Dernière ligne droite avant le départ.
Pour les presque 1050 coureurs inscrit... (Allez Cédric, Pascal, Lionel et Yannick) sur cette édition anniversaire des 25 ans du Sultan Marathon des sables, la première nuit saharienne a été une introduction agréable à la vie dans le désert puisque beaucoup ce matin avouaient avoir eu trop chaud durant leur sommeil.
« C’est spartiate tout de même ! » rigole une concurrente à l’entrée de la tente nomade constituée simplement d’une toile grossière tendue sur deux montants principaux et rivée au sol par de longs piquets d’acier.
Certains, qui sont arrivés de bonne heure, dont une partie n’avait jamais vu le désert, se sont même offert une longue promenade dans l’après-midi pour monter sur les crêtes du massif rocheux flanqués de longue langues de sable accumulées dans des couloirs. Une vue magique sur le bivouac d’Irhs qui remplit toujours d’émerveillement les yeux des coureurs à leur retour parmi les tentes.
Oublis de matériel et paris de gamins sur le poids des sacs.
Après un petit déjeuner pris au restaurant de l’organisation puisque l’autonomie alimentaire ne commence que demain, c’est l’heure pour tous des dernières modification des sacs de course pour se rendre au contrôles techniques et administratives et laisser définitivement, pour une semaine leurs autre affaires personnelles.
« Mince j’ai oublié mon couteau à la maison ! » se lamente un concurrent en vérifiant la check-list du matériel obligatoire. « Et moi, définitivement, je n’arrive pas à tout rentrer mon matériel dans mon sac de vingt litres », lui répond un autre, dans une tente de l’autre côté de l’allée.
Les contrôles se déroulant sur toute la journée, par ordre des numéros de dossards il reste pour la plupart des aspirants à l’aventure, un peu de temps pour les derniers réglages.
La solidarité, ici n’est pas un vain mot. Les vétérans aident, avec la rapidité et la maîtrise technique de l’expérience, les néophytes à reconditionner leur nourriture pour gagner un volume précieux. La chasse au matériel oublié ou déjà perdu s’organise, parfois avec l’aide inespérées des commissaires de bivouacs qui aujourd’hui sont très sollicités. Tout rentre finalement dans l’ordre, les contrôles se déroulent dans une ambiance bon enfant, les concurrents s’amusent à peser leur sac à dos à cette occasion et se lancer des concours. « J’ai 7 kg200 annonce fièrement l’un d’eux. J’ai gagné mon pari de descendre au dessous de 7kg 500 g »
« T’as pas compté la fusée de détresse que tu tiens dans la main ? »
« Ah mince, j’ai oublié…. »
Ce matériel de sécurité obligatoire pèse 380 grammes.
Pari perdu, donc, de peu et cela n’est pas si grave et c’est avec le sourire que les membres de cette équipe quittent la grande tente caïdale qui héberge les contrôleurs.
Demain grand jour des premières foulées sahariennes.
Ils sont tous heureux, ils tiennent leurs dossards à la main comme le sauf-conduit magique qui leur ouvre la porte de la plus célèbre course dans le Sahara.
Un rêve de coureurs dont ils ne sont séparés maintenant que de quelques heures. Encore une nuit, une si courte nuit et demain c’est vers la ligne de départ qui les hante depuis des mois qu’ils se dirigeront.
Cette nuit, leurs songes seront baignés d’un mélange de hâte et d’appréhension, mais nul doute que la vue des myriades d’étoiles qui brillent au dessus des bivouacs les apaiseront bien avant le matin.
Car au lever du soleil, demain ils auront tous les yeux rivés sur l’horizon, plein sud, direction dans laquelle il courront leurs premières foulées de marathoniens des sables.
Communiqué n°1: source: http://www.darbaroud.com/
Courir utile, je suis fier de croiser votre route...
Lionel à choisi l'association:
« J’ai décidé de m’engager auprès de HAMAP MAROC et de soutenir cette association issue d’une grande O.N.G. française HAMAP (Halte aux Mines AntiPersonnel) car je ne souhaitais pas que cette incroyable aventure, et les valeurs qu’elle véhicule (courage, ténacité, volonté, générosité, solidarité), ne reste qu’une immense satisfaction personnelle, un exploit de l’inutile. »
Cédric à choisi l'association:
« Pour ma première participation au MDS 2010, je souhaite partager l'aventure avec Grégoty Lemarchal. Soutenir et représenter cette association rend ce challenge encore plus beau et plus fort »
Yannick à choisi l'association : Horizon Enfants Handicap
« J'ai décidé de soutenir L'association Horizon Enfants Handicap, de Frontignan dans l'Hérrault, qui à pour vocation d'écouter, orienter et soutenir les familles dans de diverses démarches relatives au handicap »
Lionel, Cédric, Yannick bravo pour vos engagements auprés de ces associations. Cela sera sans aucun doute une sur motivation supplémentaire et dans les moments de doutes un allié de taille. Et je n'oubli pas Pascal, qui coura sans étiquette... à l'eau clair !
Tout en Cyrano !
Les c'est l’histoire de faire prendre l'air au mollet en plein coeur du Revermont
après cet interminable hiver...d'ailleurs c'est sous la neige que le retour s'effectuera. Comme à chaque fois sur ses p'tites distance...dès le coup de pistolet, les premières lignes sont catapultées telle des avions. Alors j'ai pour habitude pour ne pas me faire "aspirer par cette déferlante" de partir dans les derniers...et de ce faite de bénéficier des encouragements des spectateurs plus longtemps ! Aujourd'hui mon objectif est simple ... sur le papier, de ne pas me soucier de ce bout de carré que j'ai sur ma poitrine...faire abstraction du classement, oui c'est vite dit ! Quand l'âme est compétitrice...j'voudrai vous y voir ! J'suis venu là en prépa des 24 h de Roche...apprendre à courir en ayant déterminé une stratégie et l'appliquer point barre. Et cette apr' midi, il en est valu de moins deux pour que les bonnes intentions volent en éclats...faire du Cyrano en 9/1 soit 9' de course et 1' de marche...croyez-moi pas simple à mettre en pratique dès les premiers 1500 m dans une course de sprint ! Après c'est facile... l'organisme la demande "eh c'est quand qu'on marche". Faite les comptes...ils y sont, sauf un le dernier ...mes neuf temps de marche sur ces 20 kilomètres. Un p'tit calcul sommaire me donne une vitesse de 12 km/h 900 sur mon temps de course...la finalité de tout ça...passer les 100 bornes en 12 heures au 24 h de Roche la Molière dans un état de "fraîcheur" avant de basculer ...là où tout se joue !
Mais quelle mouche à bien ...
Ultra-trail où course horaire…les 2 mon capitaine ! Peu importe j’ai mon « sésame de dernière minute…et je serai dans le top des 100 premiers pionniers de cette première édition » Mais quelle mouche a bien pu me piquer de me lancer dans un tel défi !
Vous avez tous vu à la télé les images des montées infernales en moto…alors imaginez ça sur 3.200 kilomètres avec une pente de 27,7 % de moyenne… et comme moyen de propulsion un gros cœur et des gros mollets. Et me direz-vous …et la descente ! Comme les motos par la voie des airs … en téléphérique.
Comment ne pas participer à une p’tite récréation avant mon 24 heures ! Originale et Insolite ! Ah oui j'oubliais le principal ... 6 hrs infernale !
Vu dans la presse régionale:
Première foulée 2010 à Montmartre.
Montmartre un village plein de charmes, car là nous sommes dans un village dans une ville ! Montmartre est le plus célèbre quartier de Paris dans lequel on a l'impression de se trouver ailleurs que dans la capitale. La meilleure manière de découvrir ce lieu est de se perdre dans ses ruelles au petit matin avant que les touristes envahissent le lieu.
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Place des caricaturismes encore déserte, place du Tertre.
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Photo:1 Escalier montant à la place du Tertre, 2) Moulin de la Galette rue l'Epic à deux pas du théatre Michel Galabru, 4) Le sacré Coeur vu par le 18ème, 5) Bouche de métro de l'Abbesses, 6) rue de l'Ebreuvoir, 7) Place du Tertre photographié par un couple russe.
La mère Noël est passé...
Supporter à la Saintélyon ...
Voilà mes pôtes de la Famillau l'on faite...et j'ai pris un grand plaisir à jouer au st Bernard. Merci, Cédric, Lionnel,Sylvain,Pascal et Nanou
Avec ses 55 hivers au compteur la Saintélyon fait partie de l’Histoire de la course à pied en France. Ancêtre du trail et de l’ultra, la Saintélyon a traversé les phénomènes de mode grâce au caractère unique de sa formule : la nuit, l’hiver, un parcours mixte fait de chemins et de bitume, ce qui en fait une épreuve unique dans son genre.
Pour faire la Saintélyon il faut d'être sacrément gonflé où inconscient se baladant en pleine nuit sur les monts du Forez et du Lyonnais... le tout arrosé d'un Décembre! Pourquoi tendre la joue deux fois... lorsque la première participation c'est bien déroulé...oui oui la SaintéLyon fait peur ! Alors cette année, je me suis transformé en supporter des rouge & jaune.
Dimanche 6 décembre 2009, 3 heures du mat'...quand on aime, on compte pas ses kilomètres ! Surtout n'allez pas croire que mes pôtes de la famillau joue la gagne sur cette édition 2009...d'où mon réveil très matinal ! J’veux juste voir la "gueule" de l'extra-terrestre 2009. 5 heures 07, je rentre dans le palais des sports de Gerland...que déjà le vainqueur est à l'interview et M.... !
Avant de quitter le palais des sports, je passe un p'etit coup file à Nanou & Sylvain " excusez-moi de vous réveillez " petit message pour leur dire " maintenant vous n'êtes plus seul ". Combien de fois ai-je dis le long des berges "allez les gars...c'est tout bon" "plus que..." ou "savourez cette instant " certains me remercie... d'autres sont trop concentrés dans leur sujet pour répondre ou ne peuvent plus. Je découvre des visages heureux d'en fini, ce final est interminable.De l'arrivée au pont Galléini il y a environ 3 km, soit pour beaucoup encore 20 à 40 minutes de course. Le tracé dans Lyon passe par les berges, la traversée du Rhône se fait par le Pont Galléini, la Place Carnot et son marché de Noël déserte à cette d'heure là. Traversée de la Saône par une passerelle très "vibrante" et le vieux Lyon. Le jour n'est toujours pas levé et il n'est pas aisé de reconnaitre ces ultra-coureurs et coureuses, mais je sais qu'il y a aucun risque de se manquer... j'ai revêtu "le signe de ralliement de la famillau ". Et à ce petit jeu, c'est Cédric sortant des ténèbres de la nuit qui ouvrira le bal des retrouvailles. Embrassade, je le sens heureux de retrouver une tête connu... il me raconte sa nuit, j'en profite pour réaliser des petites séances vidéo...
A peine le temps de redescendre la colline de Fourviére...que j'entend "Eh Claude", il s'en est valu de peu...que je loupe Sylvain ! les guibolles sont lourdes..pas facile de gérer ces montées et descendes à fort pourcentage de plus les 20 derniers km se deroulent en zone urbaine ou il faut être super attentif, circulation, trotoir, pied de barrières...c'est usant ! je laisse sylvain à 1 km du dernier ravito...j'aurai tant aimé l'accompagner un peu plus !
Et de deux ... Alors là Lionnel tu mérites bien ton surnom de "papy" embrassades et de suite il m'explique, qu'il a couper trés rapidement le chromo, sa pensé est ailleurs...et combien je le comprends, d'ailleurs à sa place j'serai pas venu, trop peur de me blesser. deux ans, que tout les matins en se rasant...il pense à la présidence...non j'déconne ... au marathon des sables 2010... et toi cissou...tu y penses ? Grosses pensées pour Yannick, dans ce moment de doute, le troisième des quatre mousquetaires au MDS 2010.
Le quatrième mousquetaire au MDS 2010, c'est Pascal. Nous nous sommes jamais rencontré, mais j'suis immanquable sous les couleurs de la famillau...je ne remercierai jamais assez Domnac pour cette merveilleuse idée. Je lui demande ces impressions de la course,la stratégie à mettre en place pour une éventuelle édition et au sommet de la côte de l'aqueduc, je laisse Pascal que je retrouverai à l'arrivée.
Pour dire vrai, je m'attendais à l'arrivée d'une écopée au dire de nos appels tél. Embrassades... c'est fou...comme on s'embrase dans cette Famille !!! ces premiers mots: sont des excuses "tu t'es levé à 3 hrs" t'inquiète... tant que c'est pas mon boss qui me le demande !!! « Tu va faire 24 bornes ». L’arrêt à Beaunant est très bref, juste le temps d’une petite plaisanterie « nous pourrions aller manger chez Bocuse à deux pas » et du Nanou tout craché « faudrait avoir faim ».
Dans la montée de l’aqueduc, c’est une Nanou un peu râleuse, qui se demande ou est le plaisir dans tout ça ! Prêt à raccrocher ses gants de boxes, car là le combat ne se joue pas en 15 rounds… mais en 12 heures. Petit à petit les idées noires vont place vers une perspective plus joyeux et si on rentrait avant midi ! Et là quel merveilleux binôme nous avons fait durant 10 bornes… nous en avons fait des envieux ! Nanou pied au plancher et moi à fond sur les freins… sinon nous aurions retrouvé notre Nanou à vienne ! J’ai pris énormément de plaisir à joué se petit rôle d’ange gardien et je sais oh combien c’est utile… pour avoir eu le soutien de Gano à Peynier. Maintenant, il ne faut pas culpabiliser… « Du faite de se faire emmené » tant que tu n’es pas assis sur le porte bagage… vaste débat !
L'arrivée de Nanou.. 11 h 54...pari réussi .