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Le Grand rendez-vous tant attendu ...l'ultratrial du Mont Blanc
Epreuve de montagne, comportant de nombreux passages en altitude (>2500m), dans des conditions climatiques pouvant être très difficiles (nuit, vent, froid, pluie ou neige), nécessitant un très bon entraînement, un matériel adapté et une réelle capacité d’autonomie personnelle. |
28 août 2009. Il est 18h30 ils sont plus de 2300 à partager le même rêve : faire le tour du Mont-Blanc en moins de deux jours. Chacun c'est soigneusement préparé durant de longs mois. Malgré la démesure de l'épreuve, ils sont sereins car ils savent que près de 1300 bénévoles participent à la même aventure, prêts à offrir avec passion leur aide et leur réconfort dans un esprit de partage et d'amitié. Ils vivrons une aventure hors du temps ! Coureurs et nous accompagnateur. Ils leurs faudra supporter la fatigue, surmonter leurs doutes et leurs angoisses. Certains , ayant repoussé leurs limites à l'extrême, préfèreront s'interrompre tout en gardant entier l'espoir de boucler le tour complet une prochaine fois. Le parcours... 166 kilomètres, + de 9000 m à réaliser en moins de 44 heures ! 28 Août 2009, Km 8 les Houches 1er ravitaillement... Sortie des premiers concurents...aux Houches...et le futur vainqueur. Le Grand Marcel, unique photo... de ce périple . Une fois passer à ce premier poste, je le retrouverai à St Gervais à 22 heures et ensuite à 0 h 30 à Notre Dame de la Gorge où là je l'accompagnerai durant 500 m. Mes impressions à ce moment là ...pas très rassurante... Mar..c'est beaucoup refroidi dans la premère descente ...faite prudemment....et l'arrivée du Col du Bonhomme l'inquiète beaucoup. je le laisse s'enfoncer dans les ténèbres de la nuit...quand à moi, je rejoins St Nicolas de Véronce, pour être sur place dès le Samedi matin pour monter au sommet du Mont Joly 2500 m, voir passer l'ami Jean Paul " Sur les traces des Ducs de Savoie" l'utmb c'est 4 courses organisés simultanemment. C'est dans le brouillard que s'effectura en grande partie cette ascension. . Cadre...somptueux. Passage des premiers concurents de la TDS Mont Joly, Mon idée était de voir passer JP au sommet.... mais au vu des conditions je préférai redescendre ...à la rencontre des trailleurs. Je croisa JP à 1200 m du sommet. Et sur le coup de 11 heures ... place à en magnifique soleil dans la vallée ... A peine arrivée à Chamonix....que déjà les premiers sont annoncés à 15 kilomètres ! . Beaucoup de monde, dans les rue de Cham' ... Manifestation très festive. L'arrivée de Jornet en 21 h 33 mm Forte délégation de Japonnais à cette édition. Le vainqueur 2009, Espagnol Jornet Kilian Le podium 2009: jornet, Chaigneau (Fr), Kaburaki ( Japon) Un plateau de choix, des coureuses et des coureurs remarquables d'opiniâtreté, les courses autour du Mont-Blanc ont encore cette année permis de découvrir, ou redécouvrir, des personnalités fortes et attachantes. De gauche à droite et de haut en bas : Deux membres de l'équipe arrivée en premier de la PTL, puis Patrick Board (1er TDS, France), Tsuyoshi Kaburaki (3e UTMB, Japon), Kilian Jornet (1er UTMB, Espagne), Krissy Moehl (1ère UTMB, Etats-Unis), Monica Aguilera (3e UTMB, Espagne), Thomas Saint-Giron (2e TDS, France), Fernanda Maciel (Brésil), Sébastien Chaigneau (2e UTMB, France), Jean-Yves Rey (1er CCC, Suisse). Plateau des vainqueurs des 3 courses UTMB, la CCC, la TDS et la petit trotte à Léon.
Et mon Marc.... dans tout ça ! Par sécurité il sera arrêté entre le Lac de Champex et Triente.... je ne pourrai pas le revoir en course.... petite déception...mais grand soulagement de le savoir aux mains des organisateurs. tout au long de l'épreuve, j'ai pu suivre son évolution grâce au PC mis en place pour les accompagnateurs. Marcel à dit: Voilà, l'UTMB est maintenant terminè et s'est soldè quant aux rèsultats par un èchec mais aussi par un bonheur immense pour ce que j'ai fait. En effet, les cols de la course que j'ai choisi par hasard, me paraissaient correspondre à la bonne moyenne des difficultès que j'allais rencontrer. Ce ne fut pas le cas. Les descentes ètaient par la suite beaucoup plus difficiles et techniques que celles de mes entrainements. Les passages « dangeureux » beaucoup trop nombreux à mon goût et les montèes et descentes beaucoup plus abruptes que mes tests me l'avaient montrè. Aussi, des la première descente inconnue, la mèfiance a-t-elle ètè de mise avec la peur qui souvent l'acccompagnait. Plus des erreurs d'habillement où je montais dans le froid et le brouillard jusqu'au moment où cela devenait insupportable à mon goût; alors je m'habillais chaudement et me retrouvais bien. Seulement, cela se faisait presque au sommet du col et la descente derrière j'ètouffais de chaleur avec ces vètements chauds sans vouloir les changer de nouveau D'où des arrivèes en bas des cols dèlicates. A cela s'est ajoutè quelques problèmes de nourriture sans grande importance puisque je pouvais quand même prendre la soupe. Ainsi, je suis arrivè à Courmayeur avec beaucoup de satisfaction. Certes mon planning temps n'ètait pas respectè mais me servait de base pour adapter correctement ma course ainsi que je l'avais imaginè. La seconde nuit, ma prudence,la tension provoquèe par la peur, la fatigue des montèes et descentes difficiles le nombre d'heures restè èveillè, le vent violent, le brouillard ont affaibli mon capital rèsistance si bien que dans les endroits difficiles, je craignais le faux pas (qui ne s'est pourtant jamais produit, même s'il est arrivè plusieurs fois dans des endroits plus faciles) et là j'ai encore ralenti et surtout dormi 1h15 en plusieurs fois, attendant que le jour se lève pour bien repartir. Malheureusement, l'organisation m'a rattrapè 1/2h avant que je jour ne se lève en me demandant de redescendre. J'avoue que je ne savais plus bien quoi faire, je me suis rangè à son avis il m'a alors dit que nous ètions trop loin pour faire demi tour. (Plus reposè, je rèanalyserai ce point par rapport à mes compagnons qui eux ont rèussi). Là le gars m'a demandè de redescendre seul car il devait continuer mais que d'autres viendraient me chercher. J'avais juste à suivre le chemin; si ce n'est qu'en montant il retirait au fur et à mesure les rubalises et que je craignais de me perdre. A un moment, plus certain de mon chemin, je suis restè sur place et j'ai attendu qu'on vienne me chercher. Finalement après une longue descente à pied on m'a rècupèrè en voiture pour me conduite à Trient, là où je voulais aller. De cet endroit, avec d'autres, on nous a ramenè à Chamonix. C'est donc après 35h de course que j'ai ètè èliminè. Merci Marcel, pour cette fabuleuse tranche de vie Aoûtien. Rendez-vous le 26 Septembre et le 27 du côté de St Rome s/Cernon lorsque nous nous croiserons sur la deuxième boucles des 100 kilomètres de Millau. |