Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Bien dans mes pompes... le blog de Claude
Visiteurs
Depuis la création 81 586
Publicité
De la Bresse à Montmartre

En 2010   : j'écrivais déjà: J'ignore  ce qui me pousse à tenter ce défi, le 4 Août prochain ,  je prendrai le départ...  non pas vers Compostelle, mais en direction de Paris-Montmartre terme de mon périple, pour finir ce chemin ... la montée du parvis dernier effort avant de me faire "tirer" mon portrait par les portraitistes de la place du tertre. A lire dans "Bourg-Paris"
Déjà prémonitoire
pont du Mt BlancEn 2011, Tour du lac Léman... dans le sens d'une "rolex" Assis sur les blocs de pierres de l'embarcadère d'Yvoire pieds dans l'eau  je regarde l'accostage du Savoie, bateau à vapeur  et en même temps je ne  peux pas m'empêcher de regarder l'immensité de ce lac. A lire dans "tour du Léman"

DSC06870En 2012: Sur la route de Compostelle
En prélude de ce périple de 1000 kilomètres, j’écrivais en Novembre 2012 comment se  surprendre  au travers d’un chemin que l’on invente, comment  sortir de ces sentiers  conventionnel que l’on veux nous imposer. ‘Seuls ceux qui osent s'accordent le droit de réussir’ 
A lire dans " Mon 1000 km"  Récit entre mon Haut-Bugey et le Pays Basques périple de 12 jours.

  Enmodif 2013, "Courir à perdre la raison, Courir à n'en savoir que dire, A n'avoir que toi d'horizon, Et ne connaître de saisons.  Epreuve EXCEPTIONNELLE de 216 km sur un jour, son nom: ULTR'ARDECHE.
En ce Dimanche de Mai 2013, je suis finisher de cette course inventé, organisé de main de maître par Laurent & Isabelle, qu’ainsi tous les  bénévoles et Monsieur le Maire d’Alboussière. Merçi à tous. … il n'y aura pas d'UA3, je suis triste car c'était une vrai épreuve d'ULTRA... heureux je fais partir des 125 'ardoisiers' des 2 éditions de l'Ultr'Ardèche 









 

 

 

1000 bornes
30 septembre 2012

Etape10 : Lourdes (65) – Navarrenx (64)84 km

Lourdes (Hautes-pyrénées) – Navarrenx (Pyrénées Atlantiques)

Samedi 11 Août : Le miracle aurait-il lieu ?  Au réveil les sensations sont mitigées, l’inflammation est toujours présente, reste une question : quelle  sera son évolution en cours de journée ?

Km 713 Lourdes, 4 h 30, départ avancé car celle-ci s’annonce très compliquer et longue. La sortie de la ville étant distant de 3 km, j’appréhende l’instant de devoir appuyer sur le  « stater », alors j’attends  la sortie de Lourdes histoire de faire un tour de chauffe ! Arrive l’entrée du centre ville, je devrais dire «  du vrai Lourdes » car jusqu’ici ville banal, avec ces enseignes où corridor marchant, d’ailleurs une commission planche sur : Un projet de requalification d'entrées des villes… pas trop tôt ! Heureusement que j’ai traversé que des petits bourgs tous différents des uns et des autres.

Km 715 : Lourdes centre, L’inexplicable ! A hauteur du  pont du chemin de fer, je dois suivre la  direction de Pau, Peyrousse St Pré de Bigorre et Lestelle, Sauf que là on m’indique uniquement Pau par la D940 et Betharram. Mon book m’indique de suivre la D937, direction Pau sur 17 km par le Gave de Pau. Il n’en fallait pas tant  pour provoquer un état de stress, entraînant une accélération du rythme cardiaque, une hausse de la pression artérielle, l’incident que je redoutais le plus, aussitôt je suis « scotcher au sol par des crampes aux mollets » m’obligeant à l’arrêt. Le paradoxe est que je ne panique pas, je veux croire que ces crampes sont simplement dues à cette émotion. Après consultation de ma carte, je réalise mon erreur : en faite le début est commun sur 2 où 3 kilomètres et c’est ensuite qu’intervient la bifurcation de Pau par la D940 et Pau par la D957 via Lestelle/Betharram, impardonnable, je savais que cette sortie risquait d’être ambigu, mais à ma décharge je n’ai pas voulu me mettre une pression supplémentaire la vieille en décortiquant ma route.

Km 717 : D937, C’est une alternance d’arrêt et de marche qui jalonne ce début d’étape. Je reste persuadé que si je reste calme et patient cela va finir par passer ce n’est pas possible autrement.

J’affectionne ce court instant où je passe de la lumière… publique à l'obscurité totale, je sens un apaisement où rien ne peut m’arriver… puisque je suis seul au monde avec mon faisceau lumineux. Au profit d’un faux plat descendant, j’arrive péniblement à trottiner et dans mon fort intérieur se savoure cette victoire… je le savais, j’peux pas jeter l’éponge à cause d’une « bévue » aussi grossière.

Km 717 à 730,  La galère ! Je m’arrive pas à courir plus de 100 m, même en marchant je me dois de m’arrêter, voir m’appuyer contre le muret qui longe cette route… Et pourtant  que cette vallée du gave de Pau est plaisante malgré un petit voile, qui m’empêche de profiter pleinement de la beauté des lieux. A St Pé-de-Bigorre, il y avait à l’entrée un banc sous un arbre, j’arrête… à quoi bon je me suis dis, tu as 84 km à faire et à ce rythme tu vas finir demain ! De peur de prendre froid je poursuivi ma route et je n’aurait pas à le regretter.

Km 730 Lestelle-Bétharram : Lieu culturel et spirituel ce sanctuaire marial du XVIIème siècle est un chef d’œuvre unique de l’art Baroque en Béarn. On  rapporte que la vierge y sauva une jeune fille de la noyade du Gave en lui tendant un rameau  sous le pont. Bétharram  signifiant en Béarnais rameau. Il est aussi rapporter que Bernadette Soubirous y venait souvent. Quand à moi… j’en garde le souvenir d’un vieux pont en pierre à une seule arche datant de 1615… site impressionnant.

Km 733 : Asson, Je délaisse la route de Pau  pour celle du Soulor et l’Aubisque…j’vous rassure je bifurquerai avant !

Km 742 : Mifaget-Capbis,  Les contractures se dissipent, le ciel reste couvert et chaque impact au sol noircisse le tableau. Au point que je stoppe la voiture dès son arrivée … la colère est proche, mais je veux y croire, me battre encore et toujours. Joëlle m’applique une fois de plus de la glace sur la douleur, je prends pour la première fois  un anti-inflammatoire avec un café, le lieux est sinistre… il est hors de question de jeter l’éponge ici !

Km 745 : L’effet anti-inflammatoire me permet d’aligner quelques foulées de plus … Quand EUREKA, me viens le souvenir d’une photo… je délasse ma chaussure et je rabat la languette de la chaussure vers l’avant, afin que celle-ci m’appuie pas sur le cou du pied. Effet   psychologique où réelle solution… en tout cas cela me soulage et de permet  d’engendrer  des bornes.

Km 747 Pédestarres, C’est clopin-clopant  que j’arrive à ce lavoir alors qu’un petit crachin commence à tomber. De souvenir, il est au environ de 11h30 et je n’ai  pas encore effectué le marathon du jour ! La pause est très bref… 20 minutes le temps de m’enfiler un sandwich et un texto à JP, pour lui raconter mes déboires ! Je ne me souviens plus de sa réponse, mais certainement du genre «  t’arrêtes pas et avance »

Km 753, Louvie-Juzon : L’épisode du début d’étape est une  affaire classée, reste cette blessure car maintenant ce n’est plus une douleur, mais bien une blessure, la peau sur l’os du tibia est rouge… Comment la voulez-vous, à point où saignante !  

C’est par une descente une fois de plus à forte pourcentage que j’entre dans le centre du village, de suite j’aperçois « ma p’tite bouille ronde » garé devant une pharmacie ! Joëlle en ressort avec une boite de « patch Voltarème » Aussitôt l’emplâtre est posé… et comme dans le slogan du laboratoire, l’effet est immédiat, la douleur est anesthésiée… néanmoins je repars en marchant comme St Thomas… je crois uniquement à ce que je ressens !

Km 755, Arudy, Erreur d’aiguillage… nous n’aurions pas dû rentrer dans le Bourg, résultat des courses 15 à 20  minutes de perdu. Il me reste encore plus de 40 kilomètres et je ne vois pas comment j’vais pouvoir finir cette étape avant la nuit ! Alors dans un sursaut d’orgueil, je mets à profit une légère descente pour me remettre à courir… la douleur ayant temporairement  disparue, je peux de nouveau recourir, mais par prudence, j’alterne  course/marche sur de très courte distance … c’est inespéré j’avale : Buzy, Buziet, Herrière.

 

Km 778, Oloron-St-Marie : Une étape de plus dans l’étape serai-je tenté de dire ! On se raccroche à tout ce que l’on peut … pour trouver la motivation d’avancer. A l’entrée je suivrai « toute direction » mauvaise pioche … je ferai   les ¾ du contournement d’Oloron ! Ça m’apprendra de  raccrocher … au nez de mon interlocutrice !

Me sentant capable de finir cette étape, je sais qu’en  prenant cette décision la journée est loin d’être fini. Il me reste un semi à faire, au bas mot si tout va bien 3 hrs minimum … il est 17 h 30. Joëlle décide d’aller faire des courses, ce qui me permet de repartir « sereinement ». Psychologiquement, je coure plus libérer lorsque mon assistance est derrière tandis que  devant je m’attends à la retrouver  à chaque virage ! Mais devant, c’est aussi rassurant… au cas il y arriverai un pépin quelconque… surtout ne demander pas sa préférence !

Km 780,  La douleur c’est faite oublié où plutôt la tête a fini par l’oublier, mais l’histoire aurait été trop belle !  De nouveau je subis, une barre le long de la cuisse me bloque au bout de 300/400 m de course, si bien que je suis obligé de me  relâcher musculairement, quelques mètres de marche  suffisent à décontracter le muscle. Mais ce p'tit jeu là... cela commence à me mettre les nerfs en pelote !

Km 784 : Géronce,  J’ai le choix entre la traversée du village où prendre le contournement… devant la menace d’un d’orage, je prends le second, croyant certainement aller plus vite ! Cette fois, pas question de laisser partir mon épouse… j’veux pas déjà changer mon portable… il n’est pas encore rodé !

Km 789, 19 h 30, dernier ravitaillement de la journée à 10 kilomètres de l’arrivée, un p’tit coup « d’adrénaline » pour  fini en beauté cette journée.

Km 799 : Navarrenx,  Que c’est long un … semi en 3 heures et plus. Et cette bifurcation annoncée qui recul à chacun de mes pas… Je bouillonne, je peste, j’hurle ma colère… j’en ai marre de ne pas voir la fin de cette étape ! Et enfin… le panneau Navarrenx et ce orangina que l’on ne tend… pas pu attendre d’être arrivé,  les remparts et ses étendards,  son magnifique  pont en pierre… et une bonne douche réparatrice, qu’il faut déjà penser au lendemain… dur la vie de coureur à étape ! 

Je ne me suis pas prêt d’oublier cette journée où je suis passé par tous les états d’âmes …  Ce jour là, j'ai gagné ma plus belle des victoires... celle sur soi même et pas sur un adversaire.

Km : 84 

Temps : 15 h 20 

Moyenne : 5,600

 

DSC07467

Le regard porté en direction... de l'objectif !  

n 10

 

 

 

Publicité
Publicité
30 septembre 2012

Etape 11: Navarrenx (64) – Hasparren (64) 70 km

Navarrenx (Pyrénées Atlantiques) – Hasparren (Pyrénées Atlantiques)

Dimanche 12 Août : Chassé-croisé entre moi et les derniers fêtards, hier soir c’était la fête au village… course cycliste en nocturne, attractions foraines et bal populaire. Je m’entendais à ne point trouver le sommeil, du faite du caractère de l’étape du jour et des manifestations locales, rien n’en fût… d’ailleurs comme depuis le début du périple. En m’élançant pour cette 12ième étape, j’ai fait une croix sur le mot « courir » c’est bien le dernier de mes soucis ! La seul chose qui m’importe à l’avant vieille de l’arrivée est de m’économiser le plus possible.

Km799 : Navarrenx, Départ dans un décor de film… au pied des remparts. Joëlle m’a déniché la vieille  un raccourci afin de m’éviter de faire le tour du Bourg, ce dernier me conduit direct sur le pont du Gave d’Oloron. Les derniers ados boivent leur dernières bières, à leur approche je crains à quelques vannes de leur part… finalement ils ne prêterons aucun regard sur moi, certainement habitué aux pèlerins puisque de nouveau je  me retrouve sur l’une des quatre voies principales du chemin de St Jacques de Compostelle (GR65, depuis le Puy-en-velay)

Km 800 : D936, De suite j’éprouve la grande difficulté à prendre des  appuis me permettant de marcher à une allure soutenue. Mon allure est celle d’un promeneur du Dimanche, je prends une nouvelle fois mon mal en patience, n’est-ce  pas  les petits ruisseaux  qui font les grosses rivières. L’instant est difficile, mais magique à la fois, courir dans la nuit reste des moments intense, j’apprécie ce calme juste interrompue de tant à autre en ce Dimanche matin par quelques voitures. Des p’tits bonheurs simple de la vie… le reste est bien secondaire.

Km 810 : De mémoire ces 10 premiers kilomètres ont été réalisés en plus de 2 hrs… Ce n’est pas l’habit du joggeur que j’aurai dû enfiler ce matin, mais celui du combattant revenant d’un champ de bataille, tellement ma démarche est saccader.

Au passage d’un parking aménager je décide de reprendre un second souffle, j’ai le souvenir d’un Powerade bleu et certainement de quelques gâteaux moelleux … je suis surpris du calme qui règne à bord… au fond de moi, je sais que je ne peux plus rien y faire, juste espérer gagner du temps. Et ce temps comme par miracle je vais l’obtenir, surtout ne me demander pas comment ! En repartant je sens une sensation bizarre, sur chaque impact avec le sol plus besoin de me retenir... j’y retourne franco ! Une fois de plus « le jamais mort » ce confirme, une fois de plus cela atteste que le corps à des ressources insoupçonnable.

Km 828 : Abitain,  Sachant, que mon « ravitailleur ambulant »  arrive, je commence à chercher l’endroit idéal… et ils sont rares, aussi lorsque cet abris bus se présente pas une seconde de perdu… je stoppe mon ravitailleur et m’allonge sur le banc et applique de nouveau de la glace, pose de nouveau un emplâtre et un anti-inflammatoire le tout sous le regard médusé du locataire dans face !

Km 831: Escos, Le carrefour de la DECISION, ici j’ai pris la décision de rejoindre Urt par un itinéraire ‘bis’ pourquoi ? Plusieurs raisons : Quitter cette route et sa monotonie, quitter ces brindilles d’herbes qui viennent heurter mon tibia et m’empêche de faire abstraction à la douleur. En regardant la carte, j’ai l’impression que c’est plus directe… donc plus court ! Mon défi de réaliser 1000 bornes est enterré depuis longtemps, maintenant mon seul objectif et de rejoindre Hendaye au plus vite… les heures étant comptées.

Km 832 : Sortie Escos, Je quitte la D936, pour prendre la direction de Bidache. De suite le changement est radical, revêtement rugueux (cela aura des conséquences je pense), absence de circulation, ce qui me permet de me relâcher… et d’oublier tout ses petits tracas du moment. Et puis il y a la haut … Labastide-Villefranche, village perché, pressé d’y arrivée… je me surprends à courir sur cette longue rampe… sans me poser la moindre question à savoir si j’ai mal où pas !

Km 833 : Labastide-Villefranche, La pause est éclair, afin ne pas couper ce dynamiste retrouvé… et rentrer de bonne heure pour une fois.

Km 840 : Came, Les  bonnes sensations se confirme, le cadre est agréable, le relief est vallonné et chaque fois que je suis sur un point relevé je regarde à l’horizon des fois que… j’apercevrais les 2 jumeaux ! La moyenne est de 7/7,5 km/h, pas question d’être plus royaliste que le roi !

En passant devant une maison où se déroule un repas de famille, je suis accueilli… comme depuis 12 jours par « nos amis à 4 pattes » Alors il me  vient une réflexion : si j’additionne tout ces aboiements, quelle durée  cela représente ? Sachant que certain commence déjà 200 m avant et m’accompagne jusqu'à la sortie du village ! A part la trouille de ma première étape… aucun autre conflit avec les toutous !

Km 844 : Bidache, Ne passe pas inaperçu ! A l’état de ruine  le château de Bidache est classé monument historique, actuellement en cours de restauration, la pause s’impose !

Au fil des kilomètres j’ai le temps de réfléchir, de cogiter, d’analyser la situation. Celle-ci n’est pas des plus rassurantes, certes j’avance à bon pas ! Mais l’emplâtre ne produit plus guerre  d’effet et la douleur me rappel à l’ordre à chaque pas où petites foulées … est-ce bien raisonnable ! Est-ce pas l’arbre qui cache la forêt… est-ce pas l’emplâtre… qui cache la blessure grave !

Au cours de cet arrêt  je me dois de prendre une nouvelle DECISION ! Si bien que nous  déployons… cartes, ordi… et retraçons l’étape face aux ruines du château ! Je décide de bifurquer sur la première partie de l’étape du lendemain, nous nous attelons à retrouver un camping, pour cela il nous  faut rejoindre Hasparren à 25 km pour bivouaquer. Est-ce là l’erreur fatale d’avoir rallonger et durci l’étape du jour… dans la perspective de raccourcir celle du  lendemain ? Avec le recul si j’avais suivi la vallée de l’Adour… je pense que cela aurait été plus reposant musculairement et articulairement, mais c’est tellement plus simple après !

Km 849 : Bardos, Cette fois plus de doute je suis bien au pays Basque, l’aspect architectural des maisons est là pour le rappeler, tout comme la traditionnelle tenue Basque et bien entendu du béret, manquait plus Guy Lux et Léon Zitrone aux commentaires dans  l’arène.

Km 856 : La donne est simple : prendre Urt distant de 7 km où Hasparren  de 14 km … si j’avais su qu’une descente à 10 % sur 2000 m se cachait dans le coin, pas sûr que j’aurai pris cette option ! Petit lot de consolation … un super coup d’œil sur l’abbaye de Belloc.

Km 861 : Bastide-Clairence, Classé l’un des plus beaux villages de France il est  très représentatif de cette région. Depuis la descente du km  856, je suis de nouveau obligé d’aller puiser au plus profond du puit de nouvelles motivations pour finir cette étape. Bizarrement j’ai presque moins mal en courant, qu’en marchant ! Mais au fond de moi cette question qui revient inlassablement: est-ce raisonnable ? J’aurai aimé être dans une course à cet instant et avoir l’avis de l’ostéopathe et  m’en remettre à son verdict. Comme des dizaines de fois, j’ai positivé en savourant l’instant présent, même blessé   dans votre chair, la traversée de la Bastide-Clairence ne vous  laisse pas indifférente, une montée genre San Francisco en palier, des arcades tout  le longs, un bourg  typiquement Basque… arrive la sortie du bourg et  très vite je me  retrouve tel un coureur en  solitaire, de nouveaux livré à mes vieux démons !

Km 867 : Chaque pas vous rapproche de notre but  et chaque arrêt vous en éloigne… Alors   l’arrêt est repousser à un, deux où trois kilomètres plus tard… et lorsque vous décider enfin de stopper il est trop tard … Plus d' essence ! Ma dernière pompe d’essence sur ce périple sera ce petit parapet d’un pont, il sera mon dernier salut ! Epuiser par le doutes de la gravité de ma blessure… et là  personne pour vous encouragez, que de l’indifférents qui vous regarde d’un œil méfiant… c’est usant à la longue. C’est indiscutablement un regard, la petite phrase qui vous pique à l’orgueil et vous rebooste à poursuivre qui m’a manqué  ici… et je l’ai payé cash... où étais-tu JP !

Km 869, 532 : Hasparren, Depuis trois kilomètres, le physique et le psychique lâche simultanément pour la première fois depuis mon départ de Poncin. Et comme si cela ne suffisait pas « la goutte d’eau  qui fait déborder le vase » Joëlle m’annonce qui est impossible de traversée  le centre du bourg  pour cause de « lâcher de vachette dans les rues d’Hasparren » Pas une seconde, je pense au spectacle que je manque, mais aux kilos supplémentaire… chaque pas que je fais est une folie douce, Joëlle me dit « demain tu ne repars pas » Au fond de moi, c’est déjà digéré, car je me savais en sursis depuis déjà un certain temps ! J’ai poussé  l’effort le plus loin possible afin de me  rapprocher de la plage des deux Jumeaux… J’en ai rêver de ce final, courir sur ce sentier qu’il longue les  falaises… avec mon ‘graal’ autour du cou ! Pire, enchaîner les deux dernières étapes, sous l’empire de l’euphorie  et assister au levé du jour depuis les falaise… tout cela restera  dans mon imaginaire…a moins  qu’il y ai un jour le match RETOUR ! 

Ma décision de ne pas repartir sera prise à 4 hrs du mat’, j’ai toute la peine du monde à poser le pied au sol, j’ai peu dormi, il faut se rendre à l’évidence… la messe est dite !  Entre ce périple et ce récit c’est écoulé 8 semaines,  que le temps passe vite, comme ces 12 jours ! Certes heureusement que certains kilomètres ont ralentis le temps. La récupération est bonne, la preuve : le 1er  Septembre, j’ai participé aux  6 heures d’Ambilly (74) avec une marque à 53 km. Seul petit souci, un petit nerf qui me fait des siens au niveau du petit doigt pied et me pause quelques désagréments pour descendre  les escaliers, difficile de rentrer d’une telle aventure  sans petites cabosses !

Echec où succès, La question ne se   pose pas, 900 bornes en 11 jours de courses … il ne  faut pas cracher dessus, alors je   les savoure ! Bien sûr … il y aura toujours de petit goût « amer » de ne pas avoir faire prendre un bain de mer à mes pompes ! Plus sérieusement, Oui il y a échec, je suis bien parti du point ‘A’, mais j’me suis arrêté au point ‘Y’. Du point ‘Y’ à ‘Z’ : Il manque 50 kilomètres… qui  change tout !

Ce défi de 951 kilomètres j’achève à 869,532 km, 141h06 et 6,200 km/h, à cela il faut rajouter les 35 km de Villefrance de Rouergue (en voiture) et les 50 km  d’Hendaye… et le compte y était.

Et maintenant repartir… pardi ! Je ressens toujours  cet appel du bitume… l’œuvre est inachevée, plus que jamais la Mil’ Kil’ est dans mon esprit... mais là c’est les aléas de la vie qui feront si j’y participe un jour !  Mais pour l’heure  j’attends mon officialisation à l'une des  plus longues courses d’un jour en métropole : l’Ultrardèche 2013, un nouveau défi de 216 km en 36 heures.

Deux citations pour finir, ‘Il faut oser en tout genre ; mais la difficulté, c'est d'oser avec sagesse’ Bernard Fontenelle.  ‘Seuls ceux qui osent s'accordent le droit de réussir’  Jacques Audiberti.

Ce défi, ce périple c’est réaliser grâce ton  dévouement et ta  patience, sans toi… ce projet me serait resté que « rêve »

Vous m’avez pimenter mon périple par votre présence, merci Viviane et Jean-Marc, Rodolphe et ton épouse et Claude, pour avoir muselé les touches de son clavier… durant de longs mois !

Addms & FamillauFamillau & Addms, Merci  pour vos messages de soutiens. 

DSC07535

Les dernières cartouches... la fin d'un rêve

n 11

 

 

30 septembre 2012

Etape 12 : J'ai vu Hendaye !

Hasparren (Pyrénées Atlantiques)

Aucune tentative de départ en ce douzième jours, je n'oublie pas que ce n'était qu'un défi... rien de plus !

imagesCAOYVCVP

n 12

30 septembre 2012

Relevé du Gps

Etapes Localité / Etape Km / Etape Temps / Etape Moyenne / journalière
1 St Genis Laval (69) 77,220 11 h 35 6,700
2 Bas en Basset (43) 90,400 14 h 05 6,400
3 Monistrol s/allier (43) 84,800 13 h 03 6,500
4 Nasbinals (48) 88,870 14 h 06 6,300
5 Rignac (12)...Etape LeFuret 90,160 13 h 16 6,800
6 St Antonin-Noble-Val (82) 47,180 6 h 39 7,100
7 Lévignac (31)... Etape Vivi 94 h 140 14 h 35 6,400
8 Mirande (32) 73, 010 11 h 56 6,400
9 Lourdes (64) 70,240 12 h 56 5,400
10 Journée de repos à lourdes      
11 Navarrenx (64) 86,000 15 h 20 5,160
12 Hasparren (65) 67,530 14 h 02 4,800
  TOTAL: 869,320 141 h 06 6 ,200 km/h
23 décembre 2011

Grand Défi: intégralité du parcours.

Haut-Bugey (01) - Pays Basque (64)

Publicité
Publicité
21 décembre 2011

Défi 2012: Etape 1.

  Etape:  Poncin (01) - St Genis Laval (69) : 74 km

 Pour plus d'infos, clignez sur "afficher le parcours"

21 décembre 2011

Défi 2012: Etape 2

St Genis Laval (69 - Bas-en-Basset (43)

Pour plus d'infos, clignez sur "afficher le parcours"

21 décembre 2011

Défi 2012: Etape 3

Etapes: bas-en-basset (43) - Monistrol - d'Allier (43)

Pour plus d'infos, clignez sur "afficher le parcours"

 

21 décembre 2011

Défi 2012: Etape 4

Etape: Monistrol s/Allier (43) - Nasbinals (48)

Pour plus d'infos, clignez sur "afficher le parcours"

21 décembre 2011

Défi 2012: Etape5

Etape: Nasbinals (48) - Rignac (12)

Pour plus d'infos, clignez sur "afficher le parcours"

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité