblent plus à rien et chacun essaye d’avancer comme il peut. L’arrivé à Noyalo est pénible. Doudou au tel me dit que ses pieds commencent à chauffer et qu’il ne faut surtout pas que je l’attende, Frantz est indécis sur la suite de sa course.
Je repars de Noyalo en compagnie d’un Raider, nous resterons ensemble jusqu’au dernier ravito. Ce duo n’aura de cesse que de s’auto-encourager.
Dernier gros ravito, changement de tenue et massage. Depuis Noyalo j’ai envie de vomir et j’ai du mal à m’alimenter. Ça avance quand même. Petite incertitude sur l’itinéraire et encore 5 mn de perdues.
Cela aura permis un petit regroupement d’une dizaine de coureurs dont la future première féminine. A chacun son tour nous faisons des relais pour avancer le plus possible.
Je passe devant le camping, Frantz m’appelle 2 mn trop tard, il a abandonné et attend mon signal pour aller me récupérer à l’arrivée.
Voici le dernier ravito, mes collègues de course décident de ne pas s’arrêter je préfère prendre un peu mon temps. J’essaye de manger quelque chose ça ne passe pas. Je repars.
Je vais réussir à courir pratiquement sur toute la fin du parcours. Un petit passage sur la plage à marée haute = De l’eau jusqu’aux genoux.
Et voila Port Navalo, je double celle qui sera la deuxième féminine et enfin Crouesty ou Frantz et Pascal m’accueillent.
Il est 10H30 samedi soir, il fait encore jour, contrat rempli.
C’est long 177km.

Louis Benoît... le rigolo de la bande

Peynier005 Tout commence jeudi après-midi dans le train entre Luxembourg et Rennes. Le stress monte un peu, il faut maximiser le sommeil. Pas facile. Le soir arrive, on fête l’anniversaire du père de Yann, un petit coup de champagne (un tout petit coup), ça ne peut pas faire de mal  De toute façon, il parait que la veille, on peut faire ce qu’on veut, ça ne compte plus…
On prépare les dernières affaires, et là, horreur, je n’ai pris qu’une chaussette !!!!! Je prends donc l’une des paires de rechange que j’avais prévu, mais bon, ce ne sont pas mes chaussettes de course avec lesquelles j’ai fais tous mes entrainements… ça commence bien…
Une bonne nuit de sommeil, réveil à 11h30 le vendredi, pâtes à rien au menu, comme prévu, puis départ à 13h00 de Rennes, direction le parc des expos de Vannes ou je dois retrouver la Famillau. Le voyage se passe bien, impossible de fermer l’œil sachant que quelques heures plus tard ça va démarrer 
Vannes, retrait des dossards, pose des sacs à récupérer en cours de route, je récupère le porte dossard de Frantz qui me sera plus qu’utile pendant la course, et je récupère aussi Marcel. Comme d’hab, saut aux toilettes, 30 min pour mettre mes lentilles, tout va bien, on est dans les temps. Au passage, on apprend que les 1000 mètres de dénivelé se sont transformés en 2000 mètres, pas vraiment prévu… je me réjouis en me disant que cela forcera Marcel à marcher 
Direction Locqmariaquer… tout va vraiment bientôt commencer. Le soleil cogne. On cuit sur le stade en attendant le départ. Départ décalé à 17h30… ça fera 30 minutes de plus à la fin à tenir sans dormir, et surtout 30 min à cuire sur le stade avant de démarrer.
Hommage à Thierry, le Morbihannais décédé dans le raid du Mercantour, avec sa fille, très touchant.
C’est parti mon kiki !!! On change de suite la puce du pied au poignet, un peu trop tôt d’ailleurs, il y avait un deuxième tapis caché derrière le premier 
Et puis on y va, train train, la machine se met en route. Les premiers kilomètres sont durs, il fait très chaud, on est dans le sable, on essaie de tenir 8.5km/h comme prévu. Pas facile de courir au début, il fait chaud et la machine n’est pas chaude. Alors j’avance, et Marcel me rassure en me disant que bientôt le soir va arriver et la fraicheur avec. En effet, le soir arrive. Pas la peine de penser à atteindre Larmor Baden pour mettre les frontales, on devra s’arrêter avant, la nuit est là. Alors hop, sous une température très clémente, frontale, brassard, et on repart gambader dans les bois. Arrivée au premier gros point de ravitaillement à Larmor, tout va toujours assez bien. Bernard est là, on s’assoit un peu avec lui. Marcel mange sa soupe et je fais quelques étirements dans l’herbe. Ca doit être là que le premier des 150 millions de moustiques qui m’ont attaqué m’a piqué…
20 minutes d’arrêt, on repart, la moyenne horaire a déjà fortement diminué. Eh oui, 20 minutes d’arrêt, c’est 20 minutes à 0 à l’heure (sans blague…).
On vient donc de faire une cinquantaine de kilomètres, le moral est toujours là, on continue notre chemin. Première petite gamelle dans les bois. Puis 5 minutes à peine plus tard, vrai roulée boulée. 2-0 pour moi, j’attends que Marcel tombe aussi, ce n’est quand même pas moi qui est 65 ans ! Marcel ne me fera pas ce plaisir de nuit et attendra que le jour se lève pour tomber. 2-1 mais le sien de jour compte double. On est à égalité et on le restera.
On continue toujours en alternant course/marche, 7.5 km/h sur la course et 5 sur la marche, afin de tenir la moyenne de 6km/h le plus longtemps possible. On discute, de très beaux moments à parler de tout et de rien, au milieu de ces paysages magnifiques, oubliant de temps à autre la douleur qui arrive.
Km 94. Vannes. Deuxième gros ravitaillement. Bernard toujours là avant nous. 40 minutes d’arrêt, étirements, repas et on repart. Marcel change de chaussettes, très très mauvaise idée, ça lui coutera plusieurs cm² de peau sous le pied. Pas besoin de m’épiloguer là-dessus, je le laisse faire 
On repart, prochain ravitaillement dans 16 km à la Pointe de ché pas quoi. On avance de plus en plus lentement, coup de mou. Le ravitaillement ne vient pas. J’ai l’impression qu’on a fait au moins 20km et toujours rien. On demande à des passants ou est cette pointe de truc et ils nous répondent qu’il reste encore un bon bout de chemin. Et puis après 2h d’attente, on voit un stand au loin. Ouf, c’est le ravitaillement. On arrive, et là, déception terrible, c’est encore juste un de ces contrôle inopinés sur le parcours. On m’annonce la 5ème place chez les féminines et le ravitaillement dans 5km. Autant dire que le classement à ce moment là, ce n’est pas ma préoccupation, je me mets à pleurer, 5km, 1h de marche encore avant d’atteindre le 110ème et je suis déjà morte. Gros gros coup de mou. J’appelle Yann qui me remonte le moral, puis Sarah appelle, ça fait du bien. Le 110ème n’arrive pas.
Enfin le voilà ce ravitaillement. En fait ce n’est pas le ravitaillement en lui-même qu’on attend, c’est de savoir qu’on a passé ce kilométrage. Alors on se pose comme à chaque ravitaillement, et on repart un peu plus frais.
Je crois que c’est à ce moment qu’avec Marcel on décide de faire un trail cool et non un trail course. Le classement n’est plus la priorité, de toute facon les 3 premières féminines se sont fait la malle depuis longtemps. Alors on prend notre temps, on se repose plusieurs fois 15 minutes dès que l’envie se fait sentir. Marcel arrive à dormir rapidement, pour moi c’est une autre histoire, c’est dodo ou ma vue, et je préfère réussir à garder mes lentilles pour la nuit donc je ne dors pas. Timekeeper  Les moustiques attaquent toujours, bien content de trouver une peau toute fraiche sans ces recoins perdus.
Km 125, Noyalo. Pause de 45 minutes, pâtes jambon, des bénévoles adorables, petites pause sous les arbres avec deux féminines qui m’ont rattrapé, c’est dur pour tout le monde, beaucoup abandonneront ici. Le prochain ravitaillement est au km 145, ça fait peur. Le gros tronçon que je redoutais, je vais m’y attaquer. On repart, maintenant, on ne court plus, ce sera marche jusqu’au bout, en profitant de ces moments magiques que nous passons tous les deux avec Marcel. J’avais peur que Marcel soit déçu que je n’avance pas aussi vite que prévu, apparemment, il ne m’en veut pas, il profite lui aussi de ces moments inoubliables.
Evidemment, le ravitaillement se fait attendre… terriblement attendre… on nous dit toujours qu’il n’est pas loin, mais pas loin, c’est toujours trop loin. Enfin Sarzeau est là, le plus gros ravitaillement aussi. On arrive dans la salle, Bernard est là. Direction tout droit les masseurs, je mangerai plus tard, mes jambes me font trop mal. Le kiné me remettra quelques muscles en état, mais il ne me changera pas mes jambes comme espéré. Bernard est à côté de moi pendant le massage, il me dit qu’il va s’arrêter là. Enorme erreur de sa part que d’être venu me voir moi pour me le dire ! Il reste 3 tronçons, 14km puis deux fois 9 km. Si les 14km sont entamés alors pour sûr l’arrivée est pour nous. Il me demande alors juste un peu de repos, on se repose donc un peu, en attendant je me restaure, les coureurs du trail de 86km arrive à leur tour, plutôt frais comparé à nous, mais ça fait un peu de bien de voir des gens motivés. Après 1h30 de pause, on repart à trois. Le pied de Marcel le fait atrocement souffrir, il me propose de se retrouver au ravitaillement d’après puisque Bernard et moi avons pour idée d’y faire une bonne pause.
J’accepte, surement sous le coup de la fatigue, mais je pars avec Bernard. On arrive au ravitaillement, une soupe chaude pour moi (Royco quand tu nous tiens), et Bernard qui tombe littéralement de sommeil commence à ronfler. Je prends une couverture de survie pour m’entourer les jambes, il fait froid en pleine nuit à attendre que monsieur se réveille. D’ailleurs, heureusement que je n’attends pas, sinon on y serait encore. Marcel arrive, il repart aussitôt en me disant rendez vous au prochain point. Mais comment fait-il sans s’arrêter ??? Alors qu’il n’a plus de pied, il ne s’arrête plus… 20 minutes de pauses et s’est reparti. Les deux derniers petits tronçons, les plus lents, les plus durs, et là ou on trouvera le plus d’escaliers. On laisse la place aux coureurs des 86km et 56km lorsque qu’ils déboulent derrière nous, et ça nous passe le temps avec Bernard de leur dire qu’il pourrait dire merci. Bon ok, pas très sympa, mais on n’avait rien d’autre à faire et un peu marre de se mettre dans les ronces pour que messieurs puissent foncer. Le fait que l’arrivée n’est plus qu’à une quinzaine de km me motive, je passe la seconde. On s’arrête contre un arbre avec Bernard, petit somme pour lui, je regarde les étoiles, en pensant à tout ce que je vis. Je ne peux pas dormir, toujours grâce à ces lentilles qui à mon grand étonnement sont toujours dans mes yeux après plus de 30h de course.
On repart, et on atteint le ravitaillement suivant, le dernier, ou Marcel nous attend depuis 15 minutes. Il repart. On s’arrête. Joli accordéon. Bernard se rendort aussi vite qu’il a posé ses fesses par terre, je discute avec un gars du 86km qui me dit qu’il a 1h30 de retard sur son chrono de l’an dernier. Il en a de la chance, j’ai 8h de retard sur le mien  Mais l’essentiel c’est de finir, alors je lui demande ce qu’il attend là la tête dans ces mains au lieu de repartir et il repart, tout penaud de son chrono. Le jour s’est levé, les frontales sont enlevés, la deuxième nuit dehors est passée. Je réveille Bernard en lui grattant les oreilles, on remercie les bénévoles pour tout ce qu’ils ont fait, et on repart. Dernier tronçon. 9 km. Les derniers. On marche vite. On retrouve une moyenne de près de 6km/h. Le parfum de l’écurie donne des ailes. On rattrape Marcel, mais avant qu’il ne nous voit, on fait une autre pause de 10 minutes. Les coureurs des trails courts qui passent se demandent qui sont ces hurluberlus qui s’arrêtent pour dormir si près de l’arrivée… c’est nous. On a juste envie que les moustiques viennent manger nos derniers cm² de peau. Je commence sérieusement à tourner de l’œil avec Bernard à côté qui ronfle tranquillement. Alors je n’attends pas les 10 minutes et je réveille Bernard, on repart, en plus il commence à faire froid dans l’herbe.
Et là, marche, marche, marche, on rattrape Marcel. La fin du parcours dans le Crouesty est interminable. Un spaghetti, on voit et on entend l’arrivée 5km avant d’y être, 1h donc. Dur dur… on a envie d’y être, on s’en éloigne, on s’en approche, on s’en éloigne… On ne quittera plus Marcel, prenant quelque fois quelques mètres d’avance pour se poser sur une pierre. On voit le port au loin. Le port. Le port. Celui qu’on attendait depuis plus de 38h. Le port du Crouesty. On repère les drapeaux d’arrivée au loin. On y est presque. Cap sur le port, THE port 
On fait le tour, je booste un peu Marcel histoire de l’embêter, et on arrive, main dans la main tous les trois, on passe la ligne d’arrivée. 38h37mn de course. 8h07 dimanche matin. C’est fini. Fini. Fini. Yann est là, je pleure évidemment, pas de souffrance, de joie. Les nerfs qui se relâchent, le bonheur d’en être venu à bout. Ces 178Km sont derrières nous, je peux enfin m’assoir et pleurer devant mon plat de pâtes.
Les kinés, podogues et infirmières me soigneront quelques rares ampoules et brûlures, un petit resto avec Yann dans Vannes et une bonne sieste le dimanche après midi.
Merci à tous ceux qui m’ont soutenu dans cette aventure, et surtout, merci Marcel, c’était si bon et si beau.

Isabell, demander son  programme 2009: Ecotrial Paris, 24 heures de Peynier et Grand Raid du golge du Morbihan...et encore...

temps de passage & classement: du Grand Raid du gofge du Morbihan: Morbihan

29 juin 2009

6 heures d'Ambilly 2009


100_0042  6 HEURES D'AMBILLY

7,616 kilomètres  où 47 minutes de gagner sur l’édition de 2008. Et pour tant tout n’a pas été un long fleuve tranquille !

Tout commence par une agréable surprise : je ne serai par seul de la "famillau" ! En voisin ONOFF 74 est là. Son objectif tester son genou.

L’an dernier je n’étais juré de ne pas  revenir…trop casse patte !  Et puis c’est comme le Roquefort de l’Aveyron…c’est plus fort …on revient toujours à ses premiers Amours !

Quelle est belle …. Cette petite organisation et je ne vous parle même pas du parcours tracé dans l’enceinte d’un petit parc ombragé.

Comme tout parc…il possède sa traditionnel bute…un vrai toboggan…normal pour un jardin d’enfant…sauf qu’aujourd’hui c’est un jardin pour grand enfant !  ! Certes ce n’est pas l’alpes d’Huez, par contre c’est un vrai concours de sauts d’obstacles…des racines centenaire jalonnent les l’allées le tout arrosé de quelques passages en dévers que mes quadriceps n’affectionnent pas  particulièrement !

Au fil des tours un vrai travail de sapes …aucune récup’ possible, aucun relâchement possible…il est là mon long fleuve tranquille… comment faire lorsque l’on à deux canes aussi dur que du bois ? Mettre le clignotant à droite… et laisser ONOFF tout seul… ou envoyer un texto à Gano, du genre…post sur le forum : j'abandonne !

Ah non…c’est le couteau entre les dents, de la première à la dernière heure que je réaliserai mon 6 heures. Pas sûr que mes 58.336 kilomètres soit la meilleure satisfaction du jour, et si ce n’était le mental le véritable vainqueur de ces 6 heures ?

Pascal du se résoudre à abandonner…sa reprise étant encore prématuré…Je veux bien admettre que nous sommes des doux dingues, mais nous n’avons aucune envie d’autodestruction qui nous pousserai à mettre notre intégrité physique en danger.

Et après ces 6 heures…quoi donc à l’horizon ! Je sens que ça va chauffer ! Normal nous serons en Août … Bienvenue cher …. M

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Un peu de pubb, pour les 24 heures de peynier et la Famillau


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Edition 2008  le 213 Roland Vuillemenot: champion du monde des 100 kms,

9 juin 2009

La Trans'Aquitaine 2009...

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L'équipe la famillau: Centbornard.com- Le Cadet, Cissou et Yoyo

Ultra Trail Trans Aquitain c'est...

  • 6 ème édition

  • 220 km environ le long du littoral aquitain

  • Chemins forestiers (85%) et plages (15%)

  • 6 étapes de 25 à 60 km environ

  • Une étape de nuit

  • Parcours rubalisé (pas d'orientation possible)

  • Semi autosuffisance alimentaire ( 2 fois 3 jours)

  • Bivouac sous tentes

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    Retour des Héros

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    Le Cadet, Cissou et Yoyo,

    Cissou: Bonjour à toute la Famillau et tout d'abord mille remerciements à vous tous pour vos encouragements quotidiens.
    Je refais surface, range les affaires, mes le tout à la lessive et parfois à la poubelle, soigne les ampoules (pas jolies du tout RdV chez le podologue...) et le CR suivra dans quelques jours .... mais pas facile de se remettre dans le bain aprés 8 jours coupé du monde moderne à vivre en autosuffisance en pleine brousse ou sur une plage déserte ....
    A plus.

    Comme promis compte rendu de Cissou:

    La Trans’Aq

    Elle était tant attendue …. j’en avais tellement rêvé ….. je l’avais préparée aux petits oignons….. elle a été plus dure que ce que j’imaginais … mais putain qu’elle était belle !

    Cette course par étapes demande une grande préparation, autant physique que matérielle, mais la chose a laquelle il est difficile de s’habituer ce sont les conditions de vie en dehors de la course elle-même.
    Dormir dans une tente à même le sol parfois dur, parfois racineux, parfois caillouteux, avec des voisins de tente bruyants et j’en passe, mais aussi préparer et manger tous ses repas à quatre pattes, le dos cassé en deux autour d’un réchaud, et encore se laver à 03h30 du matin à l’eau froide avec un robinet de sanitaires de camping….

    Tous ces inconvénients (dont on ne se rend pas compte dans notre train train quotidien confortable : cuisinière, table, matelas, chambre, douche, etc…) font que les gens se rapprochent les uns des autres et une ambiance « familiale » et chaleureuse se dégage du camp.

    Les rencontres

    Il y en a eu tellement qu’il est difficile de me rappeler de toutes mes rencontres, parfois furtives (un sourire tous les matins la tête dans le c..), parfois plus engagées (discussion, résumé et impressions de l’étape du jour) et avec les membres de notre groupe de tente « Le désert n°06 » une impression de copains de longue date.
    Je reviendrais à la fin sur mes deux compagnons de La Famillau dits « Papy » et « L’estomac ».
    Dès le premier soir le ton était donné avec deux marseillaises dans la même tente qu’une vraie parisienne….. et un petit découpage de fleurs de tongs improvisé (c’était pour alléger son sac de 7kg à la pesée…).
    Mais cette gentille ambiance de taquinerie, d’entraide, de réconfort, d’engueulades, etc … durera jusqu’au dernier jour malgré les deux abandons (sur les 9 personnes du groupe de tente).
    Les marseillaises Marie-France et Valérie toujours partantes pour la déconnade, avec les phrases, l’intonation, la gestuelle et l’accent qui va avec … et en avant la moquerie …
    La parisienne (PSG Enculés !) Caroline surnommée « fleur ou marguerite » (par rapport à la cueillette sur ces tongs) discrète au début et intenable les derniers jours.
    Frédéric, parisien également, qui accompagnait Caroline, un gars très sympa et très discret.
    Gilles, notre cuistot (dans la vie pas sur le camp…) qui par gêne et humilité se sous-estimait alors qu’il terminait à chaque étape dans le groupe de tête devant le Cadet.
    Notre étranger du groupe de tente, l’espagnol Benat, re-baptisé « Maniana » qui a terminé dans les 10 premiers au classement général. Super sympa, toujours souriant et avec ces trucs à lui (brûlage d’encens sur ces articulations des genoux, etc …)
    J’ai encore à l’esprit tous ces visages régulièrement rencontrés à travers le camp, la course, les briefings ..etc ….

    Les étapes

    Que dire sur les étapes de cette grande course… à part un tracé exceptionnel dans un cadre et des paysage splendides, un terrain très difficile (sable, sable et sable …. mou, mou, mou et mou), des endroits insolites de tranquillité, une impression de courir hors du temps et en dehors des chemins de « tout le monde ».
    Un enchaînement de 28 kms – 41 kms – 60 kms – 39 kms (de nuit) – 22 kms – 28 kms, qui faisait peur sur le papier et qui m’a fait plus mal aux pieds qu’aux jambes.
    Les pieds et plus particulièrement les ampoules sont la cause de 50% des abandons (cette année 20% d’abandon record battu, dû au sable mou omniprésent sur le parcours).
    La fin de la 3éme et longue étape a été le point de départ de mes soucis d’ampoules.
    La fatigue ajoutée aux ampoules m’ont plongé dans un gros moment de doute pour le reste de la course … mais une douche froide, un bon repas, les deux pôtes et le coup de fil à Cissette m’ont remis le moral au beau fixe.
    Le deuxième moment de doute a été la dernière moitié de l’étape de nuit, dans le noir, le début d’une pluie fine, une plage lugubre, et surtout une arrivée vers 03h00 du mat crade et le ventre vide …. ceci en sachant que le réveil sonnerait 03h30 plus tard pour enchaîner sur l’étape dite « courte » de 22 kms. Le saucisson et les biscuits apéritifs ont été salvateurs pour moi, mais aussi pour le compagnon Yoyo (l’estomac dormait, lui aussi vivait un moment difficile avec des problèmes de digestion).
    La douleur des ampoules était omniprésente sur les 3 dernières étapes, mais les premiers kilomètres passés le mental prenait le dessus et une fois le rythme trouvé … y a plus qu’à !! et moins douloureux de courir que de marcher …. Mais aïe aïe aïe dans les descentes … les derniers kilomètres ressemblaient tout de même à un chemin de croix … dur dur de se trouver face à la douleur, la fatigue … tous les jours …..
    Les premiers symptômes d’ampoules m’ont fait comprendre qu’il fallait gérer les étapes à venir, c’est pourquoi je pense que je n’ai pas eu de problème musculaire (crampes, courbatures, etc…) car tout le temps entre 60 / 65% de mes capacités.
    Mais le souvenir que je garde de ces « galères » est : du bon temps, la chance de pouvoir faire ce que je fais, la chance de pouvoir le prendre tant que je peux, la chance de découvrir une région magnifique retirée des zones touristiques, la possibilité de se retrouver seul parmi 154 trailers, penser à courir, mais aussi penser à tout ce qu’on a dans la vie et qu’ici on n’a pas … et se rendre compte qu’on a bien de la chance … putain de vie … parfois si dure mais heureusement parfois tellement belle !

    Les anecdotes

    Alors là, je vais essayer de me remémorer toutes les anecdotes qui ont fleuri tout au long du périple, mais statistiquement c’est Yoyo qui remporte la Palme d’Or.
    Il a commencé fort le Yoyo, par la deuxième place de l’OM au championnat dès le samedi soir (la radio et les écouteurs fixés aux oreilles toute la soirée) et ce couillon de bénévole qui est venu planter le drapeau des Girondins en plein milieu du camp ….
    Sans parler de la disparition du Polar …. qui s’était caché dans la popotte !
    Et puis les excellents délires sur la nourriture … Le Cadet nous avait averti que la nourriture lyophilisée nous taperait sur le système au bout de 2/3 jours … nous rêvions de tout ce qui est habituellement dégueulasse (McDo, sandwich Américain avec Mayo/Ketchup, Couscous boulaouan, etc ….) des fous furieux je vous dis et j’exagère pas ….
    Je dois en oublier des tonnes, mais mes compères combleront mes oublis.

    Les amis – La famille

    Alors là, il y a beaucoup et peu à dire à la fois.
    Beaucoup, parce que tous ces moments passés non stop les uns avec les autres (et j’ai pas dit les uns sur les autres … hein Doudou) se sont parfaitement passés, sans jamais aucun problème. Je ne le voyais pas autrement, mais la réalité peut parfois être différente.
    « Papy » et « l’estomac » sont des gars extras, j’ai pas plus à dire … des types exceptionnels de gentillesse, de discrétion, de soutien … des gars de La Famillau quoi !
    Je suis content et fier d’avoir vécu cette grande aventure avec eux.

    Ma p’tite famille a été, à distance, un soutien formidable.
    Mes trois filles m’ont accompagné tous les jours avec leur photo sur ma pochette de sac avant et Cissette était au téléphone tous les soirs pour prendre des nouvelles du grand « bébé », de ses « bobos » et pour lui mettre un coup de boost comme seule elle sait le faire.
    Cette aventure je l’ai vécue seul sur le terrain, mais cette aventure s’est réalisée grâce au soutien quotidien, tout au long de l’année, de Cissette.
    Cette victoire, elle est aussi pour elle.

    Conclusion

    Difficile de conclure, car on a pas envie que ça se termine … mais il faut une fin à tout…. enfin il parait !
    La déconnexion du monde moderne et du quotidien crée une cassure qu’il est difficile de guérir au retour « sur terre ».
    10 jours sont maintenant passés et l’atterrissage s’est fait en douceur, mais des flashes reviennent encore parfois à l’esprit, le cœur s’emballe, les paysages reviennent, les odeurs de pins aussi et les larmes ne sont souvent pas loin ….
    La Trans’Aq est maintenant terminée … mais comme souvent, les souvenirs sont aussi bons que les moments vécus et ils durent surtout plus longtemps … donc la Trans’Aq est le début de beaux souvenirs !

    Now …… le Marathon des Sables …… « I believe I can fly … I believe I can touch the sky… ».

    Le Cadet: Le Cr va suivre mais là , l'esprit est encore tout chamboulé avec ce que l'on a vécu et le retour sur terre!!!!!!!!!
    Pour le moment, je vais juste apprécier de vous lire car cela me manqué un peu quand même mais que c'était bon d' être à l'écart de tout car on se ressource même si les conditions sont parfois assez difficiles à gérer entre les kilométres à avaler et la gestion de la récup, de la bouffe et du reste.
    Tout rentrera dans l'ordre d'içi quelques jours, je pense alors soyez indulgent, le cr arrivera.

    Yoyo: Il ne me reste plus qu'à digérer cette aventure et à l'écrire. Je pense que ce sera long
    Je suis content d'être rentré à la maison, mais l'aterrissage est difficile et il me faudra surrement passer un palier de décompression
    J'ai repris le boulot aujourd'hui et tout me parait d'une banalité ...
    Je voulais juste prendre 2 minutes pour vous embrasser et vous remercier tous pour vos encouragements qui nous ont été communiqués tous les jours
    Je voudrais aussi faire une déclaration d'amour à mes 2 partenaires d'aventure, Cédric et Yannick (dits "Magret" et "Roberto Bénini" et leur dire que je ne peux imaginer cette course sans eux.
    Elle n'aurait surement pas été aussi réussie et aussi belle.

    Merci encore

    La Trans Aq' en bref

    • 230 km environ le long du littoral aquitain

    • Chemins forestiers (85%) et plages (15%)

    • 6 étapes de 25 à 60 km environ

    • Une étape de nuit

    • Autosuffisance ( 2 fois 3 jours)

    • Bivouac sous tentes

    • Course ouverte aux individuels et aux équipes

    • Classement par équipes calculé sur le 3 ème membre

    • Equipes jusqu’à 5 coureur

    En direct...live par notre envoyé spécial: MarcP thumb_3616240624f399a54e79c142_1_ 

    la mort dans l'âme...obliger de renoncer à la Trans'AQ 2009.

    Le classement général final .


    Le Cadet ( Yannick dossard 106 ) est 41ème après 28h 28'42" de course et 217 km

    Yoyo ( Lionnel dossard 104 ) est 90ème en 33h22'13"

    Cissou ( Cédric dossard 105 ) est 94 ème en 33h47'51

    Et au classement par équipe, la Famillau se classe à la 12ème place.
    Les rubans rouges et jaunes flottent fièrement haut dans le ciel aquitain.
    Je me répète, encore Bravo les gars, je suis fiers de vous.

    Le classement de la 6 ième étape ( km 27 )

    CA Y EST !!! BRAVO LES GARS !!

    Le Cadet vient de m'appeler, il est heureux et ce n'est pas le seul, j'entendais Yoyo et Cissou hurler derrière lui.
    Bravo les gars c'est mag,ifique ce que vous avez fait.
    Je leur ai dit de savourer ce moment..

    Ils ne connaissent pas encore ou plus, le classement mais cà donne:
    Le cadet les 27km en 2h47
    Cissou en 3h07
    Yoyo 3h20/3h25, peut importe les 5mn, la joie est immense..

    Dernières News

    Dernier appel du cadet à 9 heures:
    Il a passé une très mauvaise nuit ? Est-ce du à ces coéquipiers ??? besoin de tendresse ???
    Il pleut, ca ne lui pose pas de probleme, au contraire, de plus ca devrait durcir un peu le sable.
    Il s'est fait soigner les ampoules, et comme prévu son genou a été strappé.
    Il a un moral d'acier au départ de cette dernière étape.


    Le classement de la 5 ième étape ( km 23.600 )

    A 19h30, le Cadet était prêt à en découdre avec cette étape nocturne et la Dune du Pyla.
    Vu le nombre d'ampoules qu'il a aux pieds, il devrait bien voir la piste et ne pas emprunter les 50m de bitume de trop lol.
    A part les pieds, tout va bien, le moral est excellent et il a envie, la niac !!
    Ils sont arrivés vers 2 heures du matin, sachant que le réveil a eu lieu vers 6 heures ce matin, il a surtout pensé à récupérer.

    Encore une belle étape du Cadet qui fait une parfaite gestion de course et continue sa remontée au classement.
    le Cadet en 5h29'28" en 37ème position, ce qui le fait pointer à la 43ème place du classement général.
    Yoyo finit en 6h45'35" en 86ème position et se place 89ème au général et gagne 2 places
    Cissou termine 94ème en 7h01'21" il est 97ème au général, il gagne 3 places.
    Belle remontée des coureurs de la Famillau, l'équipe reste à la 13ème place. Ils ont déjà parcourus 166 km


    Le classement : de la 4ième étapes : ( km 39.200 )

    N/C ... Marcp, tu as perdu le fil! Une bonne nuit, une pleine journée de récupération demain avant le départ à 20h30 pour l'étape de nuit de 39,2 km avec 686m de dénivelé et ... la fameuse dune du Pyla à gravir et à parcourir, que du sable mou. Mais plein de belles images encore.
    L'arrivée a lieu après 1500m de plage.
    Courage les gars,


    Le classement : de la 3ième étapes : ( 57.300 )

    Le Cadet vient d'appeler, il a fait une superbe étape, tout en rythme en écoutant son corps, le tout sans aucun problème.
    Le Cadet  en 8h14 
    Yoyo en 9h48,
    A cette heure Cissou est toujours sur la piste.

    Le Cadet 50ème

    Cissou 100ème

    Yoyo 91 ème

    Classement par équipe: La Famillau 13ème

    Mais c'est dur, très dur, il y a déja 20 abandons ce soir, le Cadet s'attent à une écatombe.

    A priori, la pénalité d'hier est due à l'utilisation d'une partie bitumée, ce qui n'est autorisée que lorsque celle-ci est fléchèe uniquement, ce qui n'était pas le cas hier.

    Voila des nouvelles de la seconde étape de 41,5km.
    La communication téléphonique n'était pas très bonne, il sont en pleine nature

    C'est dur, très dur, il y a beaucoup de sable mou et très peu de sentiers durs.
    Une bonne baignade à l'arrivée a favorisée l'élimination de l'acide lactique.
    Nos 3 compères vont bien.
    Les résultats de l'étape sont :

    Le Cadet 5h39 -- 53ème (50ème au général)

    Cissou 6h14 -- 87ème

    Yoyo 6h26 -- 106ème

    L'équipe La Famillau est à la 14ème place.

    Je viens de jeter un oeil au classement officiel, pour constater que le Cadet a écoper de 5mn de pénalité.

    Je vais éplucher le règlement pour voir quelle erreur il a pu faire, avant de lui demander demain soir.

    Le classement  de la 1ère étape ( km 28 )

    Je viens d'avoir le Cadet au tél, tout va bien ,l'étape est terminée.
    Le parcours semble difficile, il y a beaucoup de sable (normal, je crois !)

    Le Cadet les 28km en 3h20,

    Yoyo en 3h35

    Cissou en 3h39.

    L'équipe La Famillau est 13ème sur 21.



    Le classement : de la 2ième étapes : ( 41.500 )


    Ultra Trail Trans Aquitaind

  • 6 ème édition

  • 220 km environ le long du littoral aquitain

  • Chemins forestiers (85%) et plages (15%)

  • 6 étapes de 25 à 60 km environ

  • Une étape de nuit

  • Parcours rubalisé (pas d'orientation possible)

  • Semi autosuffisance alimentaire ( 2 fois 3 jours)

  • Bivouac sous tentes

  • 20 mai 2009

    Je suis circadien... J'ai couru à Peynier au delà de l'imaginable

    100_0001

    Courir 24 heures, de surcroît en boucle, inutile de me citer  les qualificatifs auquel vous pensez… je vous rassure, je n’ai  aucune impulsion d’autodestruction qui me pousse à mettre mon intégrité physique en danger. La course longue distance est un défi personnel...et en plus , l'impression surréaliste d'être dans un ailleurs à chacun son truc !  Il y a eu les  forçats de la route, maintenant il y a les  forçats du bitume en course à pied, il y a quelques années en arrière cela était réservé à l’élite, désormais cela n’est plus le cas.

     

    L’ultra fond commence lorsque le marathon s’arrête, le 100 bornes est la distance reine et les courses horaires de 6 heures,12 heures et le double tour d’horloge que constitue un 24 heures font parti intégrante de la discipline. Un 24 heures se déroule en boucle, vous pensez que cela doit être monotone, ennuyeux. je vais vous démontrer du contraire.

     

     

    peynier_mai_2009 Peynier se situe dans cette belle provence de la vallée de l'Arc, protégé par la Sainte Victoire et les Monts Auréliens. Aix en Provence  se trouve à 20 km et Marseille 40 km. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    .peynier_mai_2009__345_ Nous sommes accueilli par Dominique l'organisateur, qui cherche à rogner une centaine de mètres du circuit afin de  le  ramener à un  chiffre rond de 1000 mètres. En apercevant les premières rubalises je déchante, le parcours ne ressemble pas à mon imaginaire il faut dire que ...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lors des discussions sur le forum des Centbornards.com, le parcours était annoncé tout plat avec 9 m de dénivelé. La première des choses que vous apercevez est un grand toboggan de 1000 m …. Il y a de quoi être un peu, beaucoup, INQUIET ! C’est pas le faite que ce 24 heures là, ne ressemble pas aux autres qui eux sont tout plat … moi ce qui me perturbe est le faite : vais-je tenir la distance ? Toute ma prépa à été  axé uniquement sur circuit sans dénivelé de 1.5 où 10 kilomètre et allure entre 7.5 et 9.5, je tournais comme un métronome  Maintenant que ce soit un 24 dessiné dans une pinède c’est plus que agréable de courir dans ces conditions. A St Fons dans la banlieue lyonnaise, vous êtes en pleines zone urbaine…Ce 24 heures de Peynier, peut devenir dans le futur une référence…comme Millau dans son temps…Ce petit à tout l’allure d’un grand ! L’avenir nous le dira. Bon vent à toi Domi et à toute ton équipe.

    peynier_mai_2009__6_ Par ce beau Vendredi 1er Mai, nous commençons par monter notre camp de base…l’endroit n’est pas idéal à mon sens , j’aurai souhaité être encore plus près du circuit, ne pas être obliger de faire un détour de 50 m …pour récupérer une casquette ou un bidon…le détour est remis à plus tard ….et plus tard peut se payer cash !

    peynier_mai_2009__63_ C’est une dizaine de toile qui tapissent le  terrain de foot, nous sommes tous majoritairement issue de la même famille, celle des 100 kilomètres    de Millau. D’où son nom «  Famillau » Il y à Doudou du 83, MarcoCorse…la nuit sera telle calme ! Louis Benoît, Frantz région Parisienne et le junior du groupe Le Cadet du 34 avec toute sa petite famille…et le grooos chien. Les autres membres de la famille nous rejoingnant dans la soirée. Plus quelques indépendants ce qui fait une dizaine de toiles.

     

     

    peynier_mai_2009__12_ peynier_mai_2009__10_ C’est en rang serré que nous partons à la découverte du parc de la Garenne c’est là que se déroulerons les 24 heures. 120 ha de pinède face au massif de St Victoire. l’atmosphère est paisible, une sensation où rien ne peut vous arriver.

    peynier_mai_2009__33_ Petit déambule en famille d'avant course dans les ruelles du centre du village qui à gardé les traces de son passé médiévale. Le décor est planté, place à la course.

    peynier_mai_2009__39_ La traditionnelle Pasta Party du Vendredi, moment de convivialité, de retrouvailles, d’échanges, de partages. J’offrirai un sifflet muni d’une boussole à  l’inimitable Marcel, afin qu’il ne se perde pas sur le circuit. Lors de l’Ultra Trial de L’Aubrac son sens de l’orientation lui fit grand défaut. A chaque tour nous avions droit à un coup de sifflets pour la plus grande joie des pointeurs !

    peynier_mai_2009__41_ Son nom le « chinois » ne me demander pas pourquoi ! Sa recette : top secret ! Lieu de fabrication : made in France. Se déguste, à chaque fois que la « Famillau » se retrouve…Prochaine fournée au Raid du Morbihan hélas sans moi.

    peynier_mai_2009__56_ Petit déj' offert  par l'organisateur. Les vannes fusent comme feux d’artifice au 14 Juillet.    Une belle tranche de vie sous les premiers rayons de soleil de la journée.

    peynier_mai_2009__80_ « La famillau » Une famille née à Planet Aveyron.com, des 4 coins de France.

    peynier_mai_2009__74_ La pression monte crescendo, chacun revoir ses objectifs à la baisse. La barre des 150 kilomètres est un minimum syndical. Au fond  de moi j’espère au moment du départ atteindre les 180 kilomètres. Mais un paramètre c’est invité, nous devrions ne pas être loin des 2000/2300 mètre de déniveler en fin de 24 heures. Le doute s'installe !

    peynier_mai_2009__94_ Onze heures, ce Samedi 2 Mai 2009 premier 24 heure à Peynier,  premier 24 heures l'ultra fondeur. J'avais pris la décision de partir en queue de paquet...une photo prise à 10 h 59 fait que je suis devant au moment de la libération…En une fraction de second …la théorie vole en éclat … il me faudra 2 heures pour revenir à la raison, moyenne des 2 premières heures 9.8 km/h.

    peynier_mai_2009__84_ Cette première édition à fière allure, orchestre, visite guidée et cours de sophrologie    pour les accompagnateurs…l’ambiance est bonne cela m'aide à me mettre sur orbite.

    peynier__123_  D'entrée un petit groupe de coureurs  sont partis en éclaireur …à cet instant je pense que nous les reverrons très vite…  sur nos talons ! Mais je me pose toutefois la question ne sont-ils pas entrain de se faire pièger  par les paramètres du jour…la chaleur et ce toboggan infernal ?  Mon point fort en ce début de 24 heures fut l'observation de mes adversaires...bien que son principal adversaire dans ce type d'épreuve ... étant soi même.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    peynier_mai_2009__138_ Les sensations en ce dédut de course sont bonnes, la foulée est aérienne, c'est pas toujours le cas reste à bien s’alimenter par cette chaleur pesante qui nous assèche. Pas simple de déterminer la périodicité à lequel il faut s'alimente. Sur une course normale vous n’avez pas à vous poser la question, ils reviennent  à intervalle régulier…là c’est à chaque tour ! Avec le recul, j'ai eu du mal à m'alimenter, la chaleur n'étant pas étrangére, cela m’a beaucoup inquiété, d’habitude cela ne me pose aucun problème. 200 m après le ravitaillement se trouvait une fontaine... idéalement bien placée pour refroidir le moteur avant la petite bosse !

     

     

    peynier_mai_2009__105_ Petite présentation du circuit, Départ/arrivée devant les bâtiments du complexe, le bar servant pour le ravitaillement. Virage à 90°, et au sol petite goulotte en ciment…attention la chute ! Petite montée de 200 m, hors piste avant de retrouver au sommet un petit sentier plat sur 100 m. 180° à  gauche, puis descente bosselée  pour revenir à proximité du complexe. A cette endroit possibilité d’échanger deux mots avec les coureurs sortant du ravitaillement et également vu sur toute la partie terrain de foot. c'est d'ici que j'observe... tout ce petite monde et notamment un certain...

     

     

    peynier_mai_2009__144_ Alexandre, désigné favori.  Nous sommes aux heures les plus chaudes de la journée et déjà je remarque des visages défaits, certains mettent pieds à terre … voir genoux à terre et pas des moindres les spécialistes de 24 heures. Poursuite de la présentation, après la descente virage à droite, 100 m de plat ici nous surplombons le terrain de foot par une large allée sableuse avant de regagner de nouveau la pinède. Petit coup cul de 60 m avant d’attaquer une petite descente de 150 m en dévers sur la fin. En arrière fond Saint Victoire…malheureusement ici mieux vaut regarder où poser ses pieds, sol piègeux ! Retour sur le plancher des vaches....le stabilisé, longueur,largeur et relongueur, avant de pénétrer dans unique allée de Ex. camping. Agréable passage à l'ombre en légére descente en S, avant le premier col hors catégorie d' une dizaine de mètres, passage du portillon, passage devant les pointeurs et passage au ravitaillement...et rebelote...

     

     

    peynier_mai_2009__219_ Depuis plusieurs tours Alexandre s’applique une règle stricte… marché dans la montée jusqu’à un petit arbuste, reprise de sa course jusqu’au terrain de foot stabilisé, marche le long du terrain et reprise de la course jusqu'au raidillon d’arrivée. Les petites bosses et les parties au soleil c'est en cyrano qu'il les passe. Je décide  de courir en sa compagnie, nous resterons ensemble plus d’une heure à barvader. La surchauffe de la plante du pied m'obligera à plusieurs pausses pour changer de chaussures.

     

     

    peynier_mai_2009__280_ J'effectue le passage des 50 kilomètres en 5 h 43 à la moyenne de 8,695 km. A partir de ce moment je commets la grosse erreur de mes 24 heures, me sentant dans un bon jour je me mets dans la tête de battre mon temps des 100 de  Millau. Passer en moins de 12 heures. Bien vite,  cette idée saugrenue est de nouveau rattrapée par le feu dans la pinède, comprenez dans mes chaussures. Cela m’apprendra la semaine précédente à ne pas  cajoler   mes pieds avec une crème antifrotement.

     

     

    peynier_mai_2009__294_ Au environ de 19 heures, mon épouse me prépara un bidon de soupe...et l'organisateur une barquette de pattes...que je dégusterai sur les marches du podium, tout en me faisant masser...au grand désespoir de l'ami Louis Benoît. A ce stade de la course je suis classé 6 ième. Je me prends à rêver d'une place d'honneur... je commence à regarder de plus prés mes adversaires directes... A partir de ce moment de la course, je décide de calquer ma course sur celui de mes poursuivants...et le résultat suivra  automatiquement...il suffit de tenir et ne pas s'enflammer.

     

     

     

     

     

     

    peynier_mai_2009__310_ Cette pose  d'une vingtaine de minutes sera mon seul arrêt durant mes 24 heures, j'en profiterai pour m'équiper pour la nuit. En ce début de soirée j'alterne course/marche...une fois je coure en montée et une autre fois  je marche tout en alternant les différents secteurs. L'objectif étant de passer les 100 avant minuit, je les passerai à   23 h 45 soit en 11 h 45. Je prends la décision de beaucoup plus marcher durant la nuit, un rapide calcule me fait penser que les 130 km pourait être passé au environ de 6 heures du mat'. Après il restera encore cinq heures et je table sur  35 kilomètres...à cette instant je jubile...je suis peut-être en train de faire l' hold-up du siècle ! A cet instant, je ne pensais pas vivre un 24 heures d'une tel intensité ...un 24 heures aussi fou !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    peynier_mai_2009__299_ peynier_mai_2009__352_ Dans un 24 heures nous nous passons, repassons...si bien que c’est impossible  de connaître vos adversaires directs, sans l'aide des pointeurs. Et à ma grand surprise...l'ami Marcel de la famillau est devant moi avec deux tours, le Cadet de la famillau est derrière moi, il à compter jusqu'à cinq tours d'avance. Et puis il y a Louis Benoît de la famillau, qui depuis le début de soirée me fait une bonne impression. Et loin devant Alexandre qui nous fait un cavalier seul. Pour résumer Marcel & Louis Benoît enfile les tours, comme on enfile des perles à un collier ! Ma stratégie de marché durant la nuit, et  profiter de faire un brin de causette avec les marcheurs.et marcheuses...est remis sérieusement en causse ! Alors je décide de reprendre la course uniquement en descente afin de ne pas perdre plus de tours…j’observe  …et je calcule…Quand Doudou, MarcoCorse et  Louis Benoît passe à la marche…aussitôt je me joint à eux. Nous tournerons une bonne heure… à 9 minutes au tour… c’est dire que cela ne chômait pas ! L'infatigable  Marcel, VH3 continuais à courir, mais sans nous reprendre de tour…ce qui me rassura. LB, mis le clignotant à droit….. Je continuai avec mes deux compères sur quelques tours. Mais la démangeaison était grande de revenir sur Marcel…je laissèrent mes deux compagnons de route et entrepris ma remontée sur Marcel…lequel s’arrêta à l'heure du laitier ! J’avais la confirmation je j’étais second… à partir de cet instant le mot d’ordre était : Vigilance…ne pas en faire de trop, l’arrivée était encore loin. Il fallait en garder sous le pied… un retour de l’arrière par des coureurs frais…ayant dormi quelques heures était  toujours envisageable … dans le cas où je serai scotché sur le circuit. Il est coutume de dire, qu’un lion blessé peut-être dangereux….Qui voyais-je revenir...des ténébre de la nuit mon  Marcel reprenant du service…la messe ne serait-elle  pas encore dite !

     

     

     

    peynier_mai_2009__358_ Dimanche 3 mai, à 8 h  08 minutes passage des 150 kilomètres...joie de courte durée, les pointeurs m'annonce que je suis dans le même tour que le 15. Durant toute la nuit, ce fameux 15, courait tout en jaune...puis disparue...pour réapparaître en violet. Dans certain 24 heures, le comptage se fait à l'aide de puce et d'un tableau électronique avec affichage de votre classement...manque de vigilance de ma part au lever du jour... le trafic devenait plus dense, avec les premiers rayons, des têtes que j'avais déjà oublié réapparaissaient.

    peynier_mai_2009__401_ Le 15 se nome Alain, triathlète, je possède suis lui un demi tour 500 m, je sens une grande désillusion s’emparer de moi… comment tenir  2 h 30, je me sens pas capable d’aller chercher le tour, l’attendre…serait une erreur. La seule solution maintenir dans un premier temps ce court avantage. J’enchaîne course/marche rapide et je ne cède pratiquement pas de terrain… la méthode cyrano paye, Je stabilise l'écart, je joue au yoyo...qui va craquer le premier ? A J- 2 heures, jamais je n’aurai imaginé une fin à la bagare pour la seconde place.

    peynier__4_ Et pendant ce temps...mesdames font caussette, un 24 heures placé sous le signe de la bonne humeur. Merci, domi pour avoir offert ces deux dossard gracieusement, laissé libre par des concurents absents.

    peynier_mai_2009__487_ Je reçois le soutien de Jean Paul...il vient de repartir aprés avoir tenu le "bar" toute la nuit...il est venu en prépa de UTBM. Je ne sens moins seul, cela est rassurant ...L ' horloge indique la 23 ième heure. Je continue t'alterner marche rapide et course...il faut gérer, assurer  ...une heure c'est long...une crampe est si vite arrivée ! Vous pensez toujours qu'un 24 heures est: monotone et  ennuyeux ?

    peynier_mai_2009__476_ peynier_mai_2009__477_ peynier_mai_2009__478_ peynier_mai_2009__480_

      A moins de 30 minutes de l'arrivée nous sommes toujours dans le même tour…et soudain, mon adversaire s’écarte à gauche au ravitaillement, je continue sans me retourner, dans la petite bosse placé après le ravito je marche sur ces 200 m, dès le replat j'embraye de nouveau en bas de la descente je jette un petit regard vers le ravitaillement ....et c'est la délivrance... le 15 allias Alain, il s'y trouve toujours. A ce moment je commence à croire à cette deuxième place sur le podium, nous finissons notre tour...et là devant nous qui voyons-nous repartir : le beau maillot violet et en courant, lors plus qu'une chose à faire...serrer les dents et le coller à la culotte ! Ils nous embarquent en moins de 7 minutes au tour, un rapide calcul .... et je réalise que nous sommes en piste pour encore trois tours... alors je passe devant pour ralentir allure...Mais mon tempérament de compétiteur fait qu'à mon tour j'allonge ma foulée...honnêtement j'ai du mal à croire que nous sommes sur le final d'un 24 heures ! Le pendule indique 10 h 54 minutes... j'ai 6 minutes avant que la sirène ne retentisse et nous oblige à s’arrêter sur place pour mesurer les hectomètres. A 11 heures pile le Dimanche 3 Mai 2009, soit 24 heures après mon départ, je stop la mécanique à: 0,900 kilométre du 172 ième tour.

    peynier_mai_2009__488_

    Je suis circadien…je réalise 171.900 kilomètres …pour un premier 24 heure et cerise sur le gâteau je termine sur le podium à la deuxième place. Je suis un ultra fondeur heureux.

    peynier_mai_2009__522_

    peynier_mai_2009__513_

    La Famillau: http://www.centbornard.com/forum/

    peynier_vu_par_j_paul__41_L

    La coupe par équipe: 1452,700 km

     

    Résultats : 24 heures de Peynier 2009

     

     

    Clt.

     

     

     

    Nom

     

     

     

    Prénom

     

     

     

    Km

     

     

     

    S.

     

     

     

    1

     

     

     

     

    Alexandre

     

     

     

    185,300 km

     

     

     

    H

     

     

     

    2

     

     

     

     

    Claude

     

     

     

    171,900 km

     

     

     

    H

     

     

     

    3

     

     

     

     

    Alain

     

     

     

    170,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    4

     

     

     

     

    Marcel

     

     

     

    167,700 km

     

     

     

    H

     

     

     

    5

     

     

     

     

    Erik

     

     

     

    163,400 km

     

     

     

    H

     

     

     

    6

     

     

     

     

    Louis Benoit

     

     

     

    163,300 km

     

     

     

    H

     

     

     

    7

     

     

     

     

    Yannick

     

     

     

    156,800 km

     

     

     

    H

     

     

     

    8

     

     

     

     

    Marc

     

     

     

    150,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    9

     

     

     

     

    Gilles

     

     

     

    141,500 km

     

     

     

    H

     

     

     

    10

     

     

     

     

    Gilles

     

     

     

    141,500 km

     

     

     

    H

     

     

     

    11

     

     

     

     

    Raymond

     

     

     

    141,200 km

     

     

     

    H

     

     

     

    12

     

     

     

     

    Thierry

     

     

     

    140,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    13

     

     

     

     

    Pascal

     

     

     

    134,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    14

     

     

     

     

    Isabelle

     

     

     

    130,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

    15

     

     

     

     

    Franck

     

     

     

    130,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    16

     

     

     

     

    François

     

     

     

    129,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    17

     

     

     

     

    Luc

     

     

     

    124,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    18

     

     

     

     

    Frédéric

     

     

     

    123,700 km

     

     

     

    H

     

     

     

    19

     

     

     

     

    Anne-Marie

     

     

     

    122,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

    20

     

     

     

     

    Roland

     

     

     

    120,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    21

     

     

     

     

    Frédéric

     

     

     

    119,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    22

     

     

     

     

    Raymond

     

     

     

    118,800 km

     

     

     

    H

     

     

     

    23

     

     

     

     

    Simone

     

     

     

    118,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

    24

     

     

     

     

    Martine

     

     

     

    100,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

    25

     

     

     

     

    Lionel

     

     

     

    97,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    26

     

     

     

     

    Jean-Paul

     

     

     

    87,900 km

     

     

     

    H

     

     

     

    27

     

     

     

     

    Eric

     

     

     

    87,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    28

     

     

     

     

    Sandra

     

     

     

    86,400 km

     

     

     

    F

     

     

     

    29

     

     

     

     

    Alain

     

     

     

    80,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    30

     

     

     

     

    Stéphane

     

     

     

    74,400 km

     

     

     

    H

     

     

     

    31

     

     

     

     

    Ludovic

     

     

     

    72,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    32

     

     

     

     

    Bruno

     

     

     

    72,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    33

     

     

     

     

    Jean-Paul

     

     

     

    69,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    34

     

     

     

     

    Bernard

     

     

     

    66,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    35

     

     

     

     

    Françoise

     

     

     

    65,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

    36

     

     

     

     

    Christian

     

     

     

    62,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    37

     

     

     

     

    Patrick

     

     

     

    62,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    38

     

     

     

     

    Stéphane

     

     

     

    59,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    39

     

     

     

     

    Patrick

     

     

     

    54,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    40

     

     

     

     

    Franck

     

     

     

    54,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    41

     

     

     

     

    Céline

     

     

     

    52,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

    42

     

     

     

     

    Didier

     

     

     

    52,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    43

     

     

     

     

    Nadège

     

     

     

    50,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

    44

     

     

     

     

    Christian

     

     

     

    46,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    45

     

     

     

     

    Patrick

     

     

     

    45,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    46

     

     

     

     

    Muriel

     

     

     

    43,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

    47

     

     

     

     

    Sandie

     

     

     

    31,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

    48

     

     

     

     

    Cédric

     

     

     

    27,000 km

     

     

     

    H

     

     

     

    49

     

     

     

     

    Joelle

     

     

     

    15,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

    50

     

     

     

     

    Martine

     

     

     

    12,000 km

     

     

     

    F

     

     

     

     

     

     

     

    2 mai 2009

    Podium de Peynier 2009

     

    peynier mod

    2ième derrière un certain... Monsieur Mil' Kil' !

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