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Bien dans mes pompes... le blog de Claude

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De la Bresse à Montmartre

En 2010   : j'écrivais déjà: J'ignore  ce qui me pousse à tenter ce défi, le 4 Août prochain ,  je prendrai le départ...  non pas vers Compostelle, mais en direction de Paris-Montmartre terme de mon périple, pour finir ce chemin ... la montée du parvis dernier effort avant de me faire "tirer" mon portrait par les portraitistes de la place du tertre. A lire dans "Bourg-Paris"
Déjà prémonitoire
pont du Mt BlancEn 2011, Tour du lac Léman... dans le sens d'une "rolex" Assis sur les blocs de pierres de l'embarcadère d'Yvoire pieds dans l'eau  je regarde l'accostage du Savoie, bateau à vapeur  et en même temps je ne  peux pas m'empêcher de regarder l'immensité de ce lac. A lire dans "tour du Léman"

DSC06870En 2012: Sur la route de Compostelle
En prélude de ce périple de 1000 kilomètres, j’écrivais en Novembre 2012 comment se  surprendre  au travers d’un chemin que l’on invente, comment  sortir de ces sentiers  conventionnel que l’on veux nous imposer. ‘Seuls ceux qui osent s'accordent le droit de réussir’ 
A lire dans " Mon 1000 km"  Récit entre mon Haut-Bugey et le Pays Basques périple de 12 jours.

  Enmodif 2013, "Courir à perdre la raison, Courir à n'en savoir que dire, A n'avoir que toi d'horizon, Et ne connaître de saisons.  Epreuve EXCEPTIONNELLE de 216 km sur un jour, son nom: ULTR'ARDECHE.
En ce Dimanche de Mai 2013, je suis finisher de cette course inventé, organisé de main de maître par Laurent & Isabelle, qu’ainsi tous les  bénévoles et Monsieur le Maire d’Alboussière. Merçi à tous. … il n'y aura pas d'UA3, je suis triste car c'était une vrai épreuve d'ULTRA... heureux je fais partir des 125 'ardoisiers' des 2 éditions de l'Ultr'Ardèche 









 

 

 

15 novembre 2008

Le guide & Millau 2008

 images_5_C’est mon adjudant chef, en 1976 qui nous "en bassine" le premier… Quant à moi, j'attendrai 32 ans pour déguster ce copieux repas !  Si vous êtes un fin gastronome je suis désolé… le titre est trompeur….mais le jeu de mot était tellement tentant !

Le menu du jour que je vous propose, est inchangé depuis 1972… et il est prudent de réserver, car ce dernier est servi une fois l’an… Le dernier Samedi du mois de Septembre.

Il ne m’a pas été simple de prendre ce rendez-vous ! On ne rentre pas comme ça chez madame la doyenne, sans un minimum de savoir faire… Une question vous hante des jours et des nuits… Serrais-je à la hauteur ? Une fois la décision prise: un grand soulagement s’empare de vous. Et Juillet fini par arriver, et puis quand arrive le plat de résistance, je ne sais plus si l’appétit est toujours là. Mais c’est bien connu, l’appétit vient en mangeant. Devant ce menu bien garni, prendre du plaisir, prendre le temps de l’assimilation, et surtout en garder sous le pied ! Attention à ne pas se gaver, c’est tentant… Opter  "pour le trou normand" de Septembre…ce dernier est crucial. Et c’est requinqué que j’aborde ce sprint final, où plus personne ne m’empêchera d’avoir la cerise sur le gâteau.

Au fait… "Vous prendrez du rouge où du rosé ?" "Excusez-moi …demain j’ai  100 kilomètres  à courir, alors à plus tard..."  

 

20071002175755_200710021549_1_

 

La course:

 

En passant  le viaduc, je me remémore les 8 derniers mois de préparation. Combien de fois me suis-je vu passer ce viaduc ?

Après avoir passé des heures, des jours, à la recherche d’un plan de préparation, j’opte pour la méthode dite « Slaves » proposé par le site (Voir le lexique)

Cette méthode me plait, car elle est  faite pour les coureurs inconditionnels, adeptes des chevauchées en solo et de l'effort long, ou qui répugnent à faire de la vitesse.

Comme support à cette prépa, j’ai fais une course horaire de 6h fin Juin. (Elle s’est faite dans la douleur… mais a été bénéfique pour la suite… Il devenait urgent d’appliquer la méthode Cyrano). Cette méthode m’a permis durant ma prépa d’éviter le gros coup de bambou !

Et repérage et visite de la région Aveyronnaise durant mes vacances. Si je devais donner un conseil: pas l’ombre d’un doute... s’entraîner sur les routes Aveyronnaises est un plus… et la ville est super sympathique.

Vendredi 26 Septembre 2008

’est en toute décontraction, que j’arrive à Millau. J’ai tout repéré… Rien ne m’a échappé. Seul  l’accueil  avec la «Famillau » (Forum de PlanetAveyron) me souci un peu… Mais finalement tout se passe comme si nous nous connaissions depuis toujours. (Voir l'album photo)

Samedi 27 Septembre 2008

9 heures parc de la Victoire : enregistrement des dossards et photo de la "Famillau". 9 h 30 : départ fictif au son de la fanfare pour rejoindre le centre ville. 10 heures : coup de pistolet …

Première surprise, l’allure de départ est lente….cela m’arrange ….à croire que je ne suis pas le seul diesel ! Mais je suis tout de même "assez contrarié". Il me faudra 5 km pour retrouver mon meneur d’allure.

Un mot sur les meneurs… Cela permet  de courir à un rythme régulier, et dans un petit peloton. Par contre, les arrêts sont très bref au ravito. Un conseil: il serait préférable dans ce cas d’avoir son accompagnateur vélo.

Ce 100 km démarre par 3 km de voie rapide jusqu'à Aiguesac, point de rendez-vous avec les accompagnateurs vélos. A partir de là, le peloton double de volume. Les grincheux diront: "c’est le bordel…". Moi, je dirais: "c’est super conviviale". Le parcours se déroule sans problème, jusqu'à l’entrée des gorges du Tarn. Après c’est déjà le retour du marathon, et là …. C’est de la montagne russe pendant 15 km… Certes, les plus costauds diront: "c’est tout plat !"

Km 35: notre meneur abandonne, problème à une cheville. ( Voir dans Aventure humaine, l'homme qui à vu l'ours) Au pied levé, Stéphane le remplace, admirablement bien ….juste le temps de recaler le rythme.

Pour remonter au parc, le profil est en faux plat montant…. Alors je prends un peu d’avance sur mon groupe lors d’un ravito, pour gérer ce secteur, mais surtout afin d’avoir le temps de faire l’échange de ma poche d’eau. Repartir, n’est pas si dur que cela.  "En fait, je suis ici pour ça.... dépasser l'impossible...et devenir un ultra fondeur"  et puis pas le temps de se poser des questions : ce qui va suivre est sans appel :

Km 45,  sortie de Millau, déja Creissels et sa  fameuse côte du viaduc, 1 km à 8% ... C’est le premier secteur où tout le monde marche.

Km 50, souriez … Photo officiel, avec le viaduc en toile de fond. 

Descente de St Georges …ouille…ouille … mon genou gauche n’apprécie pas du tout. 

4 km de plat le long du Cernon …portion difficile à gérer ….l’esprit étant déjà "ailleurs".Certain vous diront: "le must du 100", la côte de Tiergues … 3 km … je la passe en courant à 70% un vrai régale,  j’ai l’impression d’être un extraterrestre …et encore si je marche, c’est plus par culpabilité !

Descente de St Afrique… Impossible de dérouler la foulée. Et dire qu’elle était passée comme une lettre à la poste, lors de mon repérage... en août.

Petit "cafouillage" à St Afrique, pour récupérer mon sac. Je loupe Stéphane, qui était juste derrière moi. Je rentrerai seul. 

Le retour commence par 6 km de montée …"Ca sera du Cyrano"…. Je veux soulager mon genoux. 

La descente de Tiergues, c'est mon genoux qui commande alors je prends mon mal en patience… 

A partir de St Rome, la nuit commence à tomber. Où sontles 1568 participants ? Je me retrouve seul …le long du Cernon …de temps en temps je croise des concurrents en sens inverse…J’ai mal pour eux ! .Durant 4 km, que du bonheur. Seul sur ce magnifique macadam, pas un bruit… Je m’amuse à couper ma frontale… voir même à courir en fermant les yeux… Mais "peur de m’endormir", je ne tente pas trop longtemps l’expérience ! La déconnexion totale… Je coure à ce moment là sur une autre planète …et St Georges arrive.

Un final de rêve: où l'image de ces 100 bornes

viaduc_1_1_

 

Je vous dresse le tableau : nous sommes le 27 Septembre 2008, devant moi, les 2 derniers kilomètres de montée de la journée… La nuit est tombée depuis environ 45 mn. Maintenant il fait nuit noir... Avec ma frontale je balaye le côté droit de la route …et je peste, je râle …car je n’ai pas d’énergie à gaspiller inutilement….à chercher ce « putain de panneau, km 90 ». A ce moment de la course, je ne sais plus si je suis réveillé ou dans un rêve. Je suis une vrai mobylette, je fonce sur les points rouges ! Je rattrape mes adversaires un par un…et je commence à me poser des questions : mon coca café de St Afrique en serait-il l’origine ?

Bien sûr l’arrivée… est proche… Bien sûr j’ai beaucoup marché dans les descentes… à cause d’une douleur aux genoux  à partir du 50ième km. Donc je n’ai pas les « grosses cuisses ». Et si c’était  l’alchimie de plusieurs événements dont celui qui suit.

Petite devinette : ils sont au nombre de 7,

Chaque foulée que je réalise me rapproche de ce numéro. Sauf que entre chaque chiffre, c’est de longues secondes voire des minutes qui s’écoulent… La mobylette commence à avoir quelques petites ratées. Le spectacle est au rendez-vous ! Les éclairagistes sont à leur poste…Ah que j’envie à ce moment les possesseurs de MP3, pour un  «son & lumière» inoubliable.

Il s’est habillé de ses plus beaux habits. D’ailleurs c’est comme cela tous les  jours. Au fil de ma progression, je compte ses piliers 1, 2, 3... Au 7ième, je suis sur le replat, il est à moi tout seul, je mesure ce grand privilège, je suis en admiration devant ses jeux de luminières: "la référence architecturale du début du XXIe siècle", Le viaduc de Millau.

Fin,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 novembre 2008

100 km: Préparation & Course :

20071002175755_200710021549_1_

En passant  le viaduc, je me remémore les 8 derniers mois de préparation. Combien de fois me suis-je vu passer ce viaduc ?

Après avoir passé des heures, des jours, à la recherche d’un plan de préparation, j’opte pour la méthode dite « Slaves » proposé par le site (Voir le lexique)

Cette méthode me plait, car elle est  faite pour les coureurs inconditionnels, adeptes des chevauchées en solo et de l'effort long, ou qui répugnent à faire de la vitesse.

Comme support à cette prépa, j’ai fais une course horaire de 6h fin Juin. (Elle s’est faite dans la douleur… mais a été bénéfique pour la suite… Il devenait urgent d’appliquer la méthode Cyrano). Cette méthode m’a permis durant ma prépa d’éviter le gros coup de bambou !

Et repérage et visite de la région Aveyronnaise durant mes vacances. Si je devais donner un conseil: pas l’ombre d’un doute... s’entraîner sur les routes Aveyronnaises est un plus… et la ville est super sympathique.

Vendredi 26 Septembre 2008

’est en toute décontraction, que j’arrive à Millau. J’ai tout repéré… Rien ne m’a échappé. Seul  l’accueil  avec la «Famillau » (Forum de PlanetAveyron) me souci un peu… Mais finalement tout se passe comme si nous nous connaissions depuis toujours. (Voir l'album photo)

Samedi 27 Septembre 2008

9 heures parc de la Victoire : enregistrement des dossards et photo de la "Famillau". 9 h 30 : départ fictif au son de la fanfare pour rejoindre le centre ville. 10 heures : coup de pistolet …

Première surprise, l’allure de départ est lente….cela m’arrange ….à croire que je ne suis pas le seul diesel ! Mais je suis tout de même "assez contrarié". Il me faudra 5 km pour retrouver mon meneur d’allure.


Un mot sur les meneurs… Cela permet  de courir à un rythme régulier, et dans un petit peloton. Par contre, les arrêts sont très bref au ravito. Un conseil: il serait préférable dans ce cas d’avoir son accompagnateur vélo.

 

Ce 100 km démarre par 3 km de voie rapide jusqu'à Aiguesac, point de rendez-vous avec les accompagnateurs vélos. A partir de là, le peloton double de volume. Les grincheux diront: "c’est le bordel…". Moi, je dirais: "c’est super conviviale". Le parcours se déroule sans problème, jusqu'à l’entrée des gorges du Tarn. Après c’est déjà le retour du marathon, et là …. C’est de la montagne russe pendant 15 km… Certes, les plus costauds diront: "c’est tout plat !"


 

Km 35: notre meneur abandonne, problème à une cheville. ( Voir dans Aventure humaine, l'homme qui à vu l'ours) Au pied levé, Stéphane le remplace, admirablement bien ….juste le temps de recaler le rythme.

Pour remonter au parc, le profil est en faux plat montant…. Alors je prends un peu d’avance sur mon groupe lors d’un ravito, pour gérer ce secteur, mais surtout afin d’avoir le temps de faire l’échange de ma poche d’eau. Repartir, n’est pas si dur que cela.  "En fait, je suis ici pour ça.... dépasser l'impossible...et devenir un ultra fondeur"  et puis pas le temps de se poser des questions : ce qui va suivre est sans appel :


      .Km 45,  sortie de Millau, déja Creissels et sa  fameuse côte du viaduc, 1 km à 8% ... C’est le premier secteur où tout le monde marche.

 

    • Km 50, souriez … Photo officiel, avec le viaduc en toile de fond.

       

    • Descente de St Georges …ouille…ouille … mon genou gauche n’apprécie pas du tout.

       

    • 4 km de plat le long du Cernon …portion difficile à gérer ….l’esprit étant déjà "ailleurs".Certain vous diront: "le must du 100", la côte de Tiergues …3 km …je la passe en courant à 70% un vrai régale,  j’ai l’impression d’être un extraterrestre …et encore si je marche, c’est plus par culpabilité !


 

    • Descente de St Afrique… Impossible de dérouler la foulée. Et dire qu’elle était passée comme une lettre à la poste, lors de mon repérage... en août

 

  • Petit "cafouillage" à St Afrique, pour récupérer mon sac. Je loupe Stéphane, qui était juste derrière moi. Je rentrerai seul.

     

  • Le retour commence par 6 km de montée …"Ca sera du Cyrano"…. Je veux soulager mon genoux.

     


  • La descente de Tiergues, c'est mon genoux qui commande alors je prends mon mal en patience…

     

     


     

  • A partir de St Rome, la nuit commence à tomber. Où sontles 1568 participants ? Je me retrouve seul …le long du Cernon …de temps en temps je croise des concurrents en sens inverse…J’ai mal pour eux ! .Durant 4 km, que du bonheur. Seul sur ce magnifique macadam, pas un bruit… Je m’amuse à couper ma frontale… voir même à courir en fermant les yeux… Mais "peur de m’endormir", je ne tente pas trop longtemps l’expérience ! La déconnexion totale… Je coure à ce moment là sur une autre planète …et St Georges arrive.

A suivre,          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 novembre 2008

L'image des 100 bornes

 

viaduc_1_1_


A St Georges sur Cernon : 20 h 50 à ma montre, clic-clac … l’image que je garderai ….très longtemps

Je vous dresse le tableau : nous sommes le 27 Septembre 2008, devant moi, les 2 derniers kilomètres de montée de la journée… La nuit est tombée depuis environ 45 mn. Maintenant il fait nuit noir... Avec ma frontale je balaye le côté droit de la route …et je peste, je râle …car je n’ai pas d’énergie à gaspiller inutilement….à chercher ce « putain de panneau, km 90 ». A ce moment de la course, je ne sais plus si je suis réveillé ou dans un rêve. Je suis une vrai mobylette, je fonce sur les points rouges ! Je rattrape mes adversaires un par un…et je commence à me poser des questions : mon coca café de St Afrique en serait-il l’origine ?

Bien sûr l’arrivée… est proche… Bien sûr j’ai beaucoup marché dans les descentes… à cause d’une douleur aux genoux  à partir du 50ième km. Donc je n’ai pas les « grosses cuisses ». Et si c’était  l’alchimie de plusieurs événements dont celui qui suit.

Petite devinette : ils sont au nombre de 7,

Chaque foulée que je réalise me rapproche de ce numéro. Sauf que entre chaque chiffre, c’est de longues secondes voire des minutes qui s’écoulent… La mobylette commence à avoir quelques petites ratées. Le spectacle est au rendez-vous ! Les éclairagistes sont à leur poste…Ah que j’envie à ce moment les possesseurs de MP3, pour un  «son & lumière» inoubliable.

l s’est habillé de ses plus beaux habits. D’ailleurs c’est comme cela tous les  jours. Au fil de ma progression, je compte ses piliers 1, 2, 3... Au 7ième, je suis sur le replat, il est à moi tout seul, je mesure ce grand privilège, je suis en admiration devant ses jeux de luminières: "la référence architecturale du début du XXIe siècle", Le viaduc de Millau.

Fin,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 novembre 2008

Turbulences en Valserine

 Samedi 8 Novembre:  Week-end de 4 jours pendant lequel 3 sorties sont programmées dans ma préparation de la SaintéLyon… en tout cas c’étais à ce moment là mon intention.

Les circonstances font que je me retrouve de nouveau à Bellegarde sur Valserine en ce début d’après midi (Voir récit Ligne des Carpates) et comme d’hab ….. J’ai ma petite idée, sur l'exploration du jour: La question d’ailleurs ne se pose pas ICI  l’incontournable balade sont les Pertes de la Valserine, confluent du Rhône et l’ancienne voie du tram. Ce qui va s’en dire que cette balade peut se transformer en sortie très longue de l'ordre de 21 kilo... aller ! Mais vu l’heure tardif de mon départ il y aura  obligation   de faire un petit 1/2 tour avant son terminus.

 

Je vous invite à suivre ma foulée attention sol très humide voir glissant et casse gueule ! les Pertes de la Valserine c'est :

Son site naturel,

son passé historique,

son passé industrielle,

quand à la voie du Tramway …

 A 15 mm du centre ville, je vous entraîne par l’intermédiaire de ce petit reportage photo dans

autour_de_bellegarde_002

... les entrailles de la rivière au pied du viaduc ferroviaire : de la ligne " des Carpates ".

Le sentier de la découverte.

autour_de_bellegarde_003

vous entraine dans  le lit de la rivière,

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par une succession d'escaliers et de passerelles ...passage très délicat en "trial". En bordure des berges, la guérite des douaniers.

 

                                  

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rappelle que la Valserine fut frontière de 1601 à 1760, puis de 1815 à 1923 entre la France et la Savoie.et plus près de nous: une ligne de démarcation, avec la zone libre.

 

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Dans ces eaux, limpides vous appercevrez des truites, des chabots et des "bipèdes" ...de nombreux clubs aquatiques profitent de ces eaux tumultueuses pour plonger. La profondeur max. est de 17 m.

En avançant je me rends compte que subsistent des traces de la période phare où Bellegarde  était une grande ville industrielle. Au point d'avoir été la première ville en France éclairée la nuit. C'est ici que se trouve la plus ancienne unité hydroélectrique de France créer en 1884, elle alimentait en autres les fours de la biscuiterie de l'Amendier, la minoterie Convert.

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 Le viaduc de l'ancienne voie du tramway...actuellement y circulent les TGV, Paris-Genève ...qui à l'horizon  2010,  transiteront par l' ancienne voie des Carpates...gain de temps 20 minutes !

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ou encore les papeterie Darbay...A partir de là, la rivière disparait en surface, l'érosion à formé de nombreuses "Oulles" où "Marmites géantes"

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qui sont l'attraction de chaque WE.

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La rivière a creusé des gorges très étroites

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où elle s'y engouffre en cascades

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sur plus de 300m,

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elle court violement notamment lors des crues, puis se perd sous la roche.

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Une trop grande confiance en mes Asics

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et une dalle un peu plus humide que les autres ...et une lourde chute où le genoux tape le sol et en même temps le zoom de mon numérique.

Mon orgueil de "bipède" reprend vite "sa belle allure, de maître du monde"Un petit état des lieux, tout en marchant, et en une fraction de seconde de me dire " je rentre" et  une deuxième  secondes de me dire " et si c'est à la SaintéLyon" Alor je continue, sur les premiers kilomètres de la voie du Tram, magnifique chemin où  la pensée négative s'efface pour faire place à une pensée positive... et là le mal disparaît surperficiellement. Sortie ajournée, j'y reviendrai vous pouvez en être sûr!

 

http://www.ligneduhautbugey.fr/les_pertes_de_la_valserine.htm

6 novembre 2008

La légende de Terry Fox

 http://archives.radio-canada.ca/sports/exploits/clips/926/  (Vidéo) 

  Comment écrire cette histoire, alors que tant de biographe ont œuvré, que tant de film et de documents ont relaté la légende de Terry fox. Cette histoire , je la dédie mon fils Xavier, lui aussi toucher comme Terry l'année de ces 18 ans... par une tumeur malignes au genoux.

Pour beaucoup, Terry Fox est le plus grand coureur longue distance du siècle, et pour d’autres le plus grand tout court, toutes distances confondues. Aujourd’hui au Canada, des avenues et des stades portent son nom.  

Terry est privé d’une jambe à la suite d’un cancer, c’est alors qu’il décide d’accomplir l’impossible : courir 8500 kilomètres à travers le Canada natal, en enchaînant des marathons. 

Au cours du printemps et l’été 1980, avec une jambe valide et une prothèse Terry  Fox s’est lancé  dans son défi parcourant plus de 5400 kilomètres, à travers le Canada, soit plus de la moitié du parcours initialement prévu. Il a avalé un marathon par jour pendant 143 jours et faisant supporter à ses Adidas Orion le maximum de ce qu’elles pouvaient subit.

A travers son aventure, popularisée, Terry récolte plus de 23 millions de dollars destinés à la recherche contre le cancer : la maladie qui avait emporté sa jambe s’attaque alors à ses poumons et l’emporte à l’âge de 23 ans. 

Terry s’était entraîné des années pour accomplir son défi, se préparant avec ses « deux jambes » la bonne mieux sûre, mais aussi la prothèse. Un modèle très standard amélioré pour la spécificité de son utilisation. C’est ainsi qu’une valve en métal avait été remplacée par une pièce en acier inoxydable, pour que la sueur ne puisse pas rouiller les précieux mécanismes.

Durant son périple, Terry, démarre vers 5h du matin, adoptant une foulée plutôt atypique : deux pas avec la jambe valide, puis un avec la prothèse. Cela ne l’empêche pas d’assurer une moyenne de 6’50 au kilomètre (9 km/h).Terry ne tiendra pas ce rythme tout le long  à cause de sa santé fragile. 

 «  Certain ne comprennent pas ce que je fais, regretta Terry. Ce n’est pas du cloche pied, ce n’est pas du trot non plus.Je cours, ou tout du moins je fais ce qui s’en rapproche le plus avec mes moyens et je peux vous assurer que c’est plus difficiles qu’avec deux jambes ! Cela me rend dingue que des gens disent que ce que je fais, c’est de la marche ! » 

Terry courait un peu plus de 3 km, et se ravitaillait brièvement grâce au van que son meilleur ami, Doug Alward, conduisait à côté de lui.Après cette courte pause, Terry reprenais pour 3 km, et ainsi de suite jusqu'à avoir parcouru environ 25 km. Suivaient 3 heures de repos, puis Terry repartait pour 17 km supplémentaires. Quelles que soient les conditions météo.

En parallèle, Terry participait à des interventions dans des lieux publics ou des écoles, cela permettait de collecté des fonds pour la lutte contre le cancer.Chaque centimes était reversé directement ; Terry n’accepta l’aide d’aucune sponsor, seul exception ses chaussures Adidas Orion bleu foncé.  

Terry et Doug dormaient chaque nuit dans le fourgon, et parfois dans des motels gratuitement, quand l’aventure fut médiatisée.A 5 h chaque matin, Terry, reprenait sa besogne là où il l’avait laissée la vieille.A la fin de chaque journée, Doug marquait d’un petit tas de pierres l’endroit exacte où Terry s’était arrêté.

Quand il passa à Wawa, tous les spectateurs pensaient qu’il en était seulement à la moitié de son périple. Personne n’imaginait alors que le périple de Terry touchait à sa fin, à deux niveaux : son aventure allait se terminer en même temps que sa vie, si courte. A ce moment là, Terry devenait une réelle source d’inspiration, d’exemple, d’influence, d’espoir, de courage et sa légende commençait. "C’est ce à quoi je pense quand j’évoque Terry, confesse Doug Alward "

En 1976, Dick Traum est devenu la première personne à finir le marathon de New York sur une jambe prosthétique ; quelques mois plus tard, début1977, à port  Coquitlam en Colombie Britannique, Terry Fox, 18 ans développe un Sarcom ostépogénétique, un type rare de cancer osseux, qui exige que sa jambe droite soit amputée 15 cm au dessus du genou. La vieille de l’amputation, Terry, découvre un exemplaire du Runner’s World, dans lequel se trouve une photo de Dick Traum, quatre année passèrent est Terry devint célèbre dans le monde entier... Avant de succombé.

3 ans auparavant, lorsque les chirurgiens avaient amputé sa jambe, Terry s’était mis en tête qu’ils lui avaient également retiré son cancer. Malheureusement ce n’étais pas le cas, les cellules cancéreuses avaient déjà migré des os aux poumons de Terry, ce second cancer devenait inopérable. Aprés un déclin de 10 mois il mourut.

 Depuis son décès, la fondation Terry Fox a continué de rassemblé des fonds pour la recherche contre le cancer, principalement grâce aux dons lors des courses Terry Fox.

Une grande partie du Canada, était en pleurs je jour de son enterrement, la CBC, retransmis la cérémonie en directe depuis Port Coquitlam.

Le projet, de lancer au mois de Septembre la première course Terry Fox a alors commencé à prendre forme. En vous racontant cette histoire, je ne peux pas, m’empêcher de penser aux 23 ans de xav’ et me dire que nous avons eu beaucoup de chance …je sais ce mot est banni de son vocabulaire, mais un jour l’acceptera t-il ? 

Reprenant ce post en ce 24 Mars 2011, Xav'  avec l'âge a fini par "accepter" ce mauvais coup du sort... déceler à temps, il a échappé à l'amputation ... et vie depuis grâce à une prothèse   depuis  il randonne  à 2000/3000 m, pratique l'escade en salle,falaise et le vélo... et escale même des cols.   

 

Récit par Claude 

 

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28 juin 2008

En route pour l'ultra....

 

Pr_sentation1


 

Comment bien préparer un 100 km ? m’aligner dans une épreuve « dite horaire ». Pour ses avantages, des heures passées à « avaler » du bitume. Faire abstraction à tous ses petits grains de sable parsemés le long du trajet : passage à vide, monotonie d’un circuit, la lassitude étant un ennemi venant tôt ou tard. Pas de kilométrage défini à l’avance, mais une durée  de course bien défini. Tout le monde arrive en même temps, les premiers comme les derniers…Vous en connaissez beaucoup des comme ça ! Alors : adieux à mon marathon du Mont Blanc 2008. La planification d’une saison d’ultra est indispensable, ainsi que l’élaboration de ses objectifs. Un ultra par semestre me semble très raisonnable. Se donner le temps d’une prépa minutieuse tout en Se donnant des délais nécessaires à la récupération. La tentation est grande : Marathon, trials, 100 km, courses horaires de 4 h à 24 hrs, courses par étapes. Un panel propre à cette discipline.Attention, la gourmandise conduit à l’indigestion !


Samedi 27 Juin 2008

J'arrive un peu à la « bourre » à 15 heures et ma première priorité est de trouver le meilleur endroit pour placer ma voiture, car elle aura un rôle déterminant durant l’épreuve…ça sera mon stand de ravitaillements bis. Le ravitaillement officiel se fait sur la ligne d’arrivée ainsi que le comptage des tours. 15h30 Tour de reconnaissance en marchant, le parcours jongle entre l'extérieur et l’intérieur d’un petit parc. Le circuit mesure 1268 m et s’annonce très éprouvant quatre montées nous attendent de 30 m,10 m, 60 m et 20 m, descentes quasiment équivalentes et pour couronner le tout un petit passage trial, je ne compte pas les descentes de trottoirs voilà pour le cadre.

16 hrs pétante, le départ est donné. Je laisse Villemenot Roland : Ex : champion du monde du 100 kms et comparses se bousculer au 1er portillon. Le nombre de participant étant d’une  trentaine, je me place en queue de peloton, n’ayant pas de repère sur une telle épreuve. Alors j’opte pour cette méthode que je juge : anti-stress, anti- panique ou anti- Titanic…bref je démarre en sénateur. Aspect non négligeable les encouragements dur déjà plus longtemps, et au lieu d’être doublé je remonte quelques concurrents c’est bon pour le moral. Je finis par atteindre ma vitesse de croisière normal le lac de Genève est à deux pas !

Dans ce premier tour je me cale dans la foulée d'un concurrent qui me semble expérimenté, et qui téléphone à sa femme;" chérie j’ai oublié " et la liste est longue ce qui m’arrange pendant ce temps il n’allonge pas la foulée. Il est très perturbé par ses oublies. C’est en binôme que se passe cette première heure : 7 tours x 1 268 m = 8876 m. Je devrai être rassuré et ce n’est pas le cas, mon compagnon commence à accélérer trois fois rien, mais j’ai le souffle coupé fait rarissime. Je paye mon arrivée un peu tardif mon rythme cardiaque n’est pas redescendu. J’ai pris le départ avec une ceinture porte bidon et je ne supporte pas. Alors pourquoi ? Ce 6 heures se déroule par une forte chaleur, il y a un seul ravito et un gobelet toutes  les 8/9 minutes c'est insuffisant …d’autant qu’il faut consommer sur place, impossible de repartir avec son verre, d’ailleurs à la fin ceux-ci auront notre n° de dossard …les temps sont très très dur !

Je ne suis pas à la noce ! J'ai laissé partir mon compagnon ou lui ne m'a pas attendu ? Que déjà de mauvaises idées commencent à hanter mes pensées ! Le moteur est bridé par une petite douleur derrière la cuisse à chaque fois que je force dans les petites bosses où dans les descentes, je ne suis pas à la noce et déjà je commence à me demander ce que je vais aller « foutre » à Millau. C’est dans la douleur que se termine cette deuxième heure : 14 tours x par 1238 m = 17.752 dans la musette.

La table de pointage et l’arrivée se trouvent dans un  complexe sportif, allée de 150 m, avec une bonne épaisseur de gravillons. Pour ressortir  deux tourniquets nous attendent suivi d'une petite virée de 250/300 m sur le trottoir bien à l’ombre, seul passage où j’arrive à tout relâcher …c’est peu. A ce stade de la course je sais que seul le mental sera mon allié puisque le corps proteste. Premier déclic à la mi-course mon premier sauveur arrive et en un quart de seconde je me dis :" il ne te reste plus qu’à refaire un copier/coller ". Depuis le départ je me suis bien alimenté, le faite de disposer de ma voiture sur le bord du parcours est un plus indéniable, 45 secondes suffisent pour récupérer les petites bouteilles dans la glacière car j’ai abandonné ma ceinture impossible de m’y faire.

En attaquant cette 4 ième heures, je ne parierai pas un centime d’euro sur ce cheval ! Et pourtant je suis depuis le départ sur une base de 7 tours à l’heure, mais cette impression de ne pas avancer vient que je suis régulièrement dépassé par des extraterrestres.

Retour dans le parc, de nouveau un tourniquet et le premier dénivelé d’une trentaine de mètres assez violent, suivi d’une petite descente en dévers dans la pelouse. Pour corser le tout des racines jonchent le sol : c’est la partie trial. Virage à droite, 100/150 m et de  nouveau nous sommes à l’extérieur du parc. Le temps de contourner un gymnase et un bâtiment qu’une nouvelle entrée dans le parc se présente, Deuxième dénivelé 10 mètres à 10%, un vrai casse patte. La traversée du parc commence par un cliché fort sympathique : Un commerçant  ambulant propose ses glaces et gaufres pour la plus grande joie des enfants de quoi vous mettre les « boules ».

En point de mire depuis déjà un certain temps je reviens mètre par mètre sur celui qui sera mon sauveur : Dominique qui réalise ces 6 h en marchant  Arrivant à sa hauteur nous échangeons quelques mots cela durera de la 4ième à la 5 ième heure.Nous formons un binôme atypique nous évoluons à 6.5 / 7 km/h. Ma moyenne est en chute libre, un rapide calcul à une heure de l’arrivée me fait craindre que mon objectif de dépasser les 50 km ne sera pas atteint.

Revenons à mon commerçant ambulant et son camion buvette, petit faux plat descendant d’une vingtaine de mètres juste le temps d’embrayer pour  le grand prix de la montagne …150 mètres sur une allée où il faut regarder ses appuis, de nombreuses souches ‘balisées » obligent à des efforts suppl'. Petite descente de 100 m, pour plonger droit  sur les bassins et les derniers 50 m de faux plat montant pour ressortir par l’entrée principal du parc.Descende de trottoirs, sortie d’immeuble et sprint final dans l’enceinte du complexe sportif.

Sur le conseil de Dominique j’accélère dans la dernière heure, cette temporisation m’a été salvatrice et génératrice je retrouve toutes mes sensations et  ma douleur s’estompe devant l’euphorie, l’excitation d’un succès acquis à l’arraché, je récupère mon numérique pour immortaliser mon passage sur la ligne d’arrivée. Il est 22 heures je viens de boucler mon premier ultra, le tableau d’affichage indique 8 ième en 50,750 km

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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