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Bien dans mes pompes... le blog de Claude
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De la Bresse à Montmartre

En 2010   : j'écrivais déjà: J'ignore  ce qui me pousse à tenter ce défi, le 4 Août prochain ,  je prendrai le départ...  non pas vers Compostelle, mais en direction de Paris-Montmartre terme de mon périple, pour finir ce chemin ... la montée du parvis dernier effort avant de me faire "tirer" mon portrait par les portraitistes de la place du tertre. A lire dans "Bourg-Paris"
Déjà prémonitoire
pont du Mt BlancEn 2011, Tour du lac Léman... dans le sens d'une "rolex" Assis sur les blocs de pierres de l'embarcadère d'Yvoire pieds dans l'eau  je regarde l'accostage du Savoie, bateau à vapeur  et en même temps je ne  peux pas m'empêcher de regarder l'immensité de ce lac. A lire dans "tour du Léman"

DSC06870En 2012: Sur la route de Compostelle
En prélude de ce périple de 1000 kilomètres, j’écrivais en Novembre 2012 comment se  surprendre  au travers d’un chemin que l’on invente, comment  sortir de ces sentiers  conventionnel que l’on veux nous imposer. ‘Seuls ceux qui osent s'accordent le droit de réussir’ 
A lire dans " Mon 1000 km"  Récit entre mon Haut-Bugey et le Pays Basques périple de 12 jours.

  Enmodif 2013, "Courir à perdre la raison, Courir à n'en savoir que dire, A n'avoir que toi d'horizon, Et ne connaître de saisons.  Epreuve EXCEPTIONNELLE de 216 km sur un jour, son nom: ULTR'ARDECHE.
En ce Dimanche de Mai 2013, je suis finisher de cette course inventé, organisé de main de maître par Laurent & Isabelle, qu’ainsi tous les  bénévoles et Monsieur le Maire d’Alboussière. Merçi à tous. … il n'y aura pas d'UA3, je suis triste car c'était une vrai épreuve d'ULTRA... heureux je fais partir des 125 'ardoisiers' des 2 éditions de l'Ultr'Ardèche 









 

 

 

16 novembre 2008

L'homme qui à vu l'ours

logo_1_

http://grp.rando.free.fr/

Je n'écris plus souvent sur mon blog, (lire Léonard, alias Marcel meneur d'allure sur les 100 km de Millau 2008 qui malheureusement nous quitta au km ...voir préparation & course 100 km) de plus faire un CR d'une course qu'on n'a pas terminée est un exercice difficile, mais l'aventure peu banale que je viens de vivre sur le Grand Raid des Pyrénées (GRR) vaut bien quelques lignes. En effet, je me suis retrouvé seul, perdu en pleine nuit à 2400 mètres d'altitude, face à un ours!

Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie car je ne savais pas comment allait réagir l'animal, pas plus que je ne sais comment affronter un plantigrade. Dans ce cas, face à la situation et vu la longueur de la bête, je n'ai pas cherché à franchir l'obstacle. J'ai pris mes jambes à mon cou et j'ai dévalé la pente pour revenir à la case départ.

Pourtant, la fête s'annonçait longue et belle au départ de cette 1ère édition du GRP. Un départ à 22h, par une nuit étoilée. Le temps était avec nous en cette fin de mois d'août, les premiers kilomètres agréables, physiques certes mais il fallait s'y attendre, nous savions que sur cette épreuve nous allions trouver des difficultés. Je trouve quand même le départ rapide pour un tel monument, 9000 mètres à grimper, aussi je me laisse glisser vers l'arrière dès les premiers raidillons. Avec un centre de gravité placé haut je suis un piètre grimpeur et je ne veux pas gaspiller l'énergie dans les premières pentes. Je me sers à chaque fois des descentes, qui conviennent mieux à mes longs segments, pour gagner quelques places qui me permettront d'atténuer les efforts en montée. J'arrive au 1er CP, col de Portet (alt. 2215m) avec un groupe de « non violents » mais qui ont quand même l'air d'en avoir sous la semelle. Je choisis de rester sur ce rythme, surtout pas plus vite car la dernière bosse servie en entrée me laisse envisager le pire en plat principal. Après une sympathique descente nous rejoignons un groupe de coureurs égarés. D'autres recollent de l'arrière et nous nous retrouvons très vite à une cinquantaine de coureurs à la recherche des balises. A défaut de rubalise nous suivons le fléchage du GR, puis le torrent, espérant arriver à Hourquette Nère (alt. 2465 m ) Hélas, nous ne sommes plus sur le bon chemin. Le sommet de cette montagne, est très escarpé. Est-ce Hourquette Nère ou une autre montagne ? ...je n'en sais rien, je suis le train comme tout bon wagon, bien content d'être calé à cet endroit.

C'est alors que le groupe se scinde. Il y a les partisans du passage par le bas, au GPS, et les partisans du passage par le haut, à l'intuition, puis tous ceux qui suivent, comme moi. Mon erreur est d'être parti sans road book, je pensais qu'ils étaient distribués avec les dossards. Je serais plutôt partisan du passage par le haut car je crois à cet instant que le second pointage est situé à Hourquette Nère. En réalité, il a lieu 9 km plus loin, à Tournaboup. Hourquette Nère est un poste alerte. Je décide finalement de suivre la grande majorité du groupe, soit ceux qui descendent. Quelques minutes plus tard l'un des coureurs du groupe du haut nous interpelle. Il vient d'avoir le PC course, il faut passer par le haut. Je décide de remonter mais personne ne suit, ils ont confiance en leur guide. Quant à moi, je ne vois plus le groupe du haut, ils ont tournés pendant que je remontais. Le message ne m'ayant pas été transmis directement et le téléphone arabe fonctionnant très mal dans ces montagnes, je n'ai pas beaucoup d'informations, je sais seulement qu'il faut passer par le haut, puis prendre à gauche. Ne voyant personne, j'attaque alors l'escalade des parois rocheuses pour atteindre le sommet. Je suis sur un plat d'une quarantaine de mètres de largeur et je m'empresse d'aller voir en face. Aïe, ça tombe à pic ! Je cherche plus loin mais partout c'est la même chose, trop dangereux ! Je retrouve mon chemin d'accès, c'est pareil ! Je ne sais pas comment j'ai fait pour monter, mais vu d'ici c'est assez impressionnant. Heureusement, de nuit la vision des choses est différente, on ressens moins le vertige. Plus bas je vois des frontales, des coureurs qui contournent cette montagne par la droite alors que nous étions passés par la gauche. J'aimerais les rejoindre mais je ne peux pas. Sans issue de ce côté, je me résigne à redescendre du côté gauche. La descente est plus difficile que la montée. Je choisis une paroi avec quelques arbres, en cas de chute ça peut amortir. Je suis obligé de me laisser glisser par moments. Je suis conscient des risques, aussi je fais très attention, je prends mon temps, je réfléchis à chaque action, chaque appui de pied et de main. Heureusement, cette partie escaladée n'est pas très haute, 20 à 30m environ, et je rejoins assez vite les rochers où j'ai perdu le groupe. Maintenant que j'ai vu disparaître les différents groupes de là-haut, je sais qu'il me faut couper vers la droite en descendant les rochers. Je descends presque allègrement, tant pis pour le temps perdu, nous avons 46h devant nous et dans quelques heures il fera jour, ce sera différent. Je suis venu avant tout pour la beauté de ces paysages, pas pour le chrono. Soudainement, je prends conscience qu'il y a un moment que je ne me suis pas ravitaillé, préoccupé par ailleurs. Surtout ne pas oublier de boire, je regarde l'heure. A ce moment de la course je crois avoir perdu deux heures dans cette galère et je m'en fiche. Aujourd'hui, avec mes calculs, je pense avoir perdu seulement une heure, j'ai dû me tromper dans ma lecture. Je m'arrête donc pour boire ... et c'est alors que commence l'autre course !

J'ai devant moi deux petits rochers à sauter avant de me retrouver, deux ou trois mètres en contrebas, sur une grande plateforme rocheuse. Et sur cette plateforme je vois une ombre. Une ombre arrondie et allongée, une grosse tâche brune. Ici tous les rochers sont gris. Et puis il a une tête et des oreilles arrondies, alors tout de suite je pense à un ours. Il vaudrait peut-être mieux le laisser dormir et partir sans faire de bruit. Je fais deux pas en arrière mais je me ravise. Je reviens. J'éprouve une sorte de fascination et d'attirance, et je voudrais m'assurer qu'il s'agit bien d'un ours. Tant qu'il dort, il ne me fait pas peur. Je l'observe, je braque la frontale sur la tête en question. Et là, je vois sa lourde tête qui se soulève, c'est bel et bien un ours. Que faire ? essayer de passer, certainement pas! ...remonter ? trop dur et il m'aura en point de mire. Il n'y a qu'une issue, partir à gauche vers la ligne de départ en redescendant le torrent. En un quart de seconde, j'opte pour cette solution et je détale comme un lapin. C'est seulement deux cent mètres plus loin que la trouille me prend, une vraie trouille comme je n'ai jamais connue. Parce que c'est à partir de ce moment là que je commence à réfléchir et que je prends vraiment conscience du danger.

Avant, j'ai réagi plus par instinct mais maintenant je réalise pleinement que je ne suis rien face à cet animal. Je ne sais pas comment réagir en cas d'attaque. Je n'ai que mes bâtons de course pour me défendre. Un coup de bâton sur le museau à Baloo? ...non, il est bien trop haut. L'embrocher avec mon bâton? ...non, le cuir est trop épais, je ne vais pas déjà commencer à vendre la peau de l'ours ! Taper contre un tronc d'arbre avec mes bâtons me paraît être la seule bonne idée car je crois avoir entendu dire qu'ils sont assez craintifs. Je ne vois pas d'autre solution, faire le mort ne servirait sans doute à rien, il penserait que le repas est servi. Mais je ne sais pas si cela suffira et je prie pour qu'il ne vienne pas. Ce serait trop con de finir comme ça, bouffé par un ours. Alors je cours de plus en plus vite mais j'ai des nausées, j'ai envie de vomir. La vitesse ou la peur ? Sans doute les deux. Et puis je me casse la figure sans arrêt. Je ne trouve pas de sentier, je ne prends pas vraiment le temps de chercher non plus. Je saute entre rochers, branches, herbes folles. Par deux fois je me tords la cheville gauche. Côté droit c'est la malléole, un choc contre un rocher. Je tombe, me relève aussitôt, retombe, mes jambes saignent, mes genoux aussi. J'essaye de passer par le torrent. C'est pareil, ça glisse. Mais en même temps il me vient à l'idée que si l'animal marche au flair, en changeant de côté il pourrait perdre ma trace, donc je traverse et retraverse plusieurs fois le cours d'eau. Je ne sais plus où je suis mais l'essentiel est de continuer à descendre vers la vallée. En même temps, je me dis que le temps qui passe joue en ma faveur, mes chances de survie augmentent. J'écoute depuis là-haut, je n'entends pas de grognements. S'il était mécontent, il se serait déjà manifesté. Je recommence à y croire. Il n'a pas dû se lever ce gros fainéant. Il s'était peut-être déjà régalé de deux ou trois agneaux. Et puis s'il vient je lui dirai que j'ai aperçu de beaux veaux sous la mère en montant, c'est bien meilleur que la vieille carne qui me sert d'enveloppe.

A cet instant je sens une douce caresse contre mes mollets, comme une fourrure. ...Une fourrure!!!!! Là ce sont tous mes poils qui se hérissent. Je retiens un cri et j'incline la tête et la frontale sur le mollet délicatement caressé : ce sont des plantes, je suis sur un passage où poussent des plantes que je ne connais pas, aux feuilles très douces et soyeuses. Ouf ! C'est bon, il faut que j'arrête de délirer, il ne viendra pas ce soir, je n'ai plus qu'à rentrer tranquillement à Vieille Aure. La peur est retombée.


Malgré tout j'attends d'être plus près de la vallée pour appeler le PC course. Je ne sais plus où je suis, il est 5 heures et rien ne s'éveille autour de moi, il y a déjà une heure que j'ai vu l'ours, je suis perdu, les pieds dans l'eau glacée du torrent, un tronc d'arbre me barre la route. Je tente de passer par la droite, impossible! A gauche c'est pareil, les mêmes pierres et les mêmes plantes grasses que là-haut, chez le bouffeur de miel, je n'ai pas envie de remonter. Le PC essaye de me localiser :
« PC : -vous voyez l'étoile polaire ?
Moi : - non, je ne vois pas grand-chose à cause des sapins. Je vais essayer de me déplacer...
PC : - et la Grande Ourse, vous la voyez ?
Moi : -.... »
Par la suite je demanderai à l'organisateur si c'était de l'humour. Il me confirme que non et se montre désolé. Je lui dis qu'il n'a pas à être désolé car il m'aura fait bien rire et j'en avais besoin à ce moment là.

L'organisation me conseille d'attendre le lever du soleil mais au bout de 10 minutes je repars car j'ai froid, j'ai les pieds trempés, gelés, je sens qu'il faut marcher. Donc, je remonte les « pierres à ours » car il n'y a pas d'autre choix. Puis je redescends et je finis par trouver une rubalise. Je suis rassuré. Pourtant j'apprendrai le lendemain que j'étais à cet instant précis dans le garde-manger de l'ours. Jusque là je disais « un ours » mais dans le village on m'a dit non, c'est « l'ours », celui qui a été localisé là-haut. Il vit dans cette montagne. Il y a quelques jours, le berger est descendu dans le village, affolé, son bétail paniquait et il a entendu les grognements. Mais j'ai eu de la chance, parait-il, car il s'agit d'un mâle. Les femelles sont plus agressives. Tiens, c'est comme chez nous les humains! ;-)

Guidé par le PC course, je finis par trouver des bouses de vaches, puis les auteurs de ces bouses. J'aime les vaches cette nuit, elles me paraissent plus douces que jamais. Ainsi j'arrive enfin à rejoindre le col de Portet mais je descends du mauvais côté et quand je rejoins le bitume il me reste 22km à parcourir. Mais quelle joie de retrouver le bitume, je ne veux plus le quitter. Quelle joie de se sentir entier malgré quelques lambeaux de chair aux genoux, quel bonheur de vivre, tout simplement. L'organisation me propose de rentrer en stop mais il n'en est pas question, j'ai le temps et je ne suis pas fatigué, j'étais venu pour faire davantage de km, je rentrerai donc à pied par la route à Vieille Aure en savourant cet instant.

J'arrive à Saint Lary Soulan, il reste 2 km pour atteindre Vieille Aure. Tiens, la maison de l'ours ! ...Grrrrr !!!!!!

Récit de Marcel M

   http://www.grandraidpyrenees.com/

Image

Dernière mise à jour : ( 04-11-2008 )

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15 novembre 2008

Le guide & Millau 2008

 images_5_C’est mon adjudant chef, en 1976 qui nous "en bassine" le premier… Quant à moi, j'attendrai 32 ans pour déguster ce copieux repas !  Si vous êtes un fin gastronome je suis désolé… le titre est trompeur….mais le jeu de mot était tellement tentant !

Le menu du jour que je vous propose, est inchangé depuis 1972… et il est prudent de réserver, car ce dernier est servi une fois l’an… Le dernier Samedi du mois de Septembre.

Il ne m’a pas été simple de prendre ce rendez-vous ! On ne rentre pas comme ça chez madame la doyenne, sans un minimum de savoir faire… Une question vous hante des jours et des nuits… Serrais-je à la hauteur ? Une fois la décision prise: un grand soulagement s’empare de vous. Et Juillet fini par arriver, et puis quand arrive le plat de résistance, je ne sais plus si l’appétit est toujours là. Mais c’est bien connu, l’appétit vient en mangeant. Devant ce menu bien garni, prendre du plaisir, prendre le temps de l’assimilation, et surtout en garder sous le pied ! Attention à ne pas se gaver, c’est tentant… Opter  "pour le trou normand" de Septembre…ce dernier est crucial. Et c’est requinqué que j’aborde ce sprint final, où plus personne ne m’empêchera d’avoir la cerise sur le gâteau.

Au fait… "Vous prendrez du rouge où du rosé ?" "Excusez-moi …demain j’ai  100 kilomètres  à courir, alors à plus tard..."  

 

20071002175755_200710021549_1_

 

La course:

 

En passant  le viaduc, je me remémore les 8 derniers mois de préparation. Combien de fois me suis-je vu passer ce viaduc ?

Après avoir passé des heures, des jours, à la recherche d’un plan de préparation, j’opte pour la méthode dite « Slaves » proposé par le site (Voir le lexique)

Cette méthode me plait, car elle est  faite pour les coureurs inconditionnels, adeptes des chevauchées en solo et de l'effort long, ou qui répugnent à faire de la vitesse.

Comme support à cette prépa, j’ai fais une course horaire de 6h fin Juin. (Elle s’est faite dans la douleur… mais a été bénéfique pour la suite… Il devenait urgent d’appliquer la méthode Cyrano). Cette méthode m’a permis durant ma prépa d’éviter le gros coup de bambou !

Et repérage et visite de la région Aveyronnaise durant mes vacances. Si je devais donner un conseil: pas l’ombre d’un doute... s’entraîner sur les routes Aveyronnaises est un plus… et la ville est super sympathique.

Vendredi 26 Septembre 2008

’est en toute décontraction, que j’arrive à Millau. J’ai tout repéré… Rien ne m’a échappé. Seul  l’accueil  avec la «Famillau » (Forum de PlanetAveyron) me souci un peu… Mais finalement tout se passe comme si nous nous connaissions depuis toujours. (Voir l'album photo)

Samedi 27 Septembre 2008

9 heures parc de la Victoire : enregistrement des dossards et photo de la "Famillau". 9 h 30 : départ fictif au son de la fanfare pour rejoindre le centre ville. 10 heures : coup de pistolet …

Première surprise, l’allure de départ est lente….cela m’arrange ….à croire que je ne suis pas le seul diesel ! Mais je suis tout de même "assez contrarié". Il me faudra 5 km pour retrouver mon meneur d’allure.

Un mot sur les meneurs… Cela permet  de courir à un rythme régulier, et dans un petit peloton. Par contre, les arrêts sont très bref au ravito. Un conseil: il serait préférable dans ce cas d’avoir son accompagnateur vélo.

Ce 100 km démarre par 3 km de voie rapide jusqu'à Aiguesac, point de rendez-vous avec les accompagnateurs vélos. A partir de là, le peloton double de volume. Les grincheux diront: "c’est le bordel…". Moi, je dirais: "c’est super conviviale". Le parcours se déroule sans problème, jusqu'à l’entrée des gorges du Tarn. Après c’est déjà le retour du marathon, et là …. C’est de la montagne russe pendant 15 km… Certes, les plus costauds diront: "c’est tout plat !"

Km 35: notre meneur abandonne, problème à une cheville. ( Voir dans Aventure humaine, l'homme qui à vu l'ours) Au pied levé, Stéphane le remplace, admirablement bien ….juste le temps de recaler le rythme.

Pour remonter au parc, le profil est en faux plat montant…. Alors je prends un peu d’avance sur mon groupe lors d’un ravito, pour gérer ce secteur, mais surtout afin d’avoir le temps de faire l’échange de ma poche d’eau. Repartir, n’est pas si dur que cela.  "En fait, je suis ici pour ça.... dépasser l'impossible...et devenir un ultra fondeur"  et puis pas le temps de se poser des questions : ce qui va suivre est sans appel :

Km 45,  sortie de Millau, déja Creissels et sa  fameuse côte du viaduc, 1 km à 8% ... C’est le premier secteur où tout le monde marche.

Km 50, souriez … Photo officiel, avec le viaduc en toile de fond. 

Descente de St Georges …ouille…ouille … mon genou gauche n’apprécie pas du tout. 

4 km de plat le long du Cernon …portion difficile à gérer ….l’esprit étant déjà "ailleurs".Certain vous diront: "le must du 100", la côte de Tiergues … 3 km … je la passe en courant à 70% un vrai régale,  j’ai l’impression d’être un extraterrestre …et encore si je marche, c’est plus par culpabilité !

Descente de St Afrique… Impossible de dérouler la foulée. Et dire qu’elle était passée comme une lettre à la poste, lors de mon repérage... en août.

Petit "cafouillage" à St Afrique, pour récupérer mon sac. Je loupe Stéphane, qui était juste derrière moi. Je rentrerai seul. 

Le retour commence par 6 km de montée …"Ca sera du Cyrano"…. Je veux soulager mon genoux. 

La descente de Tiergues, c'est mon genoux qui commande alors je prends mon mal en patience… 

A partir de St Rome, la nuit commence à tomber. Où sontles 1568 participants ? Je me retrouve seul …le long du Cernon …de temps en temps je croise des concurrents en sens inverse…J’ai mal pour eux ! .Durant 4 km, que du bonheur. Seul sur ce magnifique macadam, pas un bruit… Je m’amuse à couper ma frontale… voir même à courir en fermant les yeux… Mais "peur de m’endormir", je ne tente pas trop longtemps l’expérience ! La déconnexion totale… Je coure à ce moment là sur une autre planète …et St Georges arrive.

Un final de rêve: où l'image de ces 100 bornes

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Je vous dresse le tableau : nous sommes le 27 Septembre 2008, devant moi, les 2 derniers kilomètres de montée de la journée… La nuit est tombée depuis environ 45 mn. Maintenant il fait nuit noir... Avec ma frontale je balaye le côté droit de la route …et je peste, je râle …car je n’ai pas d’énergie à gaspiller inutilement….à chercher ce « putain de panneau, km 90 ». A ce moment de la course, je ne sais plus si je suis réveillé ou dans un rêve. Je suis une vrai mobylette, je fonce sur les points rouges ! Je rattrape mes adversaires un par un…et je commence à me poser des questions : mon coca café de St Afrique en serait-il l’origine ?

Bien sûr l’arrivée… est proche… Bien sûr j’ai beaucoup marché dans les descentes… à cause d’une douleur aux genoux  à partir du 50ième km. Donc je n’ai pas les « grosses cuisses ». Et si c’était  l’alchimie de plusieurs événements dont celui qui suit.

Petite devinette : ils sont au nombre de 7,

Chaque foulée que je réalise me rapproche de ce numéro. Sauf que entre chaque chiffre, c’est de longues secondes voire des minutes qui s’écoulent… La mobylette commence à avoir quelques petites ratées. Le spectacle est au rendez-vous ! Les éclairagistes sont à leur poste…Ah que j’envie à ce moment les possesseurs de MP3, pour un  «son & lumière» inoubliable.

Il s’est habillé de ses plus beaux habits. D’ailleurs c’est comme cela tous les  jours. Au fil de ma progression, je compte ses piliers 1, 2, 3... Au 7ième, je suis sur le replat, il est à moi tout seul, je mesure ce grand privilège, je suis en admiration devant ses jeux de luminières: "la référence architecturale du début du XXIe siècle", Le viaduc de Millau.

Fin,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 novembre 2008

100 km: Préparation & Course :

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En passant  le viaduc, je me remémore les 8 derniers mois de préparation. Combien de fois me suis-je vu passer ce viaduc ?

Après avoir passé des heures, des jours, à la recherche d’un plan de préparation, j’opte pour la méthode dite « Slaves » proposé par le site (Voir le lexique)

Cette méthode me plait, car elle est  faite pour les coureurs inconditionnels, adeptes des chevauchées en solo et de l'effort long, ou qui répugnent à faire de la vitesse.

Comme support à cette prépa, j’ai fais une course horaire de 6h fin Juin. (Elle s’est faite dans la douleur… mais a été bénéfique pour la suite… Il devenait urgent d’appliquer la méthode Cyrano). Cette méthode m’a permis durant ma prépa d’éviter le gros coup de bambou !

Et repérage et visite de la région Aveyronnaise durant mes vacances. Si je devais donner un conseil: pas l’ombre d’un doute... s’entraîner sur les routes Aveyronnaises est un plus… et la ville est super sympathique.

Vendredi 26 Septembre 2008

’est en toute décontraction, que j’arrive à Millau. J’ai tout repéré… Rien ne m’a échappé. Seul  l’accueil  avec la «Famillau » (Forum de PlanetAveyron) me souci un peu… Mais finalement tout se passe comme si nous nous connaissions depuis toujours. (Voir l'album photo)

Samedi 27 Septembre 2008

9 heures parc de la Victoire : enregistrement des dossards et photo de la "Famillau". 9 h 30 : départ fictif au son de la fanfare pour rejoindre le centre ville. 10 heures : coup de pistolet …

Première surprise, l’allure de départ est lente….cela m’arrange ….à croire que je ne suis pas le seul diesel ! Mais je suis tout de même "assez contrarié". Il me faudra 5 km pour retrouver mon meneur d’allure.


Un mot sur les meneurs… Cela permet  de courir à un rythme régulier, et dans un petit peloton. Par contre, les arrêts sont très bref au ravito. Un conseil: il serait préférable dans ce cas d’avoir son accompagnateur vélo.

 

Ce 100 km démarre par 3 km de voie rapide jusqu'à Aiguesac, point de rendez-vous avec les accompagnateurs vélos. A partir de là, le peloton double de volume. Les grincheux diront: "c’est le bordel…". Moi, je dirais: "c’est super conviviale". Le parcours se déroule sans problème, jusqu'à l’entrée des gorges du Tarn. Après c’est déjà le retour du marathon, et là …. C’est de la montagne russe pendant 15 km… Certes, les plus costauds diront: "c’est tout plat !"


 

Km 35: notre meneur abandonne, problème à une cheville. ( Voir dans Aventure humaine, l'homme qui à vu l'ours) Au pied levé, Stéphane le remplace, admirablement bien ….juste le temps de recaler le rythme.

Pour remonter au parc, le profil est en faux plat montant…. Alors je prends un peu d’avance sur mon groupe lors d’un ravito, pour gérer ce secteur, mais surtout afin d’avoir le temps de faire l’échange de ma poche d’eau. Repartir, n’est pas si dur que cela.  "En fait, je suis ici pour ça.... dépasser l'impossible...et devenir un ultra fondeur"  et puis pas le temps de se poser des questions : ce qui va suivre est sans appel :


      .Km 45,  sortie de Millau, déja Creissels et sa  fameuse côte du viaduc, 1 km à 8% ... C’est le premier secteur où tout le monde marche.

 

    • Km 50, souriez … Photo officiel, avec le viaduc en toile de fond.

       

    • Descente de St Georges …ouille…ouille … mon genou gauche n’apprécie pas du tout.

       

    • 4 km de plat le long du Cernon …portion difficile à gérer ….l’esprit étant déjà "ailleurs".Certain vous diront: "le must du 100", la côte de Tiergues …3 km …je la passe en courant à 70% un vrai régale,  j’ai l’impression d’être un extraterrestre …et encore si je marche, c’est plus par culpabilité !


 

    • Descente de St Afrique… Impossible de dérouler la foulée. Et dire qu’elle était passée comme une lettre à la poste, lors de mon repérage... en août

 

  • Petit "cafouillage" à St Afrique, pour récupérer mon sac. Je loupe Stéphane, qui était juste derrière moi. Je rentrerai seul.

     

  • Le retour commence par 6 km de montée …"Ca sera du Cyrano"…. Je veux soulager mon genoux.

     


  • La descente de Tiergues, c'est mon genoux qui commande alors je prends mon mal en patience…

     

     


     

  • A partir de St Rome, la nuit commence à tomber. Où sontles 1568 participants ? Je me retrouve seul …le long du Cernon …de temps en temps je croise des concurrents en sens inverse…J’ai mal pour eux ! .Durant 4 km, que du bonheur. Seul sur ce magnifique macadam, pas un bruit… Je m’amuse à couper ma frontale… voir même à courir en fermant les yeux… Mais "peur de m’endormir", je ne tente pas trop longtemps l’expérience ! La déconnexion totale… Je coure à ce moment là sur une autre planète …et St Georges arrive.

A suivre,          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 novembre 2008

L'image des 100 bornes

 

viaduc_1_1_


A St Georges sur Cernon : 20 h 50 à ma montre, clic-clac … l’image que je garderai ….très longtemps

Je vous dresse le tableau : nous sommes le 27 Septembre 2008, devant moi, les 2 derniers kilomètres de montée de la journée… La nuit est tombée depuis environ 45 mn. Maintenant il fait nuit noir... Avec ma frontale je balaye le côté droit de la route …et je peste, je râle …car je n’ai pas d’énergie à gaspiller inutilement….à chercher ce « putain de panneau, km 90 ». A ce moment de la course, je ne sais plus si je suis réveillé ou dans un rêve. Je suis une vrai mobylette, je fonce sur les points rouges ! Je rattrape mes adversaires un par un…et je commence à me poser des questions : mon coca café de St Afrique en serait-il l’origine ?

Bien sûr l’arrivée… est proche… Bien sûr j’ai beaucoup marché dans les descentes… à cause d’une douleur aux genoux  à partir du 50ième km. Donc je n’ai pas les « grosses cuisses ». Et si c’était  l’alchimie de plusieurs événements dont celui qui suit.

Petite devinette : ils sont au nombre de 7,

Chaque foulée que je réalise me rapproche de ce numéro. Sauf que entre chaque chiffre, c’est de longues secondes voire des minutes qui s’écoulent… La mobylette commence à avoir quelques petites ratées. Le spectacle est au rendez-vous ! Les éclairagistes sont à leur poste…Ah que j’envie à ce moment les possesseurs de MP3, pour un  «son & lumière» inoubliable.

l s’est habillé de ses plus beaux habits. D’ailleurs c’est comme cela tous les  jours. Au fil de ma progression, je compte ses piliers 1, 2, 3... Au 7ième, je suis sur le replat, il est à moi tout seul, je mesure ce grand privilège, je suis en admiration devant ses jeux de luminières: "la référence architecturale du début du XXIe siècle", Le viaduc de Millau.

Fin,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 novembre 2008

Turbulences en Valserine

 Samedi 8 Novembre:  Week-end de 4 jours pendant lequel 3 sorties sont programmées dans ma préparation de la SaintéLyon… en tout cas c’étais à ce moment là mon intention.

Les circonstances font que je me retrouve de nouveau à Bellegarde sur Valserine en ce début d’après midi (Voir récit Ligne des Carpates) et comme d’hab ….. J’ai ma petite idée, sur l'exploration du jour: La question d’ailleurs ne se pose pas ICI  l’incontournable balade sont les Pertes de la Valserine, confluent du Rhône et l’ancienne voie du tram. Ce qui va s’en dire que cette balade peut se transformer en sortie très longue de l'ordre de 21 kilo... aller ! Mais vu l’heure tardif de mon départ il y aura  obligation   de faire un petit 1/2 tour avant son terminus.

 

Je vous invite à suivre ma foulée attention sol très humide voir glissant et casse gueule ! les Pertes de la Valserine c'est :

Son site naturel,

son passé historique,

son passé industrielle,

quand à la voie du Tramway …

 A 15 mm du centre ville, je vous entraîne par l’intermédiaire de ce petit reportage photo dans

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... les entrailles de la rivière au pied du viaduc ferroviaire : de la ligne " des Carpates ".

Le sentier de la découverte.

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vous entraine dans  le lit de la rivière,

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par une succession d'escaliers et de passerelles ...passage très délicat en "trial". En bordure des berges, la guérite des douaniers.

 

                                  

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rappelle que la Valserine fut frontière de 1601 à 1760, puis de 1815 à 1923 entre la France et la Savoie.et plus près de nous: une ligne de démarcation, avec la zone libre.

 

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Dans ces eaux, limpides vous appercevrez des truites, des chabots et des "bipèdes" ...de nombreux clubs aquatiques profitent de ces eaux tumultueuses pour plonger. La profondeur max. est de 17 m.

En avançant je me rends compte que subsistent des traces de la période phare où Bellegarde  était une grande ville industrielle. Au point d'avoir été la première ville en France éclairée la nuit. C'est ici que se trouve la plus ancienne unité hydroélectrique de France créer en 1884, elle alimentait en autres les fours de la biscuiterie de l'Amendier, la minoterie Convert.

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 Le viaduc de l'ancienne voie du tramway...actuellement y circulent les TGV, Paris-Genève ...qui à l'horizon  2010,  transiteront par l' ancienne voie des Carpates...gain de temps 20 minutes !

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ou encore les papeterie Darbay...A partir de là, la rivière disparait en surface, l'érosion à formé de nombreuses "Oulles" où "Marmites géantes"

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qui sont l'attraction de chaque WE.

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La rivière a creusé des gorges très étroites

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où elle s'y engouffre en cascades

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sur plus de 300m,

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elle court violement notamment lors des crues, puis se perd sous la roche.

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Une trop grande confiance en mes Asics

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et une dalle un peu plus humide que les autres ...et une lourde chute où le genoux tape le sol et en même temps le zoom de mon numérique.

Mon orgueil de "bipède" reprend vite "sa belle allure, de maître du monde"Un petit état des lieux, tout en marchant, et en une fraction de seconde de me dire " je rentre" et  une deuxième  secondes de me dire " et si c'est à la SaintéLyon" Alor je continue, sur les premiers kilomètres de la voie du Tram, magnifique chemin où  la pensée négative s'efface pour faire place à une pensée positive... et là le mal disparaît surperficiellement. Sortie ajournée, j'y reviendrai vous pouvez en être sûr!

 

http://www.ligneduhautbugey.fr/les_pertes_de_la_valserine.htm

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6 novembre 2008

La légende de Terry Fox

 http://archives.radio-canada.ca/sports/exploits/clips/926/  (Vidéo) 

  Comment écrire cette histoire, alors que tant de biographe ont œuvré, que tant de film et de documents ont relaté la légende de Terry fox. Cette histoire , je la dédie mon fils Xavier, lui aussi toucher comme Terry l'année de ces 18 ans... par une tumeur malignes au genoux.

Pour beaucoup, Terry Fox est le plus grand coureur longue distance du siècle, et pour d’autres le plus grand tout court, toutes distances confondues. Aujourd’hui au Canada, des avenues et des stades portent son nom.  

Terry est privé d’une jambe à la suite d’un cancer, c’est alors qu’il décide d’accomplir l’impossible : courir 8500 kilomètres à travers le Canada natal, en enchaînant des marathons. 

Au cours du printemps et l’été 1980, avec une jambe valide et une prothèse Terry  Fox s’est lancé  dans son défi parcourant plus de 5400 kilomètres, à travers le Canada, soit plus de la moitié du parcours initialement prévu. Il a avalé un marathon par jour pendant 143 jours et faisant supporter à ses Adidas Orion le maximum de ce qu’elles pouvaient subit.

A travers son aventure, popularisée, Terry récolte plus de 23 millions de dollars destinés à la recherche contre le cancer : la maladie qui avait emporté sa jambe s’attaque alors à ses poumons et l’emporte à l’âge de 23 ans. 

Terry s’était entraîné des années pour accomplir son défi, se préparant avec ses « deux jambes » la bonne mieux sûre, mais aussi la prothèse. Un modèle très standard amélioré pour la spécificité de son utilisation. C’est ainsi qu’une valve en métal avait été remplacée par une pièce en acier inoxydable, pour que la sueur ne puisse pas rouiller les précieux mécanismes.

Durant son périple, Terry, démarre vers 5h du matin, adoptant une foulée plutôt atypique : deux pas avec la jambe valide, puis un avec la prothèse. Cela ne l’empêche pas d’assurer une moyenne de 6’50 au kilomètre (9 km/h).Terry ne tiendra pas ce rythme tout le long  à cause de sa santé fragile. 

 «  Certain ne comprennent pas ce que je fais, regretta Terry. Ce n’est pas du cloche pied, ce n’est pas du trot non plus.Je cours, ou tout du moins je fais ce qui s’en rapproche le plus avec mes moyens et je peux vous assurer que c’est plus difficiles qu’avec deux jambes ! Cela me rend dingue que des gens disent que ce que je fais, c’est de la marche ! » 

Terry courait un peu plus de 3 km, et se ravitaillait brièvement grâce au van que son meilleur ami, Doug Alward, conduisait à côté de lui.Après cette courte pause, Terry reprenais pour 3 km, et ainsi de suite jusqu'à avoir parcouru environ 25 km. Suivaient 3 heures de repos, puis Terry repartait pour 17 km supplémentaires. Quelles que soient les conditions météo.

En parallèle, Terry participait à des interventions dans des lieux publics ou des écoles, cela permettait de collecté des fonds pour la lutte contre le cancer.Chaque centimes était reversé directement ; Terry n’accepta l’aide d’aucune sponsor, seul exception ses chaussures Adidas Orion bleu foncé.  

Terry et Doug dormaient chaque nuit dans le fourgon, et parfois dans des motels gratuitement, quand l’aventure fut médiatisée.A 5 h chaque matin, Terry, reprenait sa besogne là où il l’avait laissée la vieille.A la fin de chaque journée, Doug marquait d’un petit tas de pierres l’endroit exacte où Terry s’était arrêté.

Quand il passa à Wawa, tous les spectateurs pensaient qu’il en était seulement à la moitié de son périple. Personne n’imaginait alors que le périple de Terry touchait à sa fin, à deux niveaux : son aventure allait se terminer en même temps que sa vie, si courte. A ce moment là, Terry devenait une réelle source d’inspiration, d’exemple, d’influence, d’espoir, de courage et sa légende commençait. "C’est ce à quoi je pense quand j’évoque Terry, confesse Doug Alward "

En 1976, Dick Traum est devenu la première personne à finir le marathon de New York sur une jambe prosthétique ; quelques mois plus tard, début1977, à port  Coquitlam en Colombie Britannique, Terry Fox, 18 ans développe un Sarcom ostépogénétique, un type rare de cancer osseux, qui exige que sa jambe droite soit amputée 15 cm au dessus du genou. La vieille de l’amputation, Terry, découvre un exemplaire du Runner’s World, dans lequel se trouve une photo de Dick Traum, quatre année passèrent est Terry devint célèbre dans le monde entier... Avant de succombé.

3 ans auparavant, lorsque les chirurgiens avaient amputé sa jambe, Terry s’était mis en tête qu’ils lui avaient également retiré son cancer. Malheureusement ce n’étais pas le cas, les cellules cancéreuses avaient déjà migré des os aux poumons de Terry, ce second cancer devenait inopérable. Aprés un déclin de 10 mois il mourut.

 Depuis son décès, la fondation Terry Fox a continué de rassemblé des fonds pour la recherche contre le cancer, principalement grâce aux dons lors des courses Terry Fox.

Une grande partie du Canada, était en pleurs je jour de son enterrement, la CBC, retransmis la cérémonie en directe depuis Port Coquitlam.

Le projet, de lancer au mois de Septembre la première course Terry Fox a alors commencé à prendre forme. En vous racontant cette histoire, je ne peux pas, m’empêcher de penser aux 23 ans de xav’ et me dire que nous avons eu beaucoup de chance …je sais ce mot est banni de son vocabulaire, mais un jour l’acceptera t-il ? 

Reprenant ce post en ce 24 Mars 2011, Xav'  avec l'âge a fini par "accepter" ce mauvais coup du sort... déceler à temps, il a échappé à l'amputation ... et vie depuis grâce à une prothèse   depuis  il randonne  à 2000/3000 m, pratique l'escade en salle,falaise et le vélo... et escale même des cols.   

 

Récit par Claude 

 

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