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Bien dans mes pompes... le blog de Claude

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De la Bresse à Montmartre

En 2010   : j'écrivais déjà: J'ignore  ce qui me pousse à tenter ce défi, le 4 Août prochain ,  je prendrai le départ...  non pas vers Compostelle, mais en direction de Paris-Montmartre terme de mon périple, pour finir ce chemin ... la montée du parvis dernier effort avant de me faire "tirer" mon portrait par les portraitistes de la place du tertre. A lire dans "Bourg-Paris"
Déjà prémonitoire
pont du Mt BlancEn 2011, Tour du lac Léman... dans le sens d'une "rolex" Assis sur les blocs de pierres de l'embarcadère d'Yvoire pieds dans l'eau  je regarde l'accostage du Savoie, bateau à vapeur  et en même temps je ne  peux pas m'empêcher de regarder l'immensité de ce lac. A lire dans "tour du Léman"

DSC06870En 2012: Sur la route de Compostelle
En prélude de ce périple de 1000 kilomètres, j’écrivais en Novembre 2012 comment se  surprendre  au travers d’un chemin que l’on invente, comment  sortir de ces sentiers  conventionnel que l’on veux nous imposer. ‘Seuls ceux qui osent s'accordent le droit de réussir’ 
A lire dans " Mon 1000 km"  Récit entre mon Haut-Bugey et le Pays Basques périple de 12 jours.

  Enmodif 2013, "Courir à perdre la raison, Courir à n'en savoir que dire, A n'avoir que toi d'horizon, Et ne connaître de saisons.  Epreuve EXCEPTIONNELLE de 216 km sur un jour, son nom: ULTR'ARDECHE.
En ce Dimanche de Mai 2013, je suis finisher de cette course inventé, organisé de main de maître par Laurent & Isabelle, qu’ainsi tous les  bénévoles et Monsieur le Maire d’Alboussière. Merçi à tous. … il n'y aura pas d'UA3, je suis triste car c'était une vrai épreuve d'ULTRA... heureux je fais partir des 125 'ardoisiers' des 2 éditions de l'Ultr'Ardèche 









 

 

 

30 septembre 2012

Mon 1000 kilomètres 2012: Pays du Cerdon - Hendaye: Etape 1 = 77 km

Etape 1 : Poncin 01 - St Genis Laval 69

Mardi 31 Juillet : « Pasta-party » au  camping de la Vallée de l’Ain à Poncin. Nous installons notre premier camp de base, alors que l’évènement  majeur de cette fin d’après midi se passe à Dorney Lake, le tout  relayé par RMC… la troisième médaille Olympique de Tony Estanguet. Une fois le contact de la voiture coupé… je zapperai volontairement les jeux, j’apprendrai « à l’insu de mon plein gré » la médaille du p’tit frère de Laure Manaudou par mes voisins au camping de Monistrol S/Allier. Encore un p’tit gars du « Bugey »… l’Ain terre de champions : Roger Pingeon : Vainqueur du Tour 67, Daniel Morelon : triple champion Olympique sur piste, Corinne Niogret : de nombreux titres Olympiques et mondiaux et Laure Manaudou et Christophe Lemaître … etc… 

Mercredi 1er Août : Réveil 4h15, pour un départ à 5 hrs, le p’tit déj’ est constitué chaque jour de céréales avec du fromage blanc, gâteau de semoule où riz où sirop de fruit. Et « arrosé de Yop où jus de fruit. Pas de thé… la flemme de me faire chauffer de l’eau !  

Km 0 :  Premier pont, traversée de la rivière de l’Ain,  marche obligatoire durant 2 km et pour cause , j’emprunte un chemin longeant la rivière avec racines et pierres… pas question de prendre… déjà  le moindre risque ! Cette fois j’opte pour une lampe « écolo  à main » cadeau des 24h de Roche, moins encombrant dans le sac.

Ce passage je l’ai maintes fois imaginé, car la route passe de l’autre côté  de la rivière… j’me voyais « pousser » un grand « ouf » de soulagement où hurler ma joie… devant ce jour tant attendu ! A quoi sert d’écrire les scénarios à l’avance … une étourderie de ma part  m’a volé mon départ ! Au lieu de prendre les 2 bouteilles de 75 cl dans mon sac je place une 75 cl et une d’un litre… Résultat  je sens un déséquilibre, une gêne… alors je refais le réglage  de mes  bretelles  de sac à dos. 

Km 2 : Sortie du chemin, auparavant je « balaye » la barre rocheuse où mon fils vient  quelques fois « grimper ».  déjà ma gorge est sèche,  pour avoir travaillé la technique je fais pivoter mon sac sur le ventre  pour récupérer mes bouteilles… et là le pot au rose est découvert, n’y une n'y deux la bouteille est vidée sur le champs, j’ferai uniquement avec la 75 cl, pas le feu en la demeure puisque je traverse de nombreuses communes sur cette étapes à forte densité d’habitation.  

Km 3 : Première poubelle ! Et hop la bouteille ! Dans la traversée de Neuville s/Ain, une odeur de pain chaud, se dégage de la boulangerie encore fermée… son nom « Boulangerie d’Antan » Cette fois pas de doute… c’est belle est bien parti, un chemin fait de chose simple de la vie… le début de petits bonheurs !  

Km 8 : Première heure, traversée de Pont d’Ain. Ici aussi, j’ai souvent imaginé mon passage et pour cause j’y suis  presque tous les jours pour raison professionnelle. Ayant quelques connaissances dans les lieux, je prie pour ne pas être reconnu, mais vu l’heure ! Mais le monde est si petit ! Alors je « taille » ma route.  

Km 8 au Km 30 : Cette portion je la redoute, car j’évolue sur une petite route départementale bordée de platanes et sans dégagement sur le bord. En clair, obligé de courir sur la même partie que les voitures,et dés le  premier virage,  je sens que je viens de surprendre son conducteur, mon expérience acquis au gré des entraînements sur route, fait que je sais parfaitement anticiper ce genre de situation, à savoir marcher afin de pouvoir se ranger instantanément sur le bord et évider une manœuvre imprévisible du conducteur l’amenant à paniquer.  Quand on part pour 12 jours… on se dit, j’ai bien le temps… j’aurai dû plus « savourer » ce premier levé de soleil… jouant à cache cache avec les arbres le tout se reflétant dans la rivière… une fois de plus, des choses simples de la nature suffisent à mon bonheur.   

Km 30 : Meximieux, jour de marché… le monde s’éveille… je traverse en marchant, afin de me faire discret. 

Km 30  au Km 38  Ex RN84 (Lyon/Genève) Ce n’est pas parce quelle à été comme beaucoup de national rétrogradé en « division inférieur » uniquement pour un transfert de charges aux régions, bien joué ! Que la circulation est moins dense, d’autant que cette fois j’ai affaire à une glissière… la bête noire du coureur sur route. Beaucoup d’énergies seront laissées sur cette portion de 6 km de tous les dangers… d’autant que de nombreuses branches jonchent  le sol. 

Km 38 : La Valbonne, où camp de la Valbonne, 68ième  régiment d’Artillerie d’Afrique. C’est là que aura lieu notre premières retrouvaille. Par tél, j’indique à mon épouse, de sortir de l’itinéraire et de me rejoindre devant le camp sous les platanes. Mais voilà… j’suis arrêté par la barrière... j’vous rassure pas horaire  mais SNCF ! un, deux, trois … puis j’perds patience devant le nombre de train… le temps c’est des hectomètres  qui ne se font pas, de la récup’ en moins, finalement l’arrêt se réalise sur le petit parking de la  gare. 

Km 48 : Beynost, 11 h 20, premier arrêt de la mi-journée. Celui-ci aura lieu dans un petit parc d’un complexe sportif. Une mamie accompagnée de sa petite fille est intriguée par notre présence, une discussion s’engage  et je lui parle de mon défi, sa curiosité est plaisante et elle m’adresse tous ses encouragements.

Cette seconde partie d’étape se déroule  sous une chaleur étouffante, la déshydratation me guette aussi je me dois d’être très prudent. D’autant que sur  cette portion j’évolue sans assistance,  mon épouse étant parti à décathlon compléter la logistique. 

Km 61/69 : Lyon, Sa  traversée dans mon ‘scénario’ devait être une longue balade  sur les  quais ! C’est sans compter sur ce fort vent du sud…. Qui m’oblige à lâcher mes dernières cartouches du jour ! La balade lyonnaise a bien eu lieux avec … quelques clichés ici et là… dont un ravitaillement plein centre  le long des quais. 

Km 69 : La Mulatière où Aquarium de Lyon, heureusement que j’ai repéré cette arrivée en me rendant aux 24 h de Roche la Molière en Juin. Fin d’étape interminable, quoi de plus normal quand il n’y a  plus de gaz, que la route s’élève et que les pieds sont en feu !   

Km 77 : Mon épouse vient à ma rencontre, m’explique que notre emplacement n’est pas « terrible » ... il s’avéra  dans la soirée au plus fort de l’orage … parfait !  

Une première étape normale où tout doit se mettre en place, un binôme  déjà bien rodé !  

Km : 77

Temps : 11 h 35

Moyenne : 6,700

A suivre,

 

 

 

 

 

 

 

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30 septembre 2012

Etape 2 : St Genis-Laval (69) – Bas en Basset (43): 90 km

St Genis-Laval (Rhône) – Bas en Basset (Haute Loire)

 

 Jeudi 2 Août, Km 77 : C’est un « ouf » de soulagement que je pousse à 5 hrs du mat’, Le violent orage de la soirée et de la nuit c’est calmé… Cet orage ne nous a pas perturbé, le propriétaire du camping nous ayant mis une salle à notre disposition, si bien que j’ai pu dans des conditions idéales mettre en ligne  un premier compte rendu sur ‘AvaleurdeBitume’ 

Km : 80  Brignais, C’est une valse de camions auquel j’assiste…rien d’anomal puisque  nous nous trouvons dans la banlieue de Lyon où se trouvent de nombreux dépôts. A la sortie de l’agglomération la correctionnelle est à deux doigts ! Heureusement que nous avons repéré cette portion ! Car deux mois auparavant ici même j’avais pris la direction de Givors… puisque Rive-de-Gier n’était pas indiqué ! Mais déjà madame veillait  au grain !  Alors quelle direction aurai-je pris ce 2 août ?

Km : 85, Premières montées de 2 km et déjà la circulation est dense ce qui m’oblige à être très vigilant, Cette ascension est en forme d’un grand ‘S’ et  à chaque virage je contemple le grand Lyon… encore endormi !

Km : 89 « La TROUILLE » de ce périple ! Le jour n’est pas encore levé, je cours en « automatique » l’esprit divaguant et d’un coup la bête noire du coureur à pied me fait sursauter de 3 mètres ! Mon « Médor »  n’est pas errant… mais fait juste son job de gardien  d’un entrepôt de bois.  Mon Médor est un berger allemand de 50 kg à vu d’œil, ce dernier me  poursuit depuis  son tas de bois à quelques mètres  en surplomb de la route. Nous sommes séparés uniquement par une haie de ronces très épaisse, illico, je travers de l’autre côté de la route, mes jambes sont flagada !!! Les aboiements s’estompent… et le court des choses reprennent.  

Km  95  au 101 Vallée du Gier : Si je tenais l’enfoiré qui a tracé cette étape… j’lui dirais deux mots ! C’est un déversoir d’auto que je prends en pleine face ! Logique ne suis-je pas sur l'axe St Etienne / Lyon, heureusement une fois le flot des travailleurs passés … je savourerai ce retour au calme et ces prunes sauvage ! 

Km 101 : Rive-de-Gier, Arrêt boulangerie…pas gracieuse la boulangère ! Ben quoi, j’ai bien le droit de prendre   un croissant - coca ! 

Km 101 au 110 : J’entre dans une zone préurbaine de 36 km non-stop ! Au menu, trottoir, feux, rond point, poussettes, terrasse de café etc. avant la traversée de St Etienne pas moins de 4 agglomérations en enfilade ! Le panneau fin, donne place immédiatement au suivant. Ce n’est pas dépaysant  puisque nous courons en général dans ces conditions, mais là c’est très stressant, car j’y laisse beaucoup d’énergie, alors j’alterne marche/course, d’ailleurs le relief me laisse guerre le choix, puisque j’évolue sur un profil montant. 

Km 110 : St Chamond… Ici, il ne jure que par l’A47 ! Il me faut trouver la route de la Varizelle, mon orientation me fait défaut. Et comme à chaque fois lorsque je demande ma route  « j’suis pas du coin » c’est ça « connard »Tu ne  veux pas prendre le temps ! Et c’est toujours  la brave dame avec son cabas qui me renseigne.

Km 112 : Ravitaillement « du 10h »  en léger retrait de la route… pas grave le Gps y prend en compte ! Durant cet arrêt un dilemme se pose, il me reste environ 7 kilomètres avant de pénétrer dans  St Etienne, mon interrogation est ? Je traverse l’agglomération Stéphanoise  avant où après notre ravitaillement de midi ? Le long de l’A47, j’ai tout le temps de réfléchir … pour un bon découpage de la journée.

Km 124 : Terrenoire / St Etienne, Arrêt  sous l’autopont des contournements autoroutiers de sainté... Il y a mieux, je l’accorde !  La traversée de Sainté sera en digestif ! 

Km 124 au 131 : St Etienne,  Sur indication « de l’épicier du casino » j’embraye droit devant, mais très vite je comprends que je fais fausse route… à chacun son métier ! Alors en passant devant une terrasse de café je demande ma route… "c'est super loin" ! Et je demandais que Firminy, distant de 7 km… imaginer si ! Et c’est encore deux mamans revenant de Lydl  qui me remettent  sur mon bon chemin ‘bon courage monsieur’ Pas de quoi ! Devant moi se dresse les parois abruptes de la cuvette de Terrenoire !

Pas simple cette traversée  Stéphanoise, beaucoup de jus dépensé, car c’est chaque fois la même chose… aucune indication de ma route, seul les  automobilistes y trouvent leur compte ! J’ai bien demandé mon chemin, mais c’est toujours la même rengaine… incapable de guider un piéton, du coup je me retrouve sur l’artère principale : le cours Foriel. J’intercepte un coureur et comme c’est dans sa direction je le suis… sauf que j’suis « obliger d’appuyer sur l’accélérateur  » 10/11 km/h. Très vite je lui explique que je suis que de passage et de suite il me propose de m’accompagner jusqu'à la sortie de Sainté… allure est élevée, mais c’est plus les feux rouges qui grillent qui me posent problème… à vrai dire, c’est les quelques secondes d’arrêts qui me manquent ! En remontant sur le quartier  de Bellevue, il m’explique que pour lui  la course à pied n’est qu’une soupape de décompression, travaillant  dans le corps médical. Arrivant sur Bellevue nous nous séparons… au panneau de la Ricamarie.  Je pousse un grand « ouf » Merci Michel. 

Km 131 : La Ricamarie, texto ‘ j’suis sur le parking de l’église ‘ Ok, ‘ tu es sûr que tu es à la Ricamarie’ ? 

Km 132 : Le Chambon-Fougerolles : ‘ c’est bon j’te vois ‘

Km 137 : Firminy : 38 kilomètres de zone urbaine… je suis vidé mentalement ! 

Km 142 : Le Pertuiset : c’est là que j’ai ‘rendez-vous en terre inconnue’   et quel contraste, afin le grand large… devant moi le pont du Pertuiset Pont du  Bicentenaire de la révolution

Km 145 : St Paul en Cormillon : je savoure  ce changement, enfin le calme, bienvenue en Haute Loire et l’auvergne. La Loire est là à deux pas et au  détour d’un virage je me retrouve face à  un magnifique viaduc de 9 arceaux. Je roule en mode économique … je n’ai plus le choix, je suis vidé, comme l’eau que je dois économiser également. Depuis le kilomètre 132 je n’ai plus d’assistance, j’ai donné quartier libre  beaucoup trop tôt et le verdict est sans appel ! 

Km 153 : Aurec sur Loire : Ma priorité est de trouver de l’eau, pas facile sans se dérouter de sa route. Alors j’opte pour la facilité, je m’arrête à la terrasse du café du village. Le mercure est encore très haut en cette fin de journée et ce n’est pas la douche froide qui m’attend sur l’autre rive de la Loire qui  fait redescendre ma chaleur corporelle !  Bas-en-Basset 14 kilomètres… les bras m’en tombent ! 

Km 150 au 167 km : Très vite je comprends que cette fin de journée sera compliquée…et qu’il me faut  lâcher du  lest... comprendre du temps !  Pour cela je suis aidé par le cadre, une route serpentant  le long des gorges, une Loire sauvage à l’état brut. Mais il faut bien l’avouer, j’suis aux antipodes tellement que je suis absent de se moment présent, Mon Gps indique 83 km, et l’arrivée est encore à 7 kilomètres, aujourd’hui j’ai droit à du rab’ et je n’en serai bien passé. Que cette dernière ligne droite de 1500 m fût très très longue… raccourci par la venue de mon épouse, qui malheureusement subira l’énervement d’une étape beaucoup trop longue.

Km 167 : Bas en Basset, 90,400 km en 14 h 05, moyenne 6,400.  Une étape rendue  difficile tant  physiquement que mentalement : Une première partie d’étape très dur et une seconde plus plaisante et un tout …. Trop long, avec cette inquiétude aurai-je suffisamment récupéré demain ?

 

DSC06662

Sortie du Chambon-Fougerolles, une balade dans notre patrimoine...

 

 

DSC06680[1]

 

 

30 septembre 2012

Etape 3 : Bas-en-Basset (43) - Monistrol (43) :84 Km

Bas-en-Basset (Haute-Loire) - Monistrol s/Allier (Haute-Loire)

Vendredi 3 Août, Km 167 : P’tit retour sur l’arrivée de hier soir ; La longueur de l’étape a  eu pour résultat de faire passer à la trappe ‘ ma petite décompression  d’arrivée ‘. L'étape de ce jour, je l’attends avec impatient, j’attends surtout la traversée du Puy, je pense qu’il y aura beaucoup d’émotion… j’ai découvert cette ville il y a une dizaine d’années… je ne pensais pas y revenir un jour… en courant !  

Km 168 : P’tite difficulté à trouver la bonne direction, la chose à faire… trouver la boulangerie ! Avec ces contournements j’en perds mon latin ! 

Km 169 : Petite montée… en guise d’échauffement que je passe en alternant course / marche. 

Km 173 : Beauzac… avec modération… Eau de Beauzac ! 

Km 173 au 184 : Pas de doute… j’suis bien au pays des Volcans, tant par le relief que les paysages… le tout enrobé  d’une petite brune matinale. 16 km en 2 heures… calmos !   

Km  185 : Retournac, Première Grosse descente de 2000 m à 8%  avec une fin  à 10 % … Ici, on m'indique la cour des miracles, je m'attends aucun miracles ! Les premiers lève tôt me regarde comme un extraterrestre … dans ces villages du bout du monde, ils vous font presque peur ces bougres !

Km  186 : Sortie de Retournac, traversée de la Loire. 9 heure, appel de mon épouse m’indiquant quelle quitte le bivouac, ce  qui me permet de calculer notre point de rencontre… en général cela me rebooste ! 

Km 187 : Je délaisse la Loire la route s’élève de nouveau, à cet instant un grand doute m’envahit, comment j’vais digérer tout cette accumulation d’efforts… pas possible de se mettre en roue libre ! A peine 20 bornes que déjà mes pieds sont chaud bouillant ! Alors lorsque se présente ‘une ouverture sur la Loire’ je laisse filer les secondes… j’suis pas aux  pièces !

Devant moi, les ruines du château d’Artias, défient le temps depuis plus de dix siècles. Planté sur un piton rocheux, rendant sa position difficilement assiégeable, il est un des plus ancien du Velay. Le temps de mettre en boite… et c’est déjà reparti ! 

Km 190 : La douleur sous la plante  du pied devient très pénible, il me faut impérativement trouver une solution afin de me soulager… alors  système « D ». Dans ma logistique « pharmacie » j’ai pris soin de prendre des carrés de mousse.  J’en place un à l’intérieur de la chaussette sous l’orteil. Bingo ! Dès les premières foulées c’est le jour et la nuit… cette pratique deviendra courante les premiers jours.    

Km 195 : En cours d’ étape je me fixe des points de repères, des sauts puces…Ici c’est le  changement de rive, un  magnifique pont de pierre, suivi d’un tunnel… avec une  particularité, celui de finir juste à l’entrée du « Chambon ». 

Km 198 : Vorey, Dix heures la chaleur est déjà étouffante, lorsque j’aperçois la fontaine… je ne vous fais pas de dessin ! Vorey, un bourg très plaisant à traverser, de nombreux commerces s'y trouvent, ce qui en fait un village  très animé. En sortant je suis remonté comme un coucou jusqu’au prochain village. Mais à ma grande surprise, je me retrouve sans « jus » j’alterne course/marche sur des distances très courte, voir de plus en plus courte. Je ne suis pas au mieux,  je mange une où deux barres, je crains le coup de fringale, pas facile sur ce genre de terrain accidenté de s’alimenter correctement, le rythme cardiaque étant moyennement élevé. 

Km 203 : Lorsque mon épouse me rejoint, pas question de trouver « le p’tit coin » sympas où grappiller encore quelques kilomètres. Ce p’tit carré d’herbe est le bienvenu, je m’étale parterre, les pieds à l’air, massage et perçage de ma première ampoule que j’ignorais ! Ce petit carré  se transforme en cabinet médical. Changement de chaussettes, de chaussures… et c’est reparti comme en 14 ! 

Km 204 : C’est fou comme un arrêt de 15’ peut reformater le disque dur ! 

Km 204 au 215 : La route serpente le long de la Loire, la foulée est facile, j’essaye de ne pas ‘m’enflammer’ … je  coure avec le frein à main… c’est frustrant.   

Km 215 : Peyredeyre… 1 h15 d’arrêt… sieste comprise !   

Km 219 : Puy en Velay, Ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et départ du chemin de St Jacques de Compostelle par le GR 65. Si vous ne connaissez pas Le Puy, cela vaut le détour. Je connaissais cette ville et à chaque fois… j’ai des frissons… et encore plus cette fois… j’arrive avec déjà 220 bornes et un dénivelé conséquent. Je contourne tout la ville, une chance, un vrai bonheur d’admirer sous tous ses angles : Notre-Dame-de France, hélas sous ses échafaudages, La Chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe, le Rocher Corneille, et la cathédrale Notre-Dame. Sur le grand boulevard, mon épouse  m’attend c’est une surprise, elle m’indique la direction de Cordes, passant  devant une boutique de dentelles… impossible de ne pas immortaliser ce passage.  

Km 222 : Sortie du Puy. Mon aventure peut commencer… cette fois je suis en terre inconnue ! 

Km 223 : Celle-là n’était pas au programme, pas grave avec ce que je viens de me mettre dans les mirettes j’suis prêt à renverser des montagnes. Alors j’aborde cette côte tranquillement, sereinement, pas question de risquer la surchauffe… la journée est loin d’être  fini. 

Km 224 : Replat, descente… fausse alerte ! 

Km 227 : « La Roche »  Fin de la bosse… c’est bien connu, on sait ce que l’on perd, mais pas ce que l’on va  retrouver ! Une  ligne droite  de 3 bornes m’attend, je l’aborde par fraction en   prenant des points de repères au final elle passera comme une lettre à la poste ! 

Km 231 : Cordes : Au cœur du pays du  Velay… situé à l’Est du massif de l’Auvergne. Dans la traversée mon regard recherche le moindre point d’eau, car cela devient critique. Mon assistance… ayant quartier libre au Puy !  

Km 233 : Bains : Cette fois la jauge est dans le rouge… pas question de repartir à sec ! Ne trouvant pas de fontaine sur mon passage, je m’adresse directement aux habitants d’une maison… qui gentiment me remplisse mes bouteilles une de 75 cl et de 33 cl… et une autre que je vide sur place, sous le regarde ébahi de la brave dame.   

Km 235 : le Chier : Mon premier passage à 1000 m d’altitude, le   décor vous fait  presque oublier  la fatigue. Alors une pause s’imposait dans mon relax… à contempler déjà tout ce chemin parcouru ! Premières signalétiques  du chemin de Compostelle… bizarrement je me sens moins seul !  

Km 237 : Le Villard…Une autre signalétique attire mon attention : ‘La Pierre Chagny’ Cela me vous parle pas, normal si vous n’êtes pas du monde du vélo. Pierre Chagny, c’est la couverture de 49 tours de France, journaliste, c’est  le père spirituel de Jean Paul Olivier ! Né en Haute-Loire, il a donné le nom à une  Cyclosportive. 

Km238 : Face à cette longue descente je n’ai pas le choix que d’alterner course/marche, pas question de me griller les cuisses. C’est de nouveau frustrant et agaçant et ‘pompeur’ d’énergie  de devoir courir avec le régulateur de vitesse !  

Km 246 : St Privat s/Allier : Passage obligé du chemin de Compostelle… de belles fontaines et de belles pancartes « eau non surveillée » … les terrasses des cafés pleines à craquées ! Une  coupure de bienvenu  dans  cette longue descende de 13 kilomètres. 

Km 249 : La carte postale  est sublime, en contre bas coule l’Allier et serpente une voie ferrée autrefois, manque juste la micheline !  Monistrol s/Allier fini par apparaître, que déjà au loin j’aperçois poindre les premiers contreforts du plateau de l’Aubrac. 

Km 251 : Surplombant Monistrol, c’est un jeu d’enfant que de trouver le camping. J’en profite pour passer un coup fil à un supporter dans ces derniers hectomètres très pentu, une fois de plus… le bivouac est déjà tout installé, place à la récup’ et à une bonne bière ! 

Au final, superbe étape de 84 kilomètres en 13 h 03 à la moyenne de 6,5.  Des paysages à vous coupez le souffle … c’est fois c’est bien parti ! Seul bémol… l’incendie qui « couvre » toujours sous mes pieds ! C’est ici que j’apprendrai la médaille d’or du p’tit  frère de Laure !

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Le   décor vous fait  presque oublier  la fatigue.

30 septembre 2012

Etape 4: Monistrol (43) - Nasbinals (48) : 89 km

Monistrol s/Allier (Haute Loire) - Nasbinals (Lozère) 

Samedi 4 Août, Km 251 : J’ai coché  cette étape de « coup cœur » Je vais  enfin découvrir ces hauts plateaux volcanique situé au sud-est de l’Auvergne : l’Aubrac. 

Km  263 : La Vachellerie, 15 kilomètres d’ascension où je suis seul au monde. Il me faut remonter ce que j’ai descendu la vieille,  la pente est moyenne, je l’effectue en  marchant… l'allure est soutenue, je passe le sommet en 2 heures environ. Au beau milieu de cette ascension, c’est sans aucun doute l’objet le plus insolite que je rencontre : un appui tête auto !  Récompense sur le plateau : Un magnifique  levé de soleil avec en toile de fond une Auvergne se réveillant. Je profite des derniers hectomètres « de ce petit col » pour  envoyer un texto à Cédric, pour lui souhaiter bonne route et bonnes vacances… comme il y a 2 ans ! Le hasard veut que son séjourne est programmé St Chély-d’Apcher, soit à 6 kilomètres de Rimeize que je passerai en début d’après midi.

Km 266 : Sauges, vous ne pouvez pas l’ignorer, ici vous vous trouvez dans la région du Gévaudan… Vous allez me  demandez si j’ai vu la bête, je vous répondrai : OUI  à l’entrée de Sauges… inoffensif ! Je m’arrêterai  dans un café décider sur cette étape à savourer tout ces instants présent.

Km 288 : Esplantas , C’est son château féodal jugé  au sommet  d’une bute, village de pierre. J’alterne course / marche depuis Sauges, je suis en terrain hostile,  je navigue entre 900 et 1400 m, une journée toboggan.

Km 275 : Je reçois un texto de Cédric, m’annonçant que ces vacances sont annulées pour raison familiale. A sa lecture, je pense à toute sa petite famille, notamment aux  filles qui doivent être déçu… tout comme Mimi l’araignée… seul l’intéressée comprendra ! Cédric, j’ai beaucoup pensé lors des kilomètres suivants, à la chance que nous avions, à ce cœur qui nous permet de courir à l’infini. 

Km 278 : Le Villerete d’Apchier : Mon premier gîte sur le chemin de Compostelle, bien évidement j’immortalise ce passage… qui dit « j’ferai peut-être étape un jour ici ? »

Km 281 : Chanaleilles, En étudiant le parcours, j’avais bien repéré sur la carte « les 2 chevrons » ce qui signifie + 10%. … alors pas surpris. Sympathique coup d’œil sur le village que je surplombe et me permet de guetter l’arrivée de mon « café/croissant... ce qui ne devrait pas tarder.

Km 283 : Une fois de plus… l’attende me  déconcentre et un raz le bol s’installe, c’est pourquoi, que dès que mon épouse arrive à mon hauteur je lui demande de s’arrêter… inutile de « piocher » encore quelques km de plus. D’autant que je traverse une magnifique forêt, avec des accotements stabilisés… le pied pour m’allonger et faire les soins des pieds, qui commencent à « capituler »

Je suis au point culminant de mon périple 1350 m, à chaque passage de bornes kilométriques, je mesure l’exactitude de  mon  Gps … quelle fiabilité !

Km 286 : La chapelle St Roch, datant du Xe siècle, passage obligé du chemin  de St Jacques de Compostelle, un chalet d’accueil jouxte la chapelle. Ici prend fin ma balade en Auvergne, adieux la Haute Loire et bonjour le Languedoc Roussillon, j’entre en Lozère.

Km 291 : Le Faux, « Où est le vrai ? Je résume, à l’entrée du « le Faux » deux gars sont en train de placé une pancarte sous le panneau…. Alors j’peux m’empêcher de leur demander la direction « du vrai ! » Blague à deux balles… je l’accorde !

Km 297 : St Alban s/Limagnole, c’est par une longue descente que j’arrive à St Alban, étape incontournable sur le chemin de Compostelle. A l’entrée je rattrape « mon premier et unique pèlerin » N’étant pas français, je comprends qu’il arrive d’un pays de l’est et souffre des mollets. Comme à St Privat d’Allier, ici tout est fait pour vous amener à une terrasse de café, même pas un parc. Pas facile de se poser ici,  à  croire que les pèlerins sont moins exigent que moi. Un jour, je repasserai sur ces chemins, Le Puy, St Privat, st Alban, etc.… mais j’attendrai de ne plus avoir cette âme de compétiteur !

Km 301 : Combien fait-il 30, 35° et au sol 40°… sous la casquette ça chauffe, je m’arrose… mais très vite toute mon attention est porté à économiser mon eau et  cela n’est pas top !  Dommage cette portion est très propice à courir, à deux pas coule « le Limagnole » je me tâte  d’aller piquet une tête. Je devrai mon salut… à un bac à bovin et son filet d’eau… mais où était mon assistance ?

Km 304 : Rimeize, Dommage Cédric, c’est ici que nous aurons pu nous retrouvez. Où trouver de l’eau… dans les cimentières, à condition de trouver son robinet !

Km 308 : Aumont s/ Aubras : Ce n’est pas un coureur qui arrive, mais un terrassier tellement je « pioche » depuis une dizaine de kilomètres… au point que mon épouse rebroussera son chemin pour venir à ma rencontre.  Au final c’est sur le parking  du cimentière d’Aumont que nous ferons notre « 4 hrs »  

Km 309 : Traversée de A75… une pensée à la Famillau ! 

Km 317 : Lasbros : Si vous voulez rencontrer un « VRAI CON » j’peux vous donner son adresse. Une grande maison cossue de type « Normande » en Aubrac, c’est vous dire ! Une  barrière blanche clôture  un immense terrain, Joëlle stationne devant celle-ci. A mon arrivée je m’installe sur ma chaise afin que l’arrêt soit des plus bénéfique… et c’est alors qu’un gros 4x4 nous arrive droit dessus et nous demande de « déguerpir, ce n'est pas  un lieux pour camper ». Heureusement, que j’étais « entre deux eaux » Je pense, que se sera le ravitos le plus rapide de mon périple. Il part quelques mètres plus loin faire ½ tour et nous redonne l'ordre de dégager ce jour là nous avons bien compris qu'il fallait vite repartir... avant de prendre du plomb dans les fesses... nous avoins en face de nous, un excité de première !   

Km 326 : Malbouzou, Comme le disait si bien Brel, t’as voulu voir Vesoul  est t’as vu l’Aubrac ! C’est fois j’y suis et c’est grandiose, pas de doute ici à bien régné une activité volcanique. J’ai aimé ces longues étendues lumineuses, par contre je n’ai pas aimé … du tout ce vent à décorner les bœufs ! Pas facile ce « match » je n’ai jamais aimé le vent ! Alors le moral en prend un coup, je sens que mon coup cœur devient des coups de poignards !

Ma vitesse tombe en dessous des 5 km/h … heureusereuse la préservation de ce milieu naturelle m’aide à faire passer ma déception. L’Aubrac est aussi connu pour ces orages et en cette fin de journée le ciel devient de plus en plus menaçant.

Km 340 : Nasbinals, Tout  fini par arrivée… mêmeune  bonne bière ! Nasbinals est en fête, en traversant la fête foraine, j’ai envie de « me payer un tour auto scooter » histoire de faire une photo amusante ! Mais apprenant qu’il me reste encore 1500 m… l’envie de m’amuser me fait rire jaune !

Une étape que je qualifierai de « compliquer »  88,870 km en 14 h 06 à la moyenne de 6,300. Je me doutais bien, que mes journées seraient longues, mais pas à ce point ! Je savais aussi que la « chasse à la canette » serait compliquée, mais pas à ce point là !  

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j'y reviendrai un jour... cette fois avec du temps !

 

 

 

 

 

 

30 septembre 2012

Etape 5: Nasbinals (48) – Rignac (12): 90 km

Nasbinals (Lozère) – Rignac (Aveyron)

Dimanche 5 Août, Km 340 : J'ai guerre eu le temps de « lézarder » hier soir, surtout que nous avons eu droite au traditionnel  orage de l’Aubrac une bonne partie de la nuit. Cette dernière a été très agitée, réveil fréquents sous les coups de tonnerres et le bruit de la pluie sur le toit du Kangoo. Les conséquences, une récup’ en dents de scies et surtout un tournez manège du logiciel ! Que faire si les conditions restent les mêmes à 4 hrs ?  Pour être habitué aux orages de  montagnes, je connais les risques… est-ce que cela en vaut la peine ? Une fois de plus affolement dans la maison ‘Claude’ pour rien, 3hrs du mat’…le clame revient à bord, l’orage et sa foudre s’éloigne…  laissant place à une pluie diluvienne. Soulagement plus la peine de se poser la question : partira, partira pas ! 

Km 341 : Nasbinals, à 4 h 45, j’vous rassure… même pas un chat dehors, juste un épouvantail  à moineaux. J’ai revêtu un coupe vent imperméable 3 gouttes et  dessus un poncho 100 % fiable. Un bob en skaï noir, acheté à Noël à Montmartre, efficace lorsque l’on porte des verres correcteurs. Dès la sortie du bourg… c’est le noir complet, l’eau ruisselle sur les bords, je suis obliger de courir au centre de la chaussée et avec mon poncho ce n’est pas le top !

Km 344 : 1230 m, la station de ski alpins et nordiques du Fer à Cheval… mais à la lumière de ma lampe, je remarque surtout l’arrêt de bus… la pluie continuant de tombée. 

Km 348 : 1340 m, col de Bonnecombe, où  « col de Nasbinals » en basculant, je quitte la Lozère pour rentrer dans l’Aveyron.

Km 355 : St-Chély-d’Aubrac, malgré les conditions climatiques, je reste émerveillé devant la beauté du lieux. Petit inventaire : Eglise Romane, Croix en fer forgé du XVIIe siècle, ponts des pèlerins, tour de Bonnefon et de nombreuses tables d’hôtes. En 7 kilomètres, je suis passé de 1350 m à 800 m… le point fort restera ce magnifique panorama de la vallée du Lot au loin tel une piste d’atterrissage.

Km 370 : Saint-Côme-d’Olt, Se ne sont plus les pieds qui ont le feu… mais les cuisses ! En 15 kilomètres c’est presque 1000 m D- de perdu ! L’accueil est grandissime: d’abord l’Abbaye Notre-Dame de Bonneval… et au détour d’un virage, un village médiéval  quasi circulaire, étape traditionnelle du chemin de Compostelle. En ce Dimanche matin, c’est jour de marché et de brocante, cela tombe bien… mon ravitaillement  étant prévu ici.

Km 375 : Espalion, dans la vallée du lot. Cela faisait « une paye » que je n’avais pas recourue une si longue séquence  entre St Côme et Espalion… ça remonte le moral ! Et du coup je  me  vois à Rodez de bonne heure.

Km 377 : Sortie d’Espalion …. Surprise , une rampe à 8%, autant dire que le p’tit plateau est enclenché… je réalise en observant ma carte que je sors de la vallée du Lot, alors une chose à faire… faire le dos rond, et attendre que ça passe ! Pour cela je serai aidé par un premier texto du Furet, qu’il m’annonce qu’il sera impossible de nous voir et un deuxième de JP, là je décroche … et l’appel durera tout le temps de la montée.

Km 382 : Les 4 Routes, fin de la montée d’Espalion … mon dieux mon forfait !  je retrouve mon épouse pour un arrêt éclair. De suite je relance, aujourd’hui je redeviens coureur !

Km 384 : La Rotonde, le ciel gris à fait place à un ciel bleu azur…. avec une température qui monte.  Je prends la décision de faire un ravitaillement éclair et réaliser une étape non-stop. Au menu du jour : 90 km, donc  50 sur route nationale pas le choix.

Km 397 : Lioujas : Ces 13 kilomètres, furent rendu difficile par la chaleur, le long de cette national pas d’ombre, une succession de montées à trois voies et de lignes droites. Heureusement le dégagement entre la chaussée et l’accotement est d'au moins de 3 m, ce qui me permet de courir  en toute sécurité. A mon arrivée à Lioujas, mon épouse me dit « Déjà » c’est le genre de mots qui remonte le moral ! Super « ton p’tit coin chéri » à l’ombre d’un parc … être « suiviste » c’est être au p’tit soin de son coureur. (Un jour, j’aimerai bien rendre la pareille)

Km 402 : Entrée de Rodez, deuxième grande agglo que je traverse après St Etienne. Cette fois, pas question de perdre du temps, Joëlle partit en éclaireur  me fait un radio guidage jusqu'à Onet-le-Château, banlieue de Rodez. jusqu’à là, j’ai suivi     scrupuleusement mon tracé, j’ai prévu de traverser Rodez par le centre ville, mais à ma grande surprise la rocade n’est pas interdite aux piétons, du moins pas d’indication d’interdiction et très peu de circulation !Je partirai en éclaireur... au cas où !

Km 407 : Sortie de Rodez, combien ai-je gagner … où plutôt combien de gouttes de pluie aurai-je évité ? Il reste un semi à courir, il est 15 heures ma moyenne avec les arrêts et de 6,7 km/h , alors je libère  mon épouse, d’autant que ce soir nous campons dans le parc de la Peyrade  … camping  avec un espace aquatique,solarium, etc…

Km 410 : La Bastides, Tout est bon à prendre… il faut bien ‘tuer’ le temps ! Alors je m’amuse à lire les nombreuses affiches annonçant les fêtes locales… hors celle-ci me n’est pas indifférente : championnat de France du jeu quilles à Rodez les 4 & 5 Août, ma pensée va tout naturellement à Rodolphe et à son épouse (Le Furet & La Furette) bénévoles à cette manifestation.

Km 413 : La Croix du Sauvage, la chaleur, les km et l’horloge  commence à faire leur travail de « sape ».

Km 414 : À la sortie du bourg…..j’ai droit à ce que je redoute le plus, montagnes russes,  lignes droites  interminables donc l’une me coûtera  45 minutes. A ce petit jeu… il y a de quoi ‘disjoncter’, je dois aller puiser au plus profond de moi-même. Et comme toujours…. En ultra, il suffit d’un simple déclic pour réenclencher la machine !

Km 415 : La bonne nouvelle,  coup fil de Rodolphe, qui décide de partir à mes trousses sur la route de Villefranche de Rouergue. Si bien lorsque mes Rhodésiens me rattrape, c’est un gars fringuant … mais d’apparence uniquement !  Pas facile d’organiser un rendez-vous sur cette national muni de terre plein central à cet endroit, mais déjà mon attention est portée sur ce ciel qui se charge de plus en plus. Je n’ai pas le choix que d’écourter cette rencontre, mille fois hélas, mille fois merci pour cette rencontre éclair, croyez moi cela m’a fait énormément du bien au moral. Il aurait été dommage de   traverser ‘la mère patrie’ sans voir « un Famillau » cela aurait  fait désordre ! Dommage je n’ai pas pensé à  immortaliser cette rencontre, et n’avait pas de bière dans le coffre !  Bon Belvès 2013, le Furet.

Km 417 : Il me reste 14 kilomètres soit deux bonnes heures et ce ciel qui  s’assombrit à tel point que les   voitures circulent tous feux allumés, pas très rassurants. Dès les premières gouttes j’enfile mon coupe vent vert pomme qui me quitte jamais ! Pas le temps de réajuster mon sac à dos, que je reçois des sceaux d’eau, que dis-je une déferlante s’abat sur moi. En l’espace de quelques secondes la D 1094 se transforme  en apocalypse, les voitures sont quasiment à l’arrêt. Les chemins déversent des tonnes de boues… et je suis  là au beau milieux de se cauchemar… que faire à part continuer à avancer, heureusement la circulation à ralentit, je suis obliger de courir quasiment au milieu de la chaussée sur une partie un peu plus haut… et surtout continuer à courir, ne pas me refroidir musculairement car plus que jamais je  crains « l’effet lactique » en cas d’arrêt. L’orage redouble de puissance, je commence à me demander comment je vais me sortir de cette traquenard, pas d’abri à l’horizon. Notre mode de fonctionnement fait qu’il m’est impossible de faire revenir la voiture… le bivouac est installé et il est hors de question que je finisse autre qu’à pied. Les automobilistes me klaxonnent, je ne pense pas que se soit des encouragements mais conscient que je suis  un danger pour eux et pour moi même. Combien de temps aura durée le plus fort de cet orage 20/30 minutes … et durant cette heure combien ai-je parcouru de kilomètres ?  Le soleil fait de nouveau son apparition et en quelques minutes je suis sec … dans tout les sens du mot ! Jamais un orage m'aura mise une trouille pareille.

Km 420 : L’épisode de l’orage aurait dû  se terminer là… Dans le feu de l’action j’ai complètement « zappé » de mieux protéger mon portable, ce dernier étant dans la poche de mon   coupe vent, surprise au moment de le rallumer, j’ai des poissons rouges en fond d’écran ! Cela ne me fait pas rire, mais de suite je suis très anxieux  à l’idée que mon épouse doit essayer de me téléphoner… et sans nouvelles elle doit être très ’certainement’ inquiète… cette situation me trouble sur la finalité d’un tel défi ! Bien que je  ne sois pas un accro du portable, je suis comme beaucoup d’entre nous… il est devenu mon chien de garde !

Km 425 : Luc Bas : Comment savoir qu’il fallait quitter la national ici, aucune indication me vous l’indique ! Toujours ces nouveaux contournements qui parfois peuvent vous rallongez la sauce … Heureusement que le travail hivernale et le p’tit rappel du Furet m’a évité une nouvelle fois la correctionnelle.

Km 430 : Rignac, au panneau je pousse un soupire de soulagement, 5 bornes que j’ai quittez le contournement … je commençait à me poser des questions… d’où l'intérêt  du portable ! De nouveau le ciel c’est assombrit et de nouveau bis repetita… j’arrive sous un déluge au parc de la Peyrade… et là « pourquoi tu ne m’as pas téléphoné … j'serai venu te chercher à l’entrée du village avec un parapluie » tu plaisantes j’espère ! Ici l’orage commençais seulement… il durera toute la nuit au-delà des 4 hrs du mat’ Et que dire des manifestations prévu en soirée à Rignac… nous étions au première loge pour le feux d’artifice.

Est-ce une prédiction, en tout cas lors de ma réservation j’avais demandé à être proche des sanitaires … à prochaine fois je demanderai les parasols ! Nous savions qu’en cas de pluie, cela allait être « galère » ça aurait pu être pire… sans l’organisation de mon épouse… après ma douche elle m’envoya au fond du kangoo sous le duvet… avec soupe au lit ! Il faut dire qu’à l’arrière du Kangoo, sous l’auvent du hayon se déroulait l’opération de la dernière chance, la réanimation de mon portale… Au sèche cheveux ! Si un jour vous passez au km : 420, ayez une pensée pour mon Sagem… j’aimais ces 7mm d’épaisseur.

Chaque étape est divisible en plusieurs tronçon, du très bon, du moyennement bon où de la cata ! A ce jour celle-ci elle la plus l'ultra, elle rentre dans la  légende de mon tableau chasse !

Km: 90

Temps: 13 h 16

Moyenne: 6,800

 

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Il fallait un sacré couche ....... de motivation.

 

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Confort spartiate, de mon Ibis ...

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30 septembre 2012

Etape 6 : Senvensa (12) - St Antonin-Noble-Val (81) 47 km

Senvensa (Aveyron) - St Antonin-Noble-Val (Tarn & Garonne) 

 

Lundi 6 Août: La nuit fût « une nouvelle fois  tourner manège », cette histoire de portable HS me perturbe une bonne partie de la nuit. Une bonne partie de mon organisation repose sur ce petit objet. A l’instant où mon épouse quitte le camping je suis en mesure de lui donner avec exactitude mon point kilométrique et  notre point approximative de notre  rencontre, cela laisse ensuite une liberté à chacun de s’arrêter où s’écarter de son chemin sans « se louper » !  Plus besoin d’élaborer des plans de batailles napoléonienne … en 2012, on prend son portable et :

  • Tu es où
  • Au kilo 36
  • J’arrive dans 15 minutes

Simple comme un coup fil, il reste un objet de sécurité, incident, accident et l’actualité hélas est là pour le rappeler, une mauvaise rencontre est toujours possible… surtout lorsque vous partez de nuit et à l’aube. Les anti- portable diront « comment on faisait avant » et les pros portables me comprendront dans ma décision. Nous avons essayé d’élaborer plusieurs  plans, mais me connaissant très bien j’en connais les risques… stress = contractures musculaires où irritabilité. J’ai préféré  faire un break et repartir de bon pied. Chance où la malchance d’avoir eu Villefranche-de-Rouergue à 25 bornes … c’est la question aujourd’hui que je peux me poser !

Km 430 : Départ fictif en auto… tout est clair, car je sais que j’ai pris la bonne décision et que personne ne me viendra me la contester, tandis que l’inverse …  Notre crainte s’avère  juste, impossible de trouver la petite route du Pradelle depuis le centre du bourg, il nous faudra rejoindre le tronçon du  contournement pour enfin  la trouver ! Je l’ai encore échappé belle… du temps , c'est des hectomètres !

Ces premiers kilomètres s’annonçaient compliquer vu d’une carte, de nombreux changement de directions. La réalité est toute autre… Villefranche de Rouergue étant indiqué à chaque carrefour. Petite route, difficile de se croiser ! Au volant du kangoo j’ai un peu les boules, portion accidentée, montées et descentes courtes, ligne droite inexistante … relief et profil comme j’aime.

Le Gps nous conduit à nos opérateurs téléphonies tous fermés ce Lundi  matin… Sauf EUREKA auquel je pense Leclerc ! La puce étant récupérable, il suffisait juste de le remplacer… en moins de 15 minutes chrono ! Mon regret dans cette histoire… j’avais envisager durant un laps de  temps dans acheter  un sur une farfouille.

Km 430 Départ réel de Senvensa, à 10 kilomètres de Villefranche, le temps de trouver un parking. Une petite pluie  fine, voir crachin s’abat  sur l’Aveyron… l’imper’ est de sortie.

Km 439 : La Fouillade : l’exemple  où cette petite chose est très utile, madame s’arrête à l’inter et je passe pendant ce laps’ de temps, simple comme un coup fil  … le plus souvent mon passage est visible au vu du « bordel » que je laisse sur mon passage, le véhicule étant garer au plus près de la route… chaque mètre est compté ! 

Km 442: La Croix Rouge, Ralentissement et coup de klaxonne… un signe de la main pour dire « tu peux filer »

Km 444: La Grande Croix, déjà là ! A 9/9,5 km/h … ça déménage !

Km 446 : Bienvenue au pays de Vivi, en Midi Pyrénées. Croyez-moi au vu de ce panneau, j’aurai signé des deux mains pour en arriver déjà là ! Ce n’est pas la porte d’à côté en provenance du Haut-Bugey.

Km 453: Laguépie, descente terrible sur 1000 m, pour un pique-nique sur les bords de l’Aveyron, avec  la couverture et les tondeuses à gazons.

Km 458 : Pech Mignon, Vallée de l’Aveyron… en mode Cyrano 10' course / 5' marche

Km 461 : Varen, la grosse boulette …

Km 462: La gaffe de la quinzaine ! A chaque ravitaillement c’est installé un rituel, soit c’est déjà fait où je  déplie ma chaise de scénariste, récupére mes bouteilles et j’ouvre le capot, traduit je met mes pieds à l’air… et je repars  en laissant le chantier à Joëlle … sauf que cette fois là, elle repartit au volant régler son Gps… tourna la clef… enclencha la premier… et 1000 mètres plus loin, que j’vois ! le hayon pointé vers le ciel … pire la chaise et les bouteilles sont restés en plan sur le macadam du parking. Demi tour… j’vous laisse imaginer le tableau ! Il était temps d’accorder  une journée de repos « à ma suiviste ».  

Km 464: Lexos, La traversée de ce bourg  me fait penser à la dernière scène  du film de Sergio Léone, « il était une fois dans l’ouest ». Tous les volets sont clos… il ne manque que l’homme à l’harmonica.  

Km 470: Feneyrols, Traversée de l’Aveyron… et début de la voie verte, sauf que je resterai sur mon bitume… avant de l’emprunter à 2 kilomètres de St Antonin pas très explicite… messieurs du conseil générale de Haute Garonne !  

Km  475 St Antonin, camping des Gorges de l’Aveyron. Etape courte où la course à repris le dessus… sauf comme d’hab’ dès que ça sent l’écurie les derniers kilomètres sont …. Très long ! Petit amertume toutefois les 500 kilomètres ne seront pas franchis sur cette journée. Soirée détente, théâtre en plein air pour Joëlle, quand à moi je déambule sur le net et j’me fait « enguirlandé » par Viviane « il faut de coucher Claude » Oui « grande sœur ». 

Km : 48 

Temps : 6 h 39 

Moyenne : 7,100 km/h.

 

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Musée du jardinage: A Pech Mignon

 

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30 septembre 2012

Etape 7 : St Antonin-Noble-Val (12) - Lévignac S/Save (31) 94 km

St Antonin-Noble-Val (Tarn & Garonne) - Lévignac S/Save (Haute Garonne) 

 

 Mardi 7 Août: Cette étape reflète une saveur particulière, nous sommes les convives de Viviane et Jean Marc à Lévignac ce soir. En  fin d’étape, Vivi m’accompagnera en vélo sur le dernier semi marathon  et  Joëlle  profitera d’une soirée de repos bien mérité.

Km 476 : Camping des Gorges, départ très matinal à 4h30, horaire rendu nécessaire par la longueur de cette étape de 90 km. Je retrouve ma voie verte, avant le passage d’un tunnel éclairé et la traversée de l’Aveyron.

Km 478 : St Antonin Noble Val, Est un bourg médiéval, mais pour une fois mon attention se porte plus à trouver la « bonne sortie » Sortie des gorges par une montée de 5 kilomètres, une côtes comme je les adore, la route est bordé d’un  parapet en pierre, hélas il fait nuit ! Les quelques véhicules que je croise, sont étonnés de ma présence,  un jeune s’arrêtera à ma hauteur pour me demander si tout va bien ! Quoi lui répondre… à part que j’suis un peu  fêlé ! Au fil de la montée, le jour se lève laissant apparaître un décor sublime … la vallée est recouvert d’une petite brume et je surf au dessus. Le ciel bleu azur, laisse transpercer une journée inoubliable !

Km 484 Forêt du domaine de la Garrigue, Je me trouve sur un terrain propice à la course à pied, vallonné, mais rien à voir  avec les étapes précédentes… je me trouve durant 3 jours sur des étapes de transitions. C’est indiscutable mon pic de forme est là ! Je me force à marcher… ralentir sur ce début d’étape, aujourd’hui pas question de finir à la ramasse… je me dois t’assurer. En consultant ma carte, je remarque que je dois de nouveau traverser l’Aveyron… alors je crains une descente rapide et bref… Bingo !

Km 495 Montricoux, 7ièmes étapes et seulement 2ièmes arrêtsdans une boulangerie ... et à chaque fois j’ai l’impression d’être pris pour un martien !

Km 511 Monclar de Quercy, Je n’attache aucune importance aux passages de ces 500 d’ailleurs, comme les autres centaine de km. Je me souviens d’avoir ce jour là  une moyenne « suicidaire » d’ailleurs le p’tit » coup  de mou dans la traversée de Monclar  est là en avertissement. Chaque traversée de pays est une fin en soi… je l’attends comme le messie et quand cela arrive il y a un relâchement, une déconcentration… certaines sont courtes, d’autres plus longues pas facile de ré appuyer sur ON.

Km 516 : La Salvetat Belmontet,  Le secteur du ravitaillement est toujours un moment crispant, il devient de plus en plus difficile de trouver des zones de stationnement le long de nos routes. Beaucoup de ces dernières ont été supprimées, afin ne pas avoir à les entretenir. Si bien lorsque je passe devant l’une d’elle je passe un coup file ! Sauf que pour la première fois… pas de réseau, alors la mort dans l’âme il faut « scorer » avancer, avancer, ne pas attendre l’arrivée de la voiture.

A la sortie du Bourg, prendre à gauche St Caprais …sauf que le panneau est caché par les branches d’un arbre et je suis persuadé qu’il va nous jouer un sale tour !  Et ce  portable, qui ne répond pas et que dire de mon organisme réglé comme du papier à musique, qui cri famine. Le prochain bourg est à 20 minutes, alors que je m’apprête à poursuivre mon chemin, je passe devant une annexe de la mairie, je demande si il est possible de téléphoner, je n’ai pas fini de composer le n°… que je vois passer « comme un fleur » ma « petite bouille ronde » faire un tout droit !

Km 519 : St Caprais, Une fois de plus j’ai droit à un concert de « nos ami(es) à quatre pattes »

Km 525 : Villebrumier, De ce passage je garerai ce sous bois bien au frais ! Et des kilomètres qui font du sur-place … des panneaux qui indiquent toujours le même kilométrage … rien de tel pour vous mettre les nerfs en pelote ! Et une arrivée en descente un de plus avant la pause… pas le top ! Texto, à Viviane … commence à gonfler les pneus !

Km 526 : Traversée du Tarn, photos oblige

Km 537 : Fronton,  J’ai un seul souvenir… un banc et un Powerade bleu ! Un mot sur le contenu de mes ravitaillements. Comme boisson, eau, eau gazeux, coca et thé… et une où deux fantaisies comme ce Powerade ! En solide, chips, gâteau de riz où semoule, fromage blanc, fromage avec céréale où fruit rouges, biscuit genre madeleine, compote en gourde, hachiparmentier, Bolino, tomates, melon, pastèque, etc…

Km 537 / 547 : Passage de A62, traversée de la N20… et du canal du midi. Comme convenu, coup fil… du top départ pour Viviane… Si nos calculs sont exacts nous devrions arrivés en même temps à Grenade !

Km 547 : Ondes, Soulagement ! 3 kilomètres d’une portion rendu très délicate, par la circulation de camions, de platanes et pour couronner le tout : une glissière… peu de place, heureusement que celle-ci était entrecoupée, il fallait bien calculer son coup !

Km 559 : Grenade, C’est à 300 m d’Inter Marché que nos retrouvailles auront finalement lieux… il faut dire que je ne passe pas inaperçu… ainsi que Vivi dans son maillot de la Famillau, même à l’intérieur d’une auto ! Qui a vu l’autre le premier !

Je ne déroge pas à ma règle, j’en profite pour faire le plein… sauf que je reste debout ! La discussion commence tout azimut, quand Joëlle me rappel que la journée n’est pas fini et  qu’il me reste encore 21 km… et moi qui pensais à une quinzaine de km ! A ce moment je ne réalise pas que je suis reparti pour pratiquement 2 h 30, si bien que je repars avec un réservoir à demi plein…

Ce premier kilomètre est consacré à immortaliser se pur instant de bonheur. Vivi,  tu te souviens de notre première rencontre ?  Hôtel des Voyageurs à Millau  en 2008 … au p’tit déj’… en compagnie de Jean Marc ! Bien sûr avant … il y avait eu le « virtuel » par le biais du forum et cette ingénieuse idée de Domnac de créer  se groupe de la Famille de Millau (Famillau). Dès les premiers kilomètres,  Vivi est surpris de mon allure 9,5/10 et ne regrette pas d’avoir enfourché son vélo !  Je suis légèrement perturbé du faite que je coure à droite de la chaussée… et que les véhicules arrivent dans notre dos, d’autant que nous bravadons côte à côte.

Vivi, et heureuse de me faire découvrir ses terrains d’entraînements et notamment sa forêt de Bouconne … que nous apercevons au loin. Quelques fois j’éprouve le besoin de récupérer pas question de s’enflammer par l’euphorie, alors s’installe un long silence volontaire.

Km 565 : St Paul-s-Save, La belle allure du départ à bien baissée... par obligation, la jauge de  chauffe s’affole ! Les bidons son vides… et Vivi tourne au sirop de menthe ! Pas terrible pour s’asperger. Mon sursis je le dois à deux « gosses » jouant au ballon, ils auront la gentillesse de remplir mes bouteilles. Il reste 5 km… j’alternerai course/marche… une façon de finir propre et commencer à préparer l’étape du lendemain par une récupération en douceur.

Km 570 : Lévignac s/Save, Cette 7ième étape sera la plus longue de ce périple. A l’entrée de Lévignac, nous posons pour la photo traditionnelle … en pensant en avoir terminé ! Vivi m’annonce qu’il reste 1500 m… du genre montée infernale, jean Marc me propose de monter en voiture… mais je mettrai un point d’honneur à finir à pied. Au sommet je remettrai en guise de remerciement, mon bandeau signalétique jaune fluo que je porte à mon poignet à Vivi… récupéré à la « Maxi Race d’Annecy ».

Vous avez tous entendu parler de Lévignac… car il est l’un des villages traversées par le convoi des modules de l’Aibus A380… A certain endroit du village ces derniers frôles les habitations… UN VRAI SPECTACLE *  Cela peut paraître paradoxale, mais ces transferts de modules… font  le bonheur de Vivi … et me coûtera quelques heures sup’ demain !

*= UN VRAI SPECTACLE  (Cliquez... des photos EXTRAORDINAIRES)

Km : 94 

Temps : 14 h 35 

Moyenne : 6,400 

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Journée...décontraction 

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Sur la route de Lévignac

 

 

 

 

 

 

30 septembre 2012

Etape 8: Lévignac sur Save (31) – Mirande (32): 73 km

Lévignac sur Save (Haut  Garonne) – Mirande ( Gers) 

Mercredi 8 Août: Si vous passez par Lévignac, ne descendez pas à  l’hôtel de la poste où du commerce ! Monter… chez Vivi et Jean Marc, l’accueil vous sera convivial, chaleureux et on il mange bien. Il faudra juste demander à Jean Marc la bière… qu’il vous a promis ! Je suis heureux d’offrir cette soirée à Joëlle, qui depuis 8 jours ne ménage pas sa peine.

Et puis il y a ce petit grain de sable qui vient enrayer l’ambiance de la soirée… je ressens depuis que j’ai pris ma douche une douleur au niveau du tibia. Aussitôt, mon infirmière m’applique du Voltarène et une pochette de glace. J’essaye de cacher ma crainte, car pas de doute, je vais certainement faire connaissance avec des ennuis  du releveur où une périostite ! Le fait d’être entouré ce soir, fait que je n’ai pas le temps de gamberger… avant de regagner un vrai lit !

Km : 570 : Lévignac s/Save, Par où redescendre ? Cela anima une partie de l’apéro d’hier ! Une descente que je juge meurtrière, si je devais ‘m’abader ‘ dans ces forts pourcentages. Au réveil la douleur est toujours présente, mais  j’arrive à poser le pied au sol et cela suffit à me rassurer… car j’ai en mémoire la dernière étape de Bourg/Paris où j’étais parti dans les mêmes conditions et cela ne m’avait pas empêché de finir sur le parvis de Montmartre, sauf que là c’était la der’. L’étape étant plus courte, je décale d’une heure mon départ, Viviane me fait  la surprise de m’accompagner sur les premiers kilomètres de  d’étape, une façon de prolonger cette tranche de vie.

Km : 572 : Retour sur le plancher des vaches sur la N 224, ici début une voie verte…au caractéristique bien spéciale. Celle-ci découle du choix d’Airbus d’installer ses chaînes d’assemblage de l’A380 à Toulouse Blagnac. Pour faire passer des convois hauts comme un immeuble de 4 étages, longs comme trois semi-remorques et lourds de 250 tonnes, il a fallu aménager les routes, en créer de nouvelles ouvertes au public (mais fermées la nuit quand passeront les convois), mais autorisées aux piétons et aux cyclistes… pour le plus grand plaisir de Vivi, qui peut courir où faire du vélo en toute sécurité. Ces tronçons d’itinéraires sont de vraies Voies Vertes. Sauf que mon tracé ne suit pas cette voie,  je suis vite prévenu que je vais  vivre sur ces 10 bornes un enfer, du faite que la route est bordée d’arbre et d’une glissière de sécurité… alors comme j’ai déjà donné hier… je m’en remets aux mains de Vivi… en route pour la voie verte de l’Airbus !

Km : 573 : J’essaye à chaque foulée de limiter mon impact, du coup je fini par l’oublier… à moins qu’elle soit anesthésié par Vivi … car  si j’suis un grand bavard, ce jour là j’ai trouvé mon maître !

Km : 585, L’Isle-Jourdain… par la voie des écoliers. 5 kilomètres de plus certes, mais plus agréable pour « rouler » en binôme ». Allure très soutenue… qui épate ma suiveuse. A la sortie de l’Isle, mon tracé initiale, passe par Clermont s/Save avant de rejoindre Gimont, demandant ma route à un cycliste, ce dernier annonce une route « cassante », alors je décide de prendre la nationale afin d’économiser «  les chocs »  et propose à Vivi, comme je sens quelle ne veux pas m’abandonner si tôt, d’un regard nous continuons  jusqu'à Gimont.

Km : 588, Nous quittons la petit rocade de Gimont pour nous retrouver sur la N 124. Si je devais pousser un seul et unique coup de gueule, ça serait bien celui-là ! Qu’est-ce que cela coûterai de faire une vrai bande stabilisée le long de ces routes à fortes circulation. Parfois, je traverse la chaussée la largeur étant plus sécurisante, certains automobilistes se sont « accaparés » la route, elles leur appartientent… au point de nous klaxonner « méchamment et égoïstement » Heureusement… il y avait des mûrs pour agrémenter ce passage !

Km : 595, Je décide de bifurquer  et de me rallonger de 2,5 km afin de retrouver ma route initialement prévu à Garbic, soit 8 km avant Gimont où est sonner le rassemblement des troupes.

Km : 603, Coordination parfaite, nous arrivons tous ensemble à Gimont au Km 33 à 9 km/h de moyenne.

A Gimont, j’applique immédiatement  de nouveau de la glace le temps de l’arrêt, cette petite route à réveillée ma douleur. Je sens bien que Vivi en à gros sur le cœur de me laisser partir seul… je lui rappel que nous avons fait ensemble un cumule de  50 kilomètres. Viviane, Jean Marc milles fois merci de votre accueil… si je dois revenir, je reviendrai en hivers… lorsque le télésiège  fonctionne ! 

Km : 604, Sortie de Gimont, Bourg très animé et embouteiller… voilà ce qui arrive quand on n’a pas « son contournement! » Passage de la Gimonde, et retour sur la N 124 que je ne boude pas… la régularité et le confort  du bitume étant un allier de taille. J’affectionne courir sur ces routes, c’est roulant et cette sensation de vitesse… les kilomètres défilant à vitesse grand V ! Seul bémol le bruit incessant de la circulation et des lignes droites… à regarder vos pieds !

Km 608, Halte là ! Que faire lorsque vous vous trouvez à la sortie d’un rond point face à un « interdit aux piétons et à deux gendarmes » Le hasard, veux que l’un d’entre eux soit marathonien il m’indique  mon chemin de substitution… la poise veux aussi, que ce dernier soit en travaux…et interdit à toute circulation ! Nous rejoindront Aubiert… chacun de son côté. 

Km : 612 Aubiet, Le clash…

 « Tu es où »

« Sous l’église»

« J’te vois pas »

 « Impossible »

« Mais tu es sûr d’être à Aubiet »

« J’te dis que je suis sous l’église »

« Bouge pas… j’arrive : eh oui, une colline à 2 versants ! Mais malgré l’énervement… Je n’oublie pas l’anniversaire du du p’tit ! Retour 2 ans en arrière… sur la route de Montmartre :  Km 321 (Cliquez) Je suis impressionné par ces étendues de champs, ce tracteur au loin n’est qu’un petit  point noir. Alors je suis en admiration devant ce dur métier qu’est l’agriculture et le peu de reconnaissance qu’on leur accorde… ça c’est mon côté militant ! Quand soudain, je réalise que nous sommes le 8 Août, et c’est l’anniv’ de mon grand, non de mon petit, car le grand lui m’attend à Montmartre ! 25 ans déjà.

Nous profitons également de cet arrêt pour revoir notre itinéraire, car il semblerai qu’à l’entrée de Auch, je me retrouve en présence d’une 2 voies.

Km : 612 à 625 : Nous opterons pour le contournement de Auch par les petite routes du Gers et à chaque carrefour j’ai droit à mon signaleur. Les conséquences de ce changement sont immédiates,  le revêtement rugueux accentue  les vibrations dans mon mollet et chaque foulée ne fait grimacer… le calme revient uniquement  lorsque la route est plane.

Km 625 : Au Parvie, Joëlle réalise  l’une des plus belles photos, la traversée du  Gers,

Km : 643 Mirande,  Une étape commencé dans la convivialité et fini dans le doute du lendemain… Au terme de cette journée l’inquiétude est grandissante, car je sens bien que je me dirige vers des jours difficiles. Un rapide tour de la question me fait prendre une décision que je ne regrette pas aujourd’hui, improviser une journée de repos à l’issue de l’étape de demain… seul interrogation que je ne pose aujourd’hui « et si cela n’avait pas été Lourdes ? ». J’espère beaucoup de cette décision, dédramatiser l’enjeu… et se refaire une santé  avant d’attaquer la dernière ligne droite… et quelle ligne droite : Les Pyrénées. 

Km : 73 

Temps : 11 h 23 

Moyenne : 6,400 

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Km 625: Le Parvie, un coureur blessé dans sa chair...

n 8

30 septembre 2012

Etape 9 : Mirande (Gers) - Lourdes (65): 70 km

Mirande (Gers) - Lourdes ( Pyrénées Altantiques)

  

Jeudi 9 Août : Km 643, Mirande : 5 h 30, en sortant du camping, je suis assez anxieux à l’idée d’appuyer sur le bouton « ON ». Les premiers 500 m sont consacrés au laçage  trop, pas assez… pour finalement supprimer les deux derniers passages du lacet dans les œillets.

Km 644 : « ON »  D’entrée la foulée est celle d’un « écopé », je crois bien que si ce départ avait été de jour j’aurai fait ½ tour, mais là dans la nuit personne ne me  voit… nous les incompris ! Je coure dans le noir car ma lampe dynamo, cadeau des 24 de Roche  se bloque. La frontale étant inutile, pour à peine une grosse heure et petit avantage se glisse impeccablement dans l’une de mes poches du sac à dos.

Km 646 : Les 30 premiers  kilomètres sont effectués sur la Nationale 21, le revêtement de bonne qualité me permet d’avoir une foulée rasante ce qui limite l’impact au sol…. C’est toujours cela de gagner ! Et du coup, plaisir et sensation reviennent pour mon plus grand bonheur.

Km 654 : St Maur, 8 km dans la première heure en alternant course/marche notamment dans la bosse qui me mène au bourg … pas mal pour un « écopé ! Par contre la descente ne sera pas une partie de sinécure, les chocs réveilleront partiellement le mal… il y a du sursis dans l’air !  

Km 657 : Mièlan, Et comment je n’en souviens ! Déjà il a fallu se remettre en marche après cette descente et ensuite gérer ce long faux plat montant de 4 km… Si Viviane et Jean Marc, ne nous avait pas accueilli, c’est ici que nous aurions fait étape hier.

Km 659 : Nouvelle descente, cette fois pas question de débarouler à tombeau ouvert ! Objectif du jour, est de rallier Lourdes et si possible sur 2 jambes... Je compte beaucoup sur la journée de demain pour me retaper, aussi faut-il encore arriver « réparable » !  

Km 660 : J’me souviens, une courbe à gauche, une bâtisse d’un ancien garage à vendre et devant moi, une cascade ... une ligne droite en  quatre paliers… le premier et passé en 5ième, le seconde en 4ième, le troisième en 3ième et le dernier à l’énergie ! Même « ma p’tit bouille ronde «  le passera en 3ième !  

Km 668 : Villecomtal sur Ardos, L’avantage de la course à pied où de la marche, est que l’on peut laisser son esprit divaguer sans risque… quoique ! Alors lorsque j’assiste à cette scène … je me peux m’empêcher de revoir dans mon imaginaire ce film de Steven Spielberg, l’histoire d’une course-poursuite effrénée entre un  automobiliste et un camion sur une route Californienne, sauf que «  Duel » ce  film de 1971 à suspens  se passe sous mes yeux ! 

Le Puntous  de Laguian, aux lieux de randonnées… derniers baroufle d’honneur du Gers, avant de pénétrer par une descente à 8%  dans les hautes Pyrénées.

Km 672 : Rabastens-de-Bigorre, M’aillez pas peur madame ! Combien de fois ai-je fais sursauter des piétons sur un trottoir … surtout lorsque j’arrive avec mon « p’tit 7 km/h » marche… sans bruit !

Km 674 : Sarriac de Bigorre au Km 684 Aurensan : quelle contraste, sur cette petite route pas une voiture et pour la première fois… depuis mon départ enfin des cyclistes. Je m’amuse à décortiquer leur « coup de pédales » et j’me dis… c’est pas lui… il pédale en facteur !

En toile de fond, ces Pyrénées que je découvre pour la première fois et je mesure déjà tout ce  chemin parcouru. C'est une cascade de villages tous rapprochés, cela permet des points relais très court, bon pour le moral, Je commence à marcher, plus que je coure… les kilomètres m’avancent pas vite… je commence à avoir la mine des mauvais jours. Mais je retrouve vite mon humour dès que l’occas’ se présente… car je sais que cela n’est qu’un jeu et qu’à tout moment j’peux dire « stop ». Lorsque j’arrive au pays d’Aurensan et que je vois tous ces gendarmes terminant un contrôle routier, j’peux m’empêcher de lâcher « depuis le temps que marche, si vous pouviez m’arrêter ! »  Eh ben, ça la pas fait rire… Monsieur l’adjudant !

Km 675 : Bours, Un banc, deux platanes… mi-temps ! Menu en général : Melon, salade composé où viande froide, fromage, désert et café. Ce jour là « je me taperai une sieste d’une heure » Pendant que madame manigancera à l’insu de mon plein gré… un drôle de complot !

Il reste 38 km environ, je décide de les réaliser en marche afin de m’accorder du répit, gagner une ½ journée de plus. Je ne suis pas dans la logique d’une course, ici j’ai pas de barrière horaire à respecter… si comme le je dis en boutade « arriver avant que le gardien du camping me ferme le portail ».

Km 698 Ibos / Tarbes : Je sens bien que je peux  recourir… mais une voix me dit « c’est  pas sérieux, tu risques de compromettre la suite » Alors m’écoutant que cette voix, je marche et éprouve un  réel plaisir… tant que le compteur tourne n’est-ce pas là l’essentiel… et chaque pas me rapproche de mon Graal !

Km 700 Azepeix : Par cette forte chaleur pas âmes qui vive dans la traversée des villages, les volets sont clos… Sauf ici où s’installe la fête foraine  et une nouvelle fois… des souvenirs de gosses resurgissent, cela me rapel que nous aidions les forains à monter leur stand contre quelques tickets.

Km : 703 Ossun, 9 jours que j’ai pris mon envol … et dire que j’aurai pu  atterri ici sur l’aéroport d’Ossun / Tarbes ! Ossun, vous accueille par une odeur nauséabonde provenant d’un élevage de cochons… tous sont couchés sur leur flanc, normal avec cette  chaleur de plomb… mais que viennent faire ces veaux au milieu de ces mammifères… photos insolites !

Avec tout mon barda… j’passe pas inaperçu, lorsque je demande à ce jeune cycliste « est-ce que  tout va bien » car manifestement il a un « sacré coup chaud » en St Bernard que je suis,  je reste quelques minutes en sa compagnie et me demande d’où je viens ? D’une voix triste « j’pourrai jamais faire ça » j’le rassure… avec l’âge tu « prendras du caisson » et un jour toi aussi tu te surprendras !

Ossun, c’est aussi un carrefour  foireux ! j’veux rester sur ma D93, mais eux on décider de m’envoyer directement sur la N21… alors je m’écoute que mon intuition, mais comme j’suis avare de mes pas, je demande la confirmation à ce monsieur. Il me répond par l’affirmatif et alors que je m’éloigne, il me rappelle, j’hésite à refaire ces 80 mètres… je ne les regretterai pas !  « Vous allez à Lourdes »… Comment ne pas remercier ce brave monsieur, en suivant ces explications j’ai évité la nationale au profil d’un chemin agricole … avec mûrs à volonté !

 Km : 709 Adé, Ce coup fil de Joëlle m’intrigue un peu, elle veut venir à ma rencontre, je lui dit que je vais finir par la national. Elle insiste pour que je la prévienne lorsque je sortirai d’Adé… je lui explique que comme je suis sur un chemin, je ne sais pas où j’vais exactement ressortir, en faite j’espère qu’il me conduira jusqu’à Lourdes … malheureusement cela ne sera pas le cas… pour mon plus grand des  bonheurs !

Km 710, Sortie Adé, Comme convenu, j’passe ce coup fil... très très loin d’imaginer la suite.

Km 711, J’ai choisi volontairement un camping à l’entrée de Lourdes… car  j’pensais que j’allais fait « tache » si j’devais traverser la ville à cette d’heure… dans mon idée tout devais être « sombre » ici… tu parles « bisness » comme ailleurs !

Au loin j’aperçois une silhouette, je doute que ce soit Joëlle. Elle me semble bien agité, j’ai l’impression que ces gestes me sont adressés, mais à 300/400 m cela reste flou. Chaque foulée nous rapproche, mon regard est focalisé sur ce qui tient à la main, cette fois plus de doute… cette bien le fanion de la Famillau, ce ne peut être que « mon cycliste de ce matin » mais le gabarit ne colle pas. Je m’empresse de sortir mon numérique car cette fois mon énergumène est identifié, sa chemise la trahi, il n’a pas fait les choses à moitié, il est allé jusqu'à  faire une usurpation d’identité !

Km 712, Qu’est-ce que tu fous  là ! Au lieu de savourer…j’me pose encore des questions ! Il m’invite à courir… mais peut point  la marche m’a bridé.  Mon supporter m’explique qui est en vacance à Bagnères de Bigorre et qu’il avait coché depuis bien longtemps cette étape. C’est vrai que j’avais trouvé bizarre qu’il reste silencieux à mon projet… mais il m’arrive quelques fois ne de pas  me poser de questions !

Km 713, Arrivée au Moulin du Monge… Joëlle est heureuse de son  coup ! Comment vont mes problèmes… quelles problèmes ! En position relaxe,  on refait le match en compagnie de bonnes bières... Si avec cet indice vous ne l’avez pas reconnu, allez faire un tour du côté du tour du Léman 2011 ! 

 

Km : 70

 

Temps : 12 h 56

 

Moyenne : 5,4

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Ma blague l'a fait "rire bleu"

 

n 9

 

30 septembre 2012

Lourdes: Journée de repos

Reportage, photos de joëlle

Cette journée était-elle nécessaire  difficile de le dire ? Bien sûr si cela avait été une course je serai reparti . Mais voilà, je n’étais pas dans ce contexte, un « off » n’est qu’une organisation personnelle gratuite… donc la finalité est d’atteindre  son   objectif. Donc à partir de là, je me devais de tout mettre en œuvre afin de continuer mon aventure.

La journée c’est passée … en compagnie de  mes  bloc de glace et blog ! C’est bien connu le malheur des uns fait le bonheur des autres… Joëlle aura le plaisir de visiter  Lourdes et ces sanctuaires et pour une fois les rôles seront inversés … c’est elle qui rentrera sur les rotules !

En fin d’après midi, je veux croire en de bonnes sensations et rester optimiste. Mais au fond de moi, il n’y a pas de mystère je me dirige droit vers une  « périostite tibiale » j’en ai beaucoup entendu parlé sur les forums et  j’en retiens : que c’est un tissu qui recouvre la surface de l'os, ce tissu  est riche en nerfs et vaisseaux et se confond avec les insertions des muscles sur l'os. Les fibres tendineuses fixées sur le tibia sont alors irritées et enflammées. La périostite tibiale est caractérisée par une douleur qui débute de façon insidieuse, elle augmente souvent avec l'entraînement, la compétition. Le remède repos, glace et que cette blessure peut-être très longue à guérir. 

Nous avions prévu  de nous faire un p’tit resto en soirée… mais comme les restos étaient trop loin, j’ai préféré me contenter du traiteur du camping… Sur ce coup, j’ai peut-être commis une p’tite erreur… de débutant  !

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