Bien dans mes pompes... le blog de Claude

16 avril 2012

Marathon d'Annecy

Une semaine après les 12 heures de St Fons, programmé une sortie d’entraînement de 60 kilomètres peut paraître inadaptée, certainement, mais les semaines défilent, c’est maintenant en Avril et en Mai, que je dois réaliser mes sorties les plus longues… et les espacer en Juin, pour finir en juillet en quasi repos.

Mon plan de ce week end était simple, réaliser hors course le marathon avec le meneur 5 heures et enchaîner l' après midi le semi dans les même conditions. Malheureusement plan très contrarier par deux événements :

Le premier : Possibilité d’obtenir un dossard « quasi gratos » un collègue de mon fils s’étant blessé. Samedi, nous nous donnons rendez-vous au centre Baulieu, pour le retrait des dossards. Etant passé en début d’apr’… voir les organisateurs l’opération est accepté. A 17 heures au plus forts des retraits… je récupérerai mon « sésame» en moins de 5 minutes chrono en main, évitant la queue, puisque nous passons par le point litige pas engorgé. Ce dossard me coûtera une bonne marque de champagne … que nous avions convenu ensemble.

Deuxième : Les conditions climatiques… des sauts d’eau tombent sur Annecy ce Samedi pas très rassurant pour ma petite entreprise du lendemain. De plus couchant chez le fils sous le velux… la nuit fût agité. Et au réveil, toujours cette pluie, le thermomètre de la voiture qui me conduit au Pâquier indique 4°.

8 heures, je rejoins ma voiture laisser sur place, et garer à l’impérial. C’est de là que le départ du semi sera donné. Le départ du marathon ayant lieu 500m plus haut. A force de « jouer au mannequin » comme d’hab’, je suis limite temps… j’ai fais le choix d’une couche veste/ imper+corsaire+Gants. Avec les spectateurs difficile de trouver le sas d’entrée, alors comme les autres j’escale les barrières… résultat je me trouve avec les 3 h 00 … que je laisserai filer avec grand plaisir.

8 h30…. C’est parti, un p’tit coucou à Chantou & Franck, et déjà ce n’est pas la grande forme ! Ça tire derrière les fesses, problème ici pas possible de marcher, alors je serre les dents, comme nous faisons le tour du quartier avant de rejoindre le lac, je profite du moins ralentissement pour enchaîner 2 pas… c’est toujours ça de pris. Au 1500 m, je refait comme d’hab’ mes lacets sous un abri bus… quand je relève la tête… le meneur des 4 heures passe, alors sans hésitation je prends le train en marche.

A la piscine kilo 2, 1^er arrêt vidange … et il y en aura comme à chaque fois plusieurs dans les 2 premières heures… si bien je fais du yoyo entre les paquets… c’est pas le top. Jusqu’au moment où devant moi 3 maillots attirent mon attention « Aulnat » Je les appellerai « les demoiselles d’Aulnat » En discutant j’apprendrai que ces 3 coureuses, sont bénévoles aux 24 heures. J’apprendrai également que Stéphane, le généreux organisateur de ces 24hrs est devant.

Je ne suis pas au mieux, ma douleur où cette gêne se fait oublier par une autre, partie avec un porte gourde celui-ci est trop serrer et une épingle à nourrisse m’empêche tout desserrage. Tout au long de ce marathon je serai oppressé, alors régulièrement je descend mon porte au niveau des hanches, des répits de courtes durées. Enfin j’arrive à coller au meneur des 4 h 15, à c’est instant je pense enfin être sorti d’affaire… mais c’était une fois de plus sans compter sur un de mes fameux arrêts ! Je passe le tunnel en ordre dispersé… à la sortie Kilo 15, une moto barre la voie de la bande cyclable, annonçant l’arrivée de nos 3 extraterrestres ! avant la grosse déferlant des 3h15 & 3h30 IMPRESSIONNNANTE.

Au kilo 30, c’est le passage souterrain pile poile en 3 heures et là devant moi… Stéphane au ralenti. Je l’accompagne un court instant… juste le temps de me dire, qu’il est sans entraînement depuis plusieurs semaines et qu’il s’arrêtera à son camping car. Bon ça va j’suis pas le seul fêlé de cette histoire ! Ça devient de plus en plus dur…. Et pourtant le 4 h15 est toujours à porté de fusil. J’attends avec impatience les ravitos… pour marcher une centaine de mètres. Depuis le kilo 35… je fais du Cyrano 14/1… 9/1… voir du 4/1… et pourtant je passe le Kilo 39 en 4 heures, donc rien d’anormal sur ces longs faux plat montant, heureusement avec cette petite pluie pas de vent !

Surprise au kilo 40, le meneur des 4 h 30 me dépasse ! Il à 22 minute d’avance, il est quasi seul … je saute dans sa foulée… mais j’explose, il s’envole ! Qui sort de derrière le buisson à la piscine … mon meneur ! Non je dois dire ‘ mon JEUNE meneur, une vingtaine d’années ’ alors que tout le monde lui demande ce qui fait là ! Il me sait plus quelle attitude prendre, tout juste si ne s’arrête pas !

Je lui propose de trottiner, c’est décider je terminerai avec lui, pas question qu’il finisse seul. Se sont des vagues entière recherchant des poignées de secondes qui nous dépasse et là il n’annonce … c’est mon PREMIER MARATHON, et n’on collé le port étendard sans explication. Je le rassure, avec le tour du Pâquier, nous devrions arrivée en 4 h 20… honneur sauf ! Nous franchisons la ligne d’arrivée en 4 h 22 enfin une image positive sur ce marathon !

Dés la ligne franchi, le froid me saisi, du coup je file à ma voiture, je me change très péniblement, me réchauffe à l’intérieur… et mon épouse tour la clef de contact… direction la maison ! Déception d’un week end foireux… pluie, froid… dommage le pique-nique était prévu sur les pelouses bordant l’Impériale à 2 pas du départ du semi !

Au lendemain de ce marathon, où j’ai manqué de fraîcheur … je me pose cette question : est-ce raisonnable d’enchaîner une prépa pour un trial de 100 km, est-ce raisonnable de courir 18/20 heures au risque de mettre mon corps à dur épreuve et devoir mettre des semaines à récupérer ? A bien réfléchir, arrive les longs week end de Mai, alors j’en profiterai pour travailler mes gammes sur des SL max. 5 hrs ! Du coup j’ai dans mon viseur les 24 hrs de Roche la Molière. A l’idée de réaliser 2 x 10 heures avec une pause/sommeil de 4 heures serai une bonne répétition… deux étapes de 75 bornes sans soucis de logistique… que demander de mieux ! Alors il n’y a pas photo entre le risque d’un trial et la sagesse d’une prépa sans traumatisme !

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12 avril 2012

Les 12 hrs où les 100 km de St Fons

Ce 12 heures, c’est la cerise sur le gâteau, petit retour en arrière depuis 3 ans, les 24 heures d’Aulnat sonne la trêve hivernale…. décompression, changement d’air… bien que cette année avec la préparation de mon projet, j’ai pas le souvenir d’avoir coupé ! Et au moment de ré-embrayer, déjà une grosse lassitude ! Ce grand froid de Février, à été pour moi un allié, une excuse toute trouvé de rester devant « c’est dans l’air » d’Yves Calvi en rentrant du boulot !

Le calendrier, je l’ai bien retourné dans tout les sens… mais mon choix était dit « pas de course » Pourtant St Fons (trop tôt) et Roche (tardif) … me chatouillait bien la plante des pieds ! Mais me connaissant… en ne sachant pas rester en dedans, je pris cette décision… pas de compét’. Mais voilà, il a suffit d'un post sur le forum de Bruno pour "rallumer la flamme" rien de tel qu'une bonne carotte de 12 heures... Merci Oslo. Une prépa éclair de 2/3 bonnes SL en terrain accidenté, enfin de travailler mon foncier... j'en aurai grand besoin pour traverser l'Auvergne et les contres-forts des Pyrénées. En conclusion une bonne compét’ n’est-elle pas le meilleur des entraînements, à condition de la réaliser … en dedans… pas simple quand on est un compétiteur ! De plus courir 12 hrs, rentre comme un gant dans la logique de mon projet, puisque je prévoir des journée de cet ordre avec arrêt compris, pour des étapes allant de 80/90 km/jour.

Un contre temps personnel, fait que nous arrivons vers 15 hrs… ce qui me prive l’accès dans l’enceinte du complexe. Pas grave, nous aurons la promenade des 100 km des Bûcherons en Mai, pour travailler notre logistique. Du coup direction la salle des fêtes et agréable surprise… des box sont installés, créant une petite intimité fort sympathique et pratique. A faire breveté !

Une fois installé, avec mon épouse, et surtout enfin de vérifier mon Gps, nous réalisons 1 tour de circuit : + 13 mètres ! L’erreur n’est pas là… mais dans la tactique de courses d’Oslo et Olivier, l’un et en prépa d’un 200 km tandis que le second est là pour essayer de se rapprocher des 200. Est-ce bien raisonnable de tourner sur une allure marathon ? Chacun voit midi à sa porte où re- cherche t-il le fun… où aurai-je une vision d’arrière garde ?

18 hrs… Sieste… dans ma cage à fauve ! Collation, est installation en mode « Ibis » de mon Kangoo pour madame à 30 m du circuit. 21h 30 heures j’ai l’impression d’être à la Saintélyon, tous les concurrents du 12 h sommes tous réunis au chaud dans la salle… et il faut être vraiment « fêlés » pour s’élancer dans ce vent glacial…. Tandis que mes deux compères sont encore sur leur tenue de départ... erreur de jeunesse !

21 h 58… photos de familles, nous sommes huit, 3 féminines et 5 masculins… 22 hrs… ça part comme sur un grand prix ! J’arrive tout de même à accrocher un concurrent, mais pas très longtemps, mon Gps m’indique 10/11… telle une anguille je le laisse filer entre mes doigts !

Et que dire de ce « foutu » compteur électronique, placé à droite alors que nous virons à 90° à gauche !!!! Et qui s’obstine durant des heures à m’indiquer à la 7^ième place, bon dernier ! C’est dur et cela ne le devrait pas… puisque je suis ici uniquement pour réaliser une SL de 12 heures et de rester sur l’anneau toute la nuit... sans pose… pas facile de neutraliser son orgueil ! Un mot sur le tracé : Pas moins de 8 angles à 90° donc 1 à 360°, à sa décharge dénivelé 0 !!!

Le circuit mesurant, pile poile 1000 m, réaliser 100 bornes devienne un jeu d’enfant. Je me cale à 7’30 au tour où plutôt 2 tours au quart d’heure… à moi de gérer. Au 50^ième je dispose d’un petit matelas de 10/15 minutes que j’utiliserai… pour rejoindre un endroit « intime » pour cause naturel et non « problématique »

Petit passage à vide vers le 60^ième… normale, nous sommes au cœur de la nuit… magique et déroutant tout à la fois… pour une fois, je ne me suis pas poser la question : que fais-tu ici ? Normale je le sais, je prépare … un délire !

Et ce compteur, qui m’indique que je suis toujours la lanterne rouge des 12 hrs ! Les 3 féminines caracolent en tête, donc le couple Vernet… et enfin le 2602 cale… ouf, l’honneur est sauf ! 6 hrs du mat, Joëlle se lève, il me reste environ 30 bornes à faire… sans fausses notes, je suis pile poil dans le tempo, Je prends goût à me trouver dans cette situation, au pied du mur… tout retard devra être repris… alors je gère, je gère… suis-je pas trop stresser, c’est vrai que le faite t’utiliser un Gps facile la gestion… Sans ce dernier je n’aurai pas réalisé ce chrono de 11 h 57 sur 100 bornes.

Un mot sur la gestion de l’alimentation, comme toujours c’est tout à l’impro ! J’arrive avec mon frigo et le ravito officiel… et je fais avec. Ici la donne est plus facile du faite du temps de course, j’ai « picoré » ici et là … galette de riz, crème de marron Ardéchoise, Barres croquant au miel… 3 mm d’épaisseur, ça fond dans la bouche… pas d’effort à faire, produit Gerblé. Gâteau de riz et compote au ravitaillement officiel. Coca+eau (1 bouteille), des gorgées d’eau gazeux… et sur le coup des 7 hrs, café et croissant + coca… un carburant hautement performant pour les dernières heures.

Je passe les 100 bornes en 11h 55… (Millau 2008 : 12 h 08) Madame m’accompagne jusqu’au 2ième coup de pistolet, un petit peloton c’est formé… et à ma grand surprise, Maria est là en tenue de course, alors que quelques heures auparavant elle se trouvait en tenu de ville. Belle esprit sportif… quelles meilleurs remerciements envers les organisateurs et bénévoles… merci Franck de ton passage. Merci Oslo… de m’avoir botter le Cul ! Olivier… peux-tu ne prêter ton Yoyo !

Prochain rendez-vous… Ce week-end à Annecy, pour un défi « fêlé » enchaîner le matin le marathon en 4 h30 / 5 hrs et repartir pour le semi à 13h 30… histoire de réaliser une SL…dans une cadre magique... malheureusement pour un lac et ciel bleu azur... il faudra repasser "a dit la météo" Bonne nouvelle, j’aurai une dossard pour le marathon… contre une bonne bouteille de champagne de ma cave… si d’ici Dimanche je retrouve un dossard pour le semi… ça sera du champomy… faut pas déconner !

Mon grand défi 2012

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Tags: 12 hrs de Fons

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10 mars 2012

Semi de Bourg en Bresse

Sous l'arche de départ, le peloton est impressionnant , le speaker annonce l'objectif des 1500 participants dépassé. A tel point que la nombre de dossard était insuffisant sur le 10 km.

Je suis ici, pour le "fun" est découvrir ce nouveau parcour traversant le centre ville et les nombreux big-band parsemé ici et là... ambiance bien sympatique. Sur la ligne je suis dans le premier quart... étonnant pour quelqu'un désirant faire 2 hrs !!! A court de prépa , je la joue "petite jambe" d'ailleurs ça sera comme cela sur chacune de mes sorties.... un mot revient sans cesse... fraîcheur, envie, plaisir... et ne pas en faire de trop !!. C'est en marchant, que je démare ce semi en position raffale .... je fusille les coureurs à l'aide de mon numérique... et dès que Denis VH3 et ses ballons me dépasse j'embraye sur ces talons. L'ambiance est bon enfant sous le soleil retrouvé... très vite nous traversons la cour de l'hôtel Marron, passons devand la préfecture.... sans son préfet... il est peut-être à la pêche jour d'ouverture !!! et c'est l'avenue de l'église de Brou... au plutôt le monastère royal de Brou composé de batiments monastiques, édifié au début du XVI siècle. A la sortie d'un passage souterrian, un p'tit frisson me transperce le corps, Joëlle est là... elle à piqué un p'tit sprint de 2000 m, mais sourtout j'ai une grosse pensée à des hommes et femmes privés de libertés... en passant le long du centre pénitentiare... et je les vois assembler notre pièces industrielles.

Déjà le 7ième, et le lac de Bouvent et ses pêcheurs.... pas terrible l'ouverture parait-il ! Nous commençons à jouer au rammasse- miettes !!!! et à ce petit jeu cet Obélix, le village people que nous rattrapons, nombreux sont les coureurs à jouer au jeu "du challenge" du meilleur déguisement.... les spectateurs en raffolent !

Nous passons les 10 en 58' ... légèrement en retard... l'essentiel étant de garder compact se p'tit noyau. Malheureusemnet le retour se fait vent dans le nez... notre beau tricot... se détricote comme peau de chagrin. Le 15^ième en 1h35.... le train des 2 hrs devrait arriver en gare des Vennes à l'heure, j'essaye bien d'encourager certains coureurs en limite de rupture... mais l'homme au ballon à un contrat ... et il s'y tient ... à quoi bon d'arrivée TOUT SEUL !!!! drôle de conception !!!

L'arche d'arrivée est là... à 500 m, Denis l'homme au ballon me dit vas'y... j'accèle 14 km/h... juste de quoi prendre un peu d'avance pour mes derniers clichés de face et de dos sous la banderole des rescapés ! Je me sens heureux, j'ai enfin participer à une course... sans me piquer au jeu !!! et c'est un exploit... et de plus j'avais de très bonne sensation et des jambes de feu !!! Mais tout cela, je le dois non pas à ma sagesse d'un jour, mais plutôt aux organisateurs d'avoir instaurer des ballons d'allures... et sans jeu de mots ... j'suis resté au basque du meneur des 2 heures.