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Bien dans mes pompes... le blog de Claude
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De la Bresse à Montmartre

En 2010   : j'écrivais déjà: J'ignore  ce qui me pousse à tenter ce défi, le 4 Août prochain ,  je prendrai le départ...  non pas vers Compostelle, mais en direction de Paris-Montmartre terme de mon périple, pour finir ce chemin ... la montée du parvis dernier effort avant de me faire "tirer" mon portrait par les portraitistes de la place du tertre. A lire dans "Bourg-Paris"
Déjà prémonitoire
pont du Mt BlancEn 2011, Tour du lac Léman... dans le sens d'une "rolex" Assis sur les blocs de pierres de l'embarcadère d'Yvoire pieds dans l'eau  je regarde l'accostage du Savoie, bateau à vapeur  et en même temps je ne  peux pas m'empêcher de regarder l'immensité de ce lac. A lire dans "tour du Léman"

DSC06870En 2012: Sur la route de Compostelle
En prélude de ce périple de 1000 kilomètres, j’écrivais en Novembre 2012 comment se  surprendre  au travers d’un chemin que l’on invente, comment  sortir de ces sentiers  conventionnel que l’on veux nous imposer. ‘Seuls ceux qui osent s'accordent le droit de réussir’ 
A lire dans " Mon 1000 km"  Récit entre mon Haut-Bugey et le Pays Basques périple de 12 jours.

  Enmodif 2013, "Courir à perdre la raison, Courir à n'en savoir que dire, A n'avoir que toi d'horizon, Et ne connaître de saisons.  Epreuve EXCEPTIONNELLE de 216 km sur un jour, son nom: ULTR'ARDECHE.
En ce Dimanche de Mai 2013, je suis finisher de cette course inventé, organisé de main de maître par Laurent & Isabelle, qu’ainsi tous les  bénévoles et Monsieur le Maire d’Alboussière. Merçi à tous. … il n'y aura pas d'UA3, je suis triste car c'était une vrai épreuve d'ULTRA... heureux je fais partir des 125 'ardoisiers' des 2 éditions de l'Ultr'Ardèche 









 

 

 

18 septembre 2011

24 heures de St Laurent du Pont au coeur de la Chartreuse

 

Même en cauchemar, je n'aurai imaginé  ce score …  136,850. Que s'est-il passé ?

Reprenons les choses dans l’ordre !  Ayant décidé de ne pas me rendre à la 40 ième de Millau, c’est tout naturellement que je me retrouve à St Laurent … afin de meubler ce mois de Septembre. Et surtout surfer sur le kilométrage Aoûtien.

Vendredi Soir au volant de mon « Ibis roulant», je suis très confiant. La météo annonce très beau et très chaud et de plus nous nous offrons  un week-end de plein air… comme nous adorons. Les clignotants sont au vert…. pas de stress côté boulot, cette  rentrée étant très très calme … voir trop calme !

Ce 24 hrs et le 16ième du nom…  coté accueil 5/20. Nous sommes «3  dossards» à dormir  sur place… un peu plus… j’ai cru que nous allions  dormir à l’hôtel de la gare !

Je le dis, comme je le pense… ce 24 heures, me laisse une étrange sensation… est-ce dû à cet accueil polaire ! Nous finirons par nous installer…  à 2 mètres du circuit au 1100 mètres... c'est à dire à 50 mètres de la ligne d'arrivée. 

Le pointage :

Très efficace et ORIGINAL… mais un peu scolaire, voir militaire ! les pointeurs à la table ! et perché sur une chaise d’arbitre de tennis le speaker qui égrène le passage des coureurs. seul bémol... et oh combien important l'impossibilité au speaker d’annoncer les passages des premiers, d’annoncer la totalité des classements, d’annoncer le passage des 100 … cela casse l’ambiance sur la ligne… j’ai eu l’impression de courir dans l’indifférence… et de m'être encore une fois de plus ... qu'un numéro !

Mais il serait injuste de ne pas citer le speaker de la seconde partie de la nuit…qui « enfin » encourageait timidement  les concurrents par leur prénom. Et je n’oublie pas également les bénévoles du second pointage et ravitaillement qui eux aussi en fin de journée on «  crée l’ambiance ». Mais je tiens à féliciter toutes les équipes de bénévoles qui toute les  2 heures se relayèrent... Egalement il serait aussi injuste, de ne pas souligner que ce 24 heures ce déroule dans un cadre exceptionnel avec en toile de fond. La «  Chartreuse » et il suffisait de lever les yeux... pour  oublier ses p'tits soucis passagers.

Ma course :

Le départ étant donné depuis la mairie et n’ayant pas repéré le circuit, il me faudra 2 bon tours pour me caler ! Le circuit mesurant 1150 m, la donne est simple faire 7 tours/heure. Et comme je suis pas « branché » technologie … le fonctionnement de mon polar et simple… à chaque tour j’échangeais  des petits élastiques multicolores d’un poignet à l’autre… méthode très efficace pour gérer ses tours et son allure. L’utilisation d’un polar … me pomperai certainement de l’énergie et du stress ça marche jamais très longtemps ces trucs là.

Première constatation, ma moyenne de 7,5/8 km/h n’est pas respectée ! J’en suis conscient, résultat j’ai déjà 6,750 km/h d’avance au 6 hrs. Bien sûr si on connaissait son déroulement …on s’y prendrai autrement ! Mais à cet instant, je suis 10/12 au classement. Et comme je suis ici… avec une p’tite arrière pensée !  j’peux pas me permettre de trop laisser filer, sachant que les 3 cadors ont déjà 10 bornes d’avance… je ne pensais pas qu’ils allaient sauter en plein vol avant même le début de soirée.

Et pourtant, je me suis arrêter 15 minutes, prendre mon bolinos et saluer mon équipier du Léman, venu en spectateur, avec Réglisse & Caramel… dommage ils repartiront en début de soirée, je pense que la suite aurait été tout autre… si j’avais eu un botteur de cul.

En retranscrivant mes données pour ce CR, j’y comprends plus rien !!!! Mais où a été  le problème !!! Moyenne à la 16ième heures 7,475… Bien sûr j’ai eu ce gargouillement  dans l’estomac… il était tenace depuis quelques heures… mais cela ne justifie pas cette grosse « déprime » pas de doute la tête a flanchée et j’pense avoir un début de réponse !

A l’insu de mon plein gré… je me suis retrouvé en tête de ce 24 heures en début de soirée certainement dù par élimination des concurrents. et de ce coup  réaliser le holp up du siècle!  Durant plusieurs heures nous jouerons au   yoyo avec Emilienne, vainqueur ici à 3 reprises avec une marque à 201 km. Emilienne, était dans un jour sans…  Maintenant quelle influence cela a eu sur moi ?    

Le lendemain, Joëlle m’a dit…La joie ne se  voyait même pas sur ton visage… c’est sûr j’ai eu peur !!! Pour plein   de raison… dans l’euphorie dans faire trop ! Et c’est étrange sensation d’avoir une Ferrari dans les mains … de ne pas savoir où sont le frein et l’accélérateur !!! Bien sûr à cet instant plein de choses « bizarres » passent dans votre têtes … tel que cette sensation de ne pas être à sa place, je sais c’est très très con, mais on ne se refait pas ! Où offrir mon bouquet à Joëlle, qui ne soutient sans faille « la journée » et c’est peut-être là mon point faible… j’ai besoin d’être épaulé la nuit ! Et puis… il y a mon amour propre… et ce sont certainement pour cela, que j’épingle un peu cette organisation… J'ai jamais vu, une épreuve où  les premiers passent  dans  l’indifférence la plus  totale. Et à chaque fois que cela était possible je cherchais l’ami Daniel…. Lancé à mes trousses ! Il me  faisait  une très bonne impression... et j’avais raison puisqu’il termine second.

Ne pouvais plus enchaîner de longs cycles de courses, je décide sur les conseil d' Emilienne, d’aller m’allonger, afin de relâcher l’estomac… gorgé d'eau, de coca, de menthe, de grenadine de gazeux... malgré les deux ravitos...j'avais toujours soif... et durant toute l'après midi, j'ai cherché ce qui passait le mieux. Au prochain 24, je reviens au hydrixir de chez overtims.  Du coup, j’en profite pour dormir 2 heures… rythmé au son des foulées des concurrents passant à deux pas de mon « ibis ».  

De retour sur la piste je suis encore 5ième… Un p’tit tour de chauffe… et je constante lors des tours suivants  aucune sensation, le plaisir n’est pas de retour… marché et encore marché à quoi bon, je préfère  " bâcher" et garder des cartouches pour Aulnat…  et surtout ne pas me blesser, mais quel gâchis !

La conclusion,

Une semaine après, je suis remonté comme un coucou… prêt à en découdre de nouveau… comme principale adversaire un certain Claudius !

D’habitude, après un 24 heures un grand vide s’installe plus envie de recourir et là ce week-end… 2 sorties... l'appétit est là.  j’suis revanchard comme jamais je l’ai été…. Rendez-vous certainement les 11 & 12 Novembre chez l’ami Sylvain de la famillau.

Mon tableau de marche

TBL Km

Tbl 2 4 hrs

 image_48688823[1] Difficile  en évoquant le nom de cette commune, de ne pas avoir une pensée pour les 146 jeunes morts dans le tragique incendie du  dancing le 5/7.

En 1970 j'avais 13 ans et c'était la  veille de la  Toussaint, il avait fait très beau sur le Dauphiné et la Savoie. La nuit qui tombait allait pourtant être la plus terrible que la France ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale. Cent quarante-six morts, presque tous des très jeunes gens, venus, comme toutes les semaines depuis sept mois, de toute la région pour faire la fête au "5-7", un nouveau dancing, situé dans  au coeur de la Chartreuse, en bordure de la N. 520, entre Voiron et Chambéry. Des services de ramassage étaient organisés, en cars, depuis plusieurs villes de l'Isère et de la Savoie.

Par chance, il y avait moins de monde cette nuit-là que les semaines précédente. Peut-être grâce à un mariage qui avait entraîné à Saint-Christophe-sur-Guiers puis à la Placette un certain nombre d'habitués. A cette époque aussi, on allait beaucoup plus tôt "en boite", si bien qu'à 1h45, lorsque l'incendie se déclara, quelques-uns des clients étaient déjà repartis, malgré la présence de l'excellent orchestre des "Storm".

L'un des employés, qui parvint à s'échapper, raconta qu'il avait soudain vu "une grande lueur bleuâtre parallèle à la route". Puis tout s'est embrasé.

 A cause des resquilleurs, les gérants avaient verrouillé des portes en fer, censées être des issues de secours. Les danseurs et consommateurs, en une réaction naturelle qui consiste à vouloir s'échapper par où on est arrivé, se ruèrent vers l'entrée. Malheureusement, cet accès était hérissé de tourniquets en ferraille. Dans la panique, le flot humain se brisa contre l'acier, les uns tirant, les autres poussant, le dispositif se bloqua et devint un piège mortel.

Un garçon qui avait pu s'enfuir retourna chercher sa soeur, mais buta contre la masse humaine. On les retrouva morts, main dans la main.

 

 

 

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