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Qu’est-ce qui me pousse à courir si longtemps, hormis le défi ? Et si cela tenait de mes ancêtres ? J’ai toujours été admiratif par tout ces hommes et femmes  qui un jour on été obliger de migrer où partir sur des champs de bataille bravant des conditions apocalypses. Qui n’a jamais rêvé de partir avec son baluchon … à pied, histoire de prendre le large.  

Mon champ de bataille se nome « Baulieu » du nom du stade… J’ai bien cru le rebaptiser  « Waterloo » … mais voilà un simple coup fil… et vous entrez dans le top 10. Retour sur un week-end champêtre. 

Vendredi 17 hrs : Départ pour Roche la Molière, premier couac, j’avais la possibilité de partir en début d’apr’, mais j’pouvais pas partir sans madame !  Deuxième couac, mais là c’est classique à cette heure… les bouchons, d’ailleurs en parlant de bouchons… plastiques, c’est 5000 que l’association le Clips de Roche aura récupérer lors de cette manifestation. Les bouchons + des travaux = une arrivée tardive, alors autant jouer au poker, bien que je ne suis pas adepte, sauf que là j’avais gros à gagner !

A Lyon, nous sortons de l’autoroute… pour rejoindre la départementale  D42, l’aubaine est trop belle, d’une pierre d’un coup, repérage du point de chute de ma 1^ère étape est de parcourir les 25 premiers kilomètres de ma 2^ième  étapes … avant de reprendre A47. Dommage si nous avions eu ce temps j’aurai pu repéré les 75% de cette étape. Quand penser … c’est les monts du Lyonnais, j’ne pense pas perdre pour excès de vitesse des points sur mon permis de conduire !  

Après 3 hrs de route, au lieu de 2 !!! Nous pénétrons dans l’enceinte du stade… à bras grand ouvert, c’est toute la différence avec St Laurent du Pont où mieux vaut arriver avec les déménageurs Bretons ! A Roche ils ont le sens de la convivialité et de la fête… d’ailleurs  heureusement que les barres de rugby sont là, sinon nous pourrions penser rentrer dans le camping municipal. Reste plus à choisir… la bonne place ! C’est en vélo que Daniel, nous indique une place au 500 m…… j’vous dit … c’est un  4 étoiles. Mais finalement nous nous installerons au 400 m... Erreur de ma part la  stratégie aurai été meilleur au 500 m pour l’alternance course/marche. Daniel et ton équipe ne changer rien… si juste les barbecues… pas facile de courir avec les odeurs de merguez et  côtelettes … et  sans parler tes  bouteilles sur les tables … c’est dégueulasse pariel supplice  !!! Mais sur un plan de la sécurité… Ce n’est pas le top ! La  soirée du vendredi se termine par un tour de piste = 998 m au Gps pour 1030 m annoncé. 

Que c’est agréable de se réveiller sur place … p’tite « débarbouille sur place » p’tit déj’ au soleil … les pieds dans l’herbe. Relaxation,  pendant que la majorité s’active à monter leur campement.  Heure – 15… la photo officiel des participants, les individuelles et les équipes impressionnant, qu’il sont « mignons » les Oslo !!! Heure – 5… le tour de piste 400 m…. 11 hrs c’est parti.  

Sur la ligne de départ, je salut Seb’ d’Addm,  le vainqueur de l’an dernier avec une marque à 211 km. Première surprise, j’ai de très bonne sensation… au point de ne pas penser à mon pied, qui toute la semaine et encore la vieille me posait  quelle inquiétude. Allure sur les premier 500 m  n’est pas très rapide... surprenant, normale… tout les « cadors » sont dans le paquets, même les « Vernet » resterons prudent durant des heures au point de leur prendre des tours !  La course se débridera au 500 m et pour causse, ici le parcours redevient commun entre nous et les équipes, auquel il faut rajouter les 300 m au départ.  

Au départ j’avais annoncé venir uniquement pour préparer mon 1000 km du mois d’Août, réaliser 150 km en 2 x 75 km, sur une base de 7,5 km/h. Mon allure de base à l’entraînement est de 8,3… alors pourquoi changer… il si ça voulais rire ! De la 1^er à la  6ième heures je passe sur une allure légèrement supérieure, ce qui me laisse chaque heure quelques minutes pour me poser sur ma chaise, me ravitailler  et enlever mes chaussures. Mais déjà, la chaleur, comme lors des Cdf de 2010 est étouffante et surtout c’est les premières grosses chaleur en course cette année… j’habite dans un pays de montagne !!! Le compte tour monte dans le rouge, j’ai du mal à me calmer même en marchant l’aiguille reste dans le rouge… j’commence à gamberger… je pense à mon défi, il faut que je sois capable de gérer des crises. Alors le choix est vite faite, je décide de laisser filer quelques tours et de m’allonger à mon stand, les jambes en l’air. Le rythme cardiaque  ne veut pas descendre. Alors je prendre la sage décision de passer sur mon plan « B » passer les 75 km à 21 heures au lieux des 83.

 Désolé, JP qui par tèl me demandait de continuer… mais cela aurait été un suicide, et j’aurai « foiré » ce 24 hrs. A 21 heures tapant les 75 bornes était franchi… dans la douleur ! Mi-temps de 2 hrs, avant de repartir à 23 hrs, ça c’est ce qui était prévu … car à l’instant où je m’arrête j’ai très mauvaise mine… aurai-je la force et l’envie de repartir, je suis incapable de le dire à cette instant. Alors, je me recouvre, je mange des carottes râpées et betteraves et surtout je Tél. à J-Paul, il me rebooste, m’invite à dormir comme j’ai prévu jusqu'à 23 hrs … mais rajoute la phrase qui fait « mouche » Tu repars… et tu cours ou tu marches  jusqu'à  11 hrs demain, sans de poser de question, tu de dis que ta fin d’étape se trouve à 11 heures, le kilométrage est sans importance, si tu dois marcher toute la nuit, eh bien tu marches !!! Bien chef !!! T’as vu j’ai suivi presque à la lettre des précieux conseils … mais j’ai pas pu résister à regarder les bornes et le classement que tu m’avais déconseillé.  

De 22 hrs à 2 h 30 du mat’ je recouru à 80% des tours pour atteindre les 100 bornes … une fois franchi ce cap  je décidais pour la première fois de ma vie de réaliser un 50 kilomètres marche, apprendre à gérer l’urgence et surtout engendrer de la confiance…. Et croyez-moi, aujourd’hui j’ai plus de doute ... J’suis prêt … ce qui ne veux par dire que c’est gagné.  

Parti à 23 hrs en 48^ième position…. Je finirai en 15 position après mes 50 km marche… je me  suis éclater… surpris, des tour en moins de 9’…  7,2 / 7,5 dans la ligne droite … des Hunaudières ! Nouveau booster de J-Paul… j’annonce que je veux finir dans le top 10, j’veux engendrer un maxi de confiance, il reste 2 hrs… les 165 bornes sont largement possible, L’afficheur électronique m’indique que je suis 13ième. Pour la 12^ième il me faudra « cravacher » durement avec un « Claude » en générale se sont des « compétiteurs » ; il me faudra lui reprendre dans un premier temps un  1 tour… chose que je réaliserai assez facilement, mais le plus dur sera de reprendre un ½  tour de nouveau afin de prendre une marge sur lui, car à cette instant j’pense en rester là ! Dans notre bagarre amicale… nous reprenons le 11^ième … et au premier coup de sirène je décide de continuer et de ne pas m’arrêter au rassemblement du dernier tour… quelle intuition, je dépasse 3 coureurs  à ma grande surprise le 10^ième est dans le lot. Une fois de plus les gènes du cycliste sont ressortis. Un pur bonheur se 24 hrs.  

Marque finale : 165,464 m en 22 hrs, ce qui  donne une moyenne de 7,500 km/h et j’ne compte pas les nombreux arrêts du premier quart de course au paddock. Bilan plus que satisfaisant, une prépa sobre, j’ai moins de 1500 km depuis le 1^er Janvier… j’ai toujours privilégier la fraîcheur avant les bornes… j’espère avoir fait le bon choix, reste plus à peaufiner cette prépa notamment travailler  des séance courte... en côtes et descentes... prépa les cuisses à de rudes journées !

Je pensais après ce 24 hrs, faire "pausse" pour un moment, mais avec le recul de quelques jours…  déjà Grenoble où Vierzon  ne « titille » … mais d’ici là… beaucoup d’eau auront coulée sous le pont !